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<title>Mort de Coluche</title>
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<p><time>1986-06-19 16:00</time>, Coluche décide avec ses amis (Christian, Eric Courly, Mathilday May, Jean-Marie
  Marion, Ludovic-Marc Paris (collaborateur artistique) et Didier Lavergne (maquilleur)) de partir de Cannes pour sa
  villa d'Opio sur sa moto (une Honda 1100 VFC), un trajet qu'il connait bien. Il ne porte pas son casque, qui reste
  accroché au guidon.
</p>
<p>Ils font halte dans un garage Honda pour un problème mécanique. A 16:10, Coluche, Paris et Lavergne reprennent la
  route, laissant les autres dans le garage.
</p>
<p>Ils roulent à cadence soutenue sur la <abbr title="Départementale 3">D3</abbr> qui relie Cannes à Valbonne en passant
  par Opio. Ils viennent de dépasser une brigade de la gendarmerie qui a placé un barrage ; certainement, des contrôles
  inopinés pour réduire la vitesse des vacanciers.
</p>
<p><span class="temoin">Albert Ardisson</span> (48 ans) lui, dans son 38 t, transporte pour son compte des gravats du
  chantier de la gendarmerie de grasse, qu'il s'apprête à déverser dans un pré, ancien camping, qui tient maintenant
  lieu de décharge sauvage.
</p>
<p><time>1986-06-19 16:35</time>, au <span class="place" title="15 route de Cannes, Opio">croisement de la route de Cannes et du chemin de Piol</span>
  à Opio, le 38 t arrive de face, tourne à gauche sans clignotant pour entrer sur le pré, lui coupant la route. Bien que roulant entre
  60 et 80 km/h <span class="note">La vitesse était enclenchée en 3ᵉ et au moment du choc, le compte-tours s’est bloqué à 3500 tours/mn.</span>
  , Coluche n’a pas le temps de freiner <span class="note">On ne relèvera aucune trace de freinage</span>; sa tête
  heurte l’avant du camion, la mort est instantanée.
</p>
<p>La Gendarmerie arrive sur les lieux. Paris et Lavergne vont être interrogés, jusqu'à 21:00.</p>
<p>Lorsque les amis de Coluche quittent le garage pour le rejoindre, ils sont bloqués par un barrage des gendarmes.
  Marion se souvient :
</p>
<blockquote>
  <p>J'ai dit <q>Qu'est-ce qui se passe ?</q> Ils me disent qu'il y a un accident. Alors on a fait demi-tour.</p>
</blockquote>
<p><time>1986-06-19 17:45</time>, la nouvelle est annoncée par RTL.</p>
<p><time>1986-06-19 17:46</time> parait la 1ʳᵉ dépèche de l'AFP, qui a interrogé la Gendarmerie <span class="note">On trouvera cette dépéche datée à tort de 15:46 sur le site de la société Pressedd, chargée de mettre en ligne les informations de l'AFP.
  Si cette heure avait été réelle, la nouvelle aurait évidemment été relayée dans les medias bien avant 17:46.</span>
</p>
<figure class="right side video">
  <figcaption>Reportage de FR3 Côte d'Azur</figcaption>
  <iframe frameborder="0" height="307" marginheight="0" marginwidth="0" scrolling="no" src="https://player.ina.fr/player/embed/CAC99042430/1/1b0bd203fbcd702f9bc9b10ac3d0fc21/545/307/0" width="545"></iframe>
</figure>
<p>Le soir même au journal de 20:00, Claude Sérillon annonce le décès de l’humoriste avant de lancer un reportage sur
  les lieux de l’accident. On y voit le conducteur du camion, un homme entre deux âges, visiblement choqué, expliquer
  qu’il n’a pas vu arriver le motard :
</p>
<blockquote>
  <p>J’étais engagé, je ne l’ai pas vu, il a débouché… Je l’ai vu quand il a tapé l’avant du camion. Que voulez-vous que
    je vous dise d’autre ? Il allait vite, très vite… C’est malheureux, que voulez-vous que je vous dise ?
  </p>
</blockquote>
<p>À l'occasion des 20 ans de sa mort, Didier Laverge est interrogé
  <span class="source">"<a href="https://www.20minutes.fr/france/91720-20060614-france-didier-lavergne-il-y-a-plein-de-choses-qui-ne-collent-pas">Didier Lavergne : « Il y a plein de choses qui ne collent pas »</a>", <em>20 Minutes</em>, 2006-06-14
</span> :
</p>
<blockquote>
  <p class="question">Coluche se sentait-il menacé ?</p>
  <p class="answer"><time>1981</time>, quand il s'était présenté à la présidentielle, il avait reçu une balle par
    courrier avec un mot <q>La prochaine est pour toi</q>. On n'a jamais su d'où ça venait. Mais <time>1986</time>,
    il était heureux, il sortait d'une dure période après son divorce, il préparait un spectacle qui devait s'appeler
    "Y'en aura pour tout le monde".
  </p>
  <p class="question">Pouvait-il se représenter à la présidentielle de <time>1988</time> ?</p>
  <p class="answer">Je ne crois pas. Il ne m'en parlait pas en tout cas. Il était plus utile en contestant. La preuve
    avec les Restos du cœur : les gens ne pouvaient plus bouffer, et lui les a nourris. Aucun politique n'a jamais fait
    ça ! Il voulait s'occuper aussi du chômage.
  </p>
</blockquote>
<p><time>2013</time>, un journaliste de l'hebdomadaire <em>Le Petit Niçois</em> retrouve le chauffeur (75 ans) à
  Carros-Village, via sa passion pour la pétanque.
</p>
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