croyance/conspirationnisme/enquete/dossier/jfk/index.html
<!--#include virtual="/header-start.html" -->
<title>L'assassinat de JFK</title>
<!--#include virtual="/header-end.html" -->
<p>Lee <span class="note">Prénom de son père mort 2 mois avant sa naissance</span> Harvey <span class="note">Nom de jeune feuille de sa grand-mère maternelle</span>
Oswald naît <time>1939-10-18</time>. Sa scolarité n'est pas facilitée par l'itinérance de sa mère, et en
<time>1956</time>, il a déjà connu une douzaine d'écoles et vécu à 20 adresses différentes, dont un orphelinat.
</p>
<figure class="left side"><img alt="Oswald à Minsk (Russie)" src="Oswald_Minsk.jpg">
<figcaption>Oswald à Minsk (Russie) <span class="source">Commission Warren, n° 2891-2892</span></figcaption>
</figure>
<figure class="right side">
<img alt="David Ferrie qui
sera accusé d'avoir fomenté l'assassinat avec Oswald (à l'extrême-droite), ici en 1955 lors d'un pique-nique
des cadets de la CAP" src="/time/1/9/5/5/Ferrie_Oswald_CivilAirPatrol.jpg"/>
<figcaption>David Ferrie (2ᵉ à gauche, casqué) qui sera accusé d'avoir fomenté l'assassinat avec Oswald (à
l'extrême-droite), ici <time>1955</time> lors d'un pique-nique des cadets de la <abbr
title="Civil Air Patrol">CAP</abbr>
</figcaption>
</figure>
<p>Adolescent, il rencontre à <span class="place">New York</span> une propagande de gauche et devient un marxiste
assumé. Fervent lecteur et solitaire, c'est un autodidacte classique. <time>1955</time>, alors qu'il envisage
d'émigrer en <abbr title="Union des Républiques Soviétiques Socialistes">URSS</abbr>, il ne voit pas de contradiction
à s'engager dans les Marines US, où il est sélectionné comme tireur d'élite, mais envoyé par 2 fois en court martiale.
Partant finalement pour <span class="place">Minsk (Russie)</span>, fin <time>1959</time>, il est alors déchu des
Reserves des Marines, par une lettre de John Connaly, le Secrétaire à la Marine. Là-bas il rencontre Marina Pruskova,
qu'il épouse <time>1960</time>.
</p>
<p><time>1962-06</time> il revient aux USA dans la région de <span class="place">Dallas-Forth Worth</span> avec sa
femme, qui cohabite avec un couple de quakers en banlieue tandis que lui vit dans une pension bon marché de Dallas, où
il enchaîne des petits boulots mal payés, qui le tiennent éloigné de chez lui en semaine <span class="source">Rubinstein, William D.: <a
href="https://www.historytoday.com/william-d-rubinstein/oswald-shoots-jfk">"Oswald
Shoots JFK</a>", History Today Volume: 49 Issue: 10, 1999</span></p>
<p>Il tisse aussi des liens avec Cuba, rencontrant des cubains castristes, des anticastristes, des mafieux et toutes
sortes de personnages louches.
</p>
<figure class="left side">
<img alt="Publicité de Klein's Sporting Goods dans le n° de 1963-02 du magazine American Rifleman"
src="/time/1/9/6/3/02/KleinsAd.jpg">
<figcaption>Publicité de Klein's Sporting Goods dans le n° de <time>1963-02</time> du magazine American Rifleman.
Oswald choisit une carabine italienne avec lunette de visée (1ʳᵉ colonne, 3ᵉ depuis le haut) <span
class="source">Life</span></figcaption>
</figure>
<figure class="right side">
<img alt="Lettre de commande du fusil de Oswald, sous un faux nom et à une boîte postale"
src="/time/1/9/6/3/03/12/Oswald-riffle-mail-order.jpg">
<figcaption>Lettre de commande du fusil de Oswald, sous un faux nom et à une boîte postale <span class="source">Commission Warren, pièce à conviction CE 773</span>
</figcaption>
</figure>
<figure class="right side">
<img alt="Oswald tenant son fusil reçu dans son jardin au printemps 1963" src="/time/1/9/6/3/03/CE-133-all.jpg">
<figcaption>Oswald tenant son fusil dans son jardin <time>1963-03-31</time>, un pistolet au ceinturon <span
class="source">Life</span>. Cette photo sera constestée en raison de ses ombres ou de la posture de Oswald, mais
sera finalement authentifiée <span class="source">Farid, Hany: "<a
href="https://www.cs.dartmouth.edu/farid/downloads/publications/perception09.pdf">The
Lee Harvey Oswald Backyard Photos: Real or Fake?</a>" Perception, vol. 38 (11), pp. 1731-1734, 2009</span> <span
class="source">Farid, Hany: "<a href="https://www.cs.dartmouth.edu/farid/downloads/publications/tr10.pdf">A 3-D
Photo Forensic Analysis of the Lee Harvey Oswald Backyard Photo</a>", TR2010-669, Department of Computer Science, Dartmouth College, 2010-05</span>
<span class="source">Farid, Hany & S. Pittala & E. Whiting: "<a
href="https://www.cs.dartmouth.edu/farid/downloads/publications/jdfsl15.pdf">A
3-D Stability Analysis of Lee Harvey Oswald in the Backyard Photo</a>", Journal of Digital Forensics, Security and Law, 10(3): 87-98, 2015</span>.
</figcaption>
</figure>
<p><time>1963-03</time>, dans le n° de <time>1963-02</time> du American Rifleman magazine, Oswald voit une page de
publicité des articles de sport Klein, de Chicago, acceptant des achats par correspondance. Oswald commande 1 revolver
et 1 fusil à lunette Italian Carcano, sous l'identité de A.J. Hidell <span class="source">Commission Warren</span>.
<p>En milieu d'année, il partent à la <span class="place">Nouvelle Orleans</span>. Au printemps, sa femme prend une
photo de lui avec son fusil, dans leur jardin. Là-bas Oswald crée le <em>Fair Play for Cuba Committee</em>, une
association castriste... dont il est le seul membre. Il visite aussi Mexico, dans le but d'obtenir un visa pour Cuba
auprès de l'ambassade d'URSS, mais qui lui est refusé.
</p>
<figure class="left side">
<img alt="Oswald arrêté pour sa tentative d'assassinat de Walker en août"
src="/time/1/9/6/3/08/09/Oswald-arrest_NewOrleans.jpg">
<figcaption>Oswald arrêté pour sa tentative d'assassinat de Walker en Août</figcaption>
</figure>
<p><time>1963-08</time>, il tente de tuer Edwin Walker, un général à la retraite d'extrême-droite vivant à Dallas. Il
se décrit auprès de sa femme comme un <q>chasseur de fascistes</q>.
</p>
<p>Début <time>1963-10</time> il revient à Dallas, le moral au plus bas. Un voisin des Paines, collocataires de Marina,
qui travaille au <abbr title="Texas School Book Depository">TSBD</abbr> de <span class="place">Dallas (Texas)</span>,
lui y obtient un entretien pour un nouveau petit boulot saisonnier, bien que toujours mal payé. Oswald passe un
entretien pour le poste et est recruté par Roy Truly, le responsable du dépôt, qui le trouve particulièrement poli et
respectueux. Il commence <time>1963-10-16</time>, et a accès au 6ème étage du bâtiment.
</p>
<p>Du côté de <span class="people">John Fitzgerald Kennedy</span>, un trou est créé dans son emploi du temps par
l'annulation à la dernière minute de la remise d'un diplôme honoris causa par la Texas Christian University à Forth
Worth. Il est partiellement comblé en prévoyant un petit-déjeuner à cet endroit, puis une parade à Dallas. Pour le
déjeuner du 22, Kennedy et le <em>Secret Service</em> préfèrent un endroit, mais le Gouverneur insiste pour que le
choix se porte sur le Trade Mart et réussit à les convaincre. Avec le 1er endroit choisi, la parade serait passée au
milieu de Dealey Plaza à vitesse élevée, et avec Mme Kennedy entre Oswald et JFK. Le site choisi impose de conduire
lentement en contournant la plaza, dans la direction opposée et juste en face du dépôt. Ceci amène Kennedy à distance
de tir et en fait une cible plus lente et non protégée <span class="source">Rahn, Kenneth A.: "<a
href="https://kenrahn.com/JFK/Critical_thinking/Chance.html">Chance, Not
Conspiracy, In The Death Of JFK</a>", 2003-11-19</span>.
</p>
<section>
<h2>Assassinat</h2>
<figure class="right side"><img alt="Vue du tireur sur Elm Street" src="CE724.jpg">
<figcaption>Vue du tireur sur Elm Street <span class="source">Rapport Warren, vol.17 p. 505</span></figcaption>
</figure>
<p><time>1963-11-19</time>, il lit dans un journal local <span class="source">Freund, Carl: "Kennedy Luncheon - Yarborough Seating Pondered", Dallas Morning News", 1963-11-19</span>
que <span class="people">John Fitzgerald Kennedy</span> va passer sous les fenêtres de son lieu de travail.
</p>
<p>Il alors rentre chez lui <time>1963-11-21</time> - alors qu'il a l'habitude de rentrer chez sa femme en fin de
semaine, le Vendredi - pour récupérer prendre son fusil (sur lequel on retrouvera ses empreintes), qu'il rapporte au
dépôt de livres <time>1963-11-22</time> matin (témoignage de son voisin).
</p>
<figure class="left side video">
<iframe width="420" height="315" src="//www.youtube.com/embed/jiyNfHYnOuQ" allowfullscreen></iframe>
<figcaption>Le principal film de l'assassinat, stabilisé. Le 2ᵉ tir (le 1er à toucher) intervient juste après que
la limousine soit masquée par le panneau. Kennedy porte ensuite ses mains à son cou transpercé <span
class="source">Zapruder, Abraham: 1963-11-24</span></figcaption>
</figure>
<p>Là-bas, il construit un abri de cartons de livres (sur lequel on trouvera ses empreintes) et, à <time>12:30</time>
au passage de Kennedy, enchaîne 3 tirs <time>P8S</time> : une 1ʳᵉ fois en le ratant, une 2ᵉ fois le touchant à
la nuque (la balle ressortant par le cou) et une 3ᵉ fois, le touchant en pleine tête, du côté droit, jusqu'à
expulser une partie de son cerveau.
</p>
<p><time>P90S</time> plus tard, le policier Marrion Baker se précipite dans le TSBD pour chercher le tireur.
Accompagné de Truly, le patron du TSBD, il aperçoit quelqu'un en arrivant au 1er étage. Truly lui dit qu'il
travaille ici. Les 2 hommes continuent alors à monter. Oswald quitte alors le TSBD par l'entrée principale, qui ne
sera fermée qu'au moins <time datetime="P10M"></time> après l'assassinat (alors qu'ironiquement, 2 passants se sont
portés volontaires pour surveiller les accès arrière du bâtiment).
</p>
<p>Oswald se dirige pour rentrer à sa pension. <time>~12:40</time>, après avoir remonté un bout de rue à pied, il
monte dans un bus qui est rapidement bloqué dans la circulation. Il prétexte une correspondance et demande au
chauffeur de le laisser descendre. Il marche un peu et hèle un taxi. Il propose à une femme qui se présente de lui
céder son tour, mais elle refuse (le chauffeur de taxi ne notera rien de particulier dans son attitude). <time>~12:45</time>,
un signalement général de l'assassin est donné sur la radio de la police. Oswald a rejoint sa pension, d'où il
repart presque aussitôt après avoir enfilé son blouson beige. Des témoins diront l'avoir vu, pressé et stressé.
</p>
<section>
<h3>Tippit</h3>
<p><time>~13:14</time>, alors qu'il a marché un peu plus de 1 km dans la rue, Oswald est repéré par l’agent J. D.
Tippit qui patrouille seul en voiture <span class="note">Un usage qui n'était pas rare dans la police de Dallas en 1963.</span>
dans Oak Cliff <span class="note">Il a reçu cette affectation en remplaçant son collègue et ami Tom Tilson</span>.
Tippit lui fait signe de s'approcher de la voiture, puis en sort pour se diriger vers lui. Oswald lui tire alors
dessus par 5 fois, le touchant 4 fois, et s'enfuit <span class="note">13 témoins assisteront à la scène ou à la fuite de Oswald</span>
<span class="source">Myers, Dale K.: <em>With Malice: Lee Harvey Oswald and the Murder of Officer J.D.
Tippit</em>, 1998, 702 pp.</span>.
</p>
</section>
<section>
<h3>Arrestation</h3>
<figure class="left side">
<img alt="Oswald arrêté au Texas Theater" src="/time/1/9/6/3/11/22/Oswald-LifeTheater.jpg">
<figcaption>Oswald arrêté au Texas Theater <span class="source">HO/Reuters</span></figcaption>
</figure>
<figure class="right side">
<img alt="Oswald photographié par la police de Dallas le 23" src="/time/1/9/6/3/11/23/Oswald-mugshot.jpg">
<figcaption>Oswald photographié par la police de Dallas après son arrestation dans le cinéma<span class="source">Hulton Archive/Getty images</span>
</figcaption>
</figure>
<p>Quelques rues plus loin, Oswald entre dans un magasin pour se cacher des voitures de police qui passent. Le
gérant remarque son attitude suspecte, et sort pour le voir finalement entrer dans le cinéma Texas Theater, sans
payer, à quelques m de là. Il prévient le responsable du cinéma, qui appelle à son tour la police pour signaler la
présence d'un individu suspect dans son cinéma. Plusieurs voitures de police arrivent alors et les policiers
envahissent la salle. Un officier de police repère Oswald et lui ordonne de se lever. Oswald lui donne un coup de
poing, sort son revolver et tente de faire feu alors que le policier le ceinture, mais le coup ne part pas.
</p>
<p><time>13:51</time> Oswald est finalement arrêté et inculpé pour le meurtre de Tippit. Il est emmené au Q.-G. de
la police et placé dans une petite salle d'interrogatoire sans téléphone où ne se trouvent qu'une table, 2 chaises
et l'officier de police Jim Leavelle. Oswald lui répond poliment et calmement : <q>Je n'ai tiré sur personne</q>.
Après <time>P15M</time> de discussion, un capitaine de la police de Dallas entre et demande à Oswald où il
travaille. Oswald répond le Texas Book Depository. <q>Vous êtes l'homme que je cherche</q>, dit le capitaine.
</p>
</section>
<section>
<h2>Des services aux aguets</h2>
<p><time>15:30</time>, John McCone (directeur de la CIA) retourne au siège de l'agence et demande au Comité de
Surveillance de son Comité Exécutif de prévoir une réunion au Pentagone, afin d'envoyer des ordres à toutes les
stations et bases de signaler tous signes d'une conspiration et de surveiller tout le personnel soviétique, en
particulier leurs officiers de renseignement, à la recherche d'indices que l'Union Soviétique serait en train
d'essayer de tirer parti de la consternation à Washington.
</p>
<p>La réaction immédiate à Langley, comme ailleurs au gouvernement US, est alors de suspecter qu'un effort étranger
puisse être à l'œuvre, probablement mené par les communistes, pour destabiliser les USA. <span class="people">Richard Helms</span>
racontera : <q>Nous sommes tous allés aux stations de bataille sur la possibilité qu'il puisse s'agir d'un plan -
et de qui tirait les ficelles. Nous étions très occupés à envoyer des messages dans le monde entier pour capter
quoi que ce soit qui puisse indiquer qu'une conspiration avait été montée pour tuer le Président des Etats-Unis
- et de ce qui allait arriver par la suite</q> Un des premiers télégrammes est le message suivant que Helms
envoie à toutes les stations de la CIA à l'étranger :
</p>
<blockquote>
<p>La mort tragique du Président Kennedy demande que nous ayons tous un regard acéré sur tous les développements
de renseignement inhabituels. Bien que nous n'ayons aucune raison de nous attendre à quoi que ce soit de
particulier en terme militaire, tout le monde doit se mettre en alerte rapidement au moins pour les prochains
jours en attendant que le nouveau président reprenne les rênes <span class="source">Robarge, David: "<a
href="https://nsarchive.gwu.edu/NSAEBB/NSAEBB493/docs/intell_ebb_026.PDF">DCI
John McCone and the Assassination of President John F. Kennedy</a>", <em>Studies in Intelligence</em>, vol. 57, n° 3, 2013-09</span>.
</p>
</blockquote>
<p>McCone, lui, demande à ce qu'un canal spécial de télécommunication soit établi afin que tout traffic concernant
Oswald soit centralisé, et envoie une équipe à l'Hopital Parkland, où Kennedy a été emmené pour traitement
d'urgence, afin de coordonner les activités avec le Secret Service et le FBI. Après que le Secret Service ait
obtenu un film explicite de l'assassinat pris par le photographe amateur Abraham Zapruder, McCone demande au <a
href="/org/us/ic/cia/NPIC.html">NPIC</a> de l'analyser (en particulier le temps entre les tirs) et de préparer
des fiches de briefing pour le service.
</p>
<p>Des officiers expérimentés de la CIA examinent la possibilité d'une implication du KGB. David Murphy (directeur
de la division <abbr title="Soviet-Russia">SR</abbr> du <abbr title="Deputy Directorate for Plans ">DDP</abbr>)
posera la question essentielle le jour suivant : <q>Est-ce que OsWald, consciemment ou inconsciemment, a fait
partie d'un plan pour assassiner le Président Kennedy à Dallas dans une tentative de d'exacerber plus encore la
sectiOnal strife et de rendre le gouvernement US moins capable de réagir aux initiatives soviétiques soviétiques
durant l'année qui vient ?</q> Le <time>1963-10-23</time> est aussi le jour où la station de la ville de Mexico
rapporte qu'il n'y a même pas 2 mois, Oswald a rencontré un officier du KGB, peut-être du 13ᵉ Directorat -
responsable des assassinats et sabotages - à l'embassade soviétique de la ville. Le <time>1963-10-24</time>, les
officiers du siège penseront que <q>bien qu'il semble qu'il [Oswald] ne pensait alors qu'à déménager pacifiquement
en Union Soviétique, il est aussi possible qu'il se soit documenté sur comment s'échapper rapidement après avoir
assassiné le Président</q>.
</p>
<p>McCone et ses adjoints sont aussi particulièrement inquiétés par le fait qu'il semble impossible de localiser
Nikita Khrushchev (chef du gouvernement soviétique) juste après l'assassinat, son absence de Moscou pouvant
indiquer qu'il se trouve dans un centre de commandement secret, se cachant d'éventuelles représailles américaines,
ou préparant une attaque des USA. <q>Il y avait une très grande tension concernant tous les indicateurs qui
pourraient étayer ce thème,</q> dira Helms, mais <q>il devint manifeste dans les 24 ou 48 h qui suivirent que ce
n'était pas le cas</q>. Les soviétiques apparaissaient plutôt choqués et craignant d'éventuelles représailles
américaines.
</p>
</section>
<section>
<h3>Assassiné à son tour</h3>
<p>Jack Ruby, un immigré tentant de réussir dans les affaires, est propriétaire d'une boîte de nuit du coin. Il
était dans de grandes difficultés financières, et porte sur lui un revolver pour protéger les importants montants
en liquide qu'il transporte régulièrement. Pro-Kennedy mais essentiellement apolitique (et n'ayant pas pris la
peine d'aller à la rencontre de Kennedy 2 jours plus tôt), il s'est gavé de pillules d'anti-dépresseurs <time>1963-11-23</time>.
Il décide de fermer son club pour le week end, mettant ses danseuses au chômage technique. L'un d'elle l'appele le
Le matin du <time>1963-11-24</time> pour de lui demander de lui verser 25 $ pour de la nourriture et son loyer.
</p>
<p>Oswald, lui, doit être transféré dans une prison voisine du comté à <time>1963-11-24 10:00</time>. On pense
d'abord le charger dans un véhicle blindé de la police, mais ce dernier s'abîme lorsqu'il tente de passer dans
l'entrée, à cause de climatiseurs fixés trop bas. On décide alors de l'escorter via la cave où se trouvent nombre
de journalistes, ce qui donne l'occasion de montrer qu'il n'a pas été battu par la police. <q>Lee, si quelqu'un te
tire dessus, j'espère qu'il sera aussi bon tireur que toi</q>, dit Leavelle à Oswald, espèrant ne pas être
touché par erreur par quelqu'un qui voudrait à son tour le tuer. <q>Personne ne va me tirer dessus,</q> répond
Oswald <span class="source">"<a href="https://www.nydailynews.com/news/national/jfk-assassin-article-1.1514569">Dallas
homicide Det. Jim Leavelle, captured in iconic image of Lee Harvey Oswald being shot, recalls investigation</a>", NY Daily News, 2013-11-17</span>.
</p>
<figure class="left side">
<img alt="Ruby se portant en avant pour tirer sur Oswald" src="/time/1/9/6/3/11/24/Oswald-Ruby.jpg">
<figcaption>Ruby se portant en avant pour tirer sur Oswald</figcaption>
</figure>
<p>Ruby, avec son chien favori, Sheba, dans la voiture, quitte son domicile à <time>1963-11-24 11:00</time> (<time>P1H</time>
après l'heure à laquelle Oswald aurait dû être transféré). Il a sur lui 2000 $. Il se rend au centre ville pour
verser l'argent à virer à sa danseuse puis, remarquant un petit attroupement à l'extérieur du poste de police, se
dirige vers celui-ci. Au moment où il arrive, un camion en train de monter la rampe vers le garage capte
l'attention du garde, et il se faufile pour entrer dans le sous-sol. Lorsque Oswald apparaît à <time>1963-11-24
11:21</time>, Ruby se porte en avant et lui tire dessus.
</p>
<figure class="right side">
<img alt="Oswald assassiné par Jack Ruby le 24" src="/time/1/9/6/3/11/24/Oswald-Ruby2.jpg">
<figcaption>Oswald, conduit par Leavelle en costume blanc, assassiné par Jack Ruby le 24<span class="source">Bob Jackson/AP</span>
</figcaption>
</figure>
<p>Interrogé sur les raisons de son geste, Ruby dira d'abord avoir voulu épargner à Jackie Kennedy le fardeau
d'avoir à témoigner au procès d'Oswald, puis invoquera un coup de folie passager. Il n'avait jamais rencontré
Oswald auparavant <span class="source">Commission Warren</span>.
</p>
</section>
</section>
<section>
<h2>Commission d'enquête</h2>
<p>Dans les jours qui suivent, <span class="people">Lyndon Baines Johnson</span> vice-président assumant une nouvelle
présidence, nomme une commission pour enquêter sur l'assassinat, dirigée par Earl Warren (président de la Cour
Suprême - <em lang="en">Chief Justice</em> - des Etats-Unis), et comprenant des membres tels que <span
class="people">Gerald Ford</span>, <span class="people">Allen Welsh Dulles</span> ou John J. McCloy (ancien haut
commissaire à la zone américaine de l'Allemagne occupée).
</p>
<p>Le président donne carte blanche à "Commission Warren", qui reçoit les pleins pouvoirs pour son enquête et, par
vote du Congrès, le droit d'enquêter sur l'assassinat aussi profondément que possible, avec la totale coopération du
FBI et des autres agences fédérales. Le gouvernement désigne aussi la Commission comme la seule à pouvoir enquêter
sur l'assassinat, préemptant ainsi toute enquête de Dallas ou de l'état du Texas.
</p>
<p><time>1963-12-04</time>, l'assassinat est reconstitué <span class="source">Sipa</span>.</p>
<p>Au nom de la commission, le FBI mène 25000 interviews, et le Secret Service 1550 autres. La Commission elle-même
recueille 552 témoignages, dont 94 lors d'auditions.
</p>
<section>
<h3>Ruby</h3>
<p>Après le procès qui l'a condamné, Jack Ruby est interrogé par Warren, le commissaire Ford et le procureur Arlen
Specter de la commission Warren à la prison du comté. Ruby rend un témoignage qui confirme ce qu'il a toujours
affirmé et exige même de refaire son témoignage sous contrôle d'un <a
href="/science/crypto/ufo/enquete/indice/temoignage/evaluation/Polygraphe.html">détecteur de mensonge</a> pour
prouver sa bonne foi. Sa condition mentale s'étant détériorée depuis sa condamnation, Ruby prend à part Warren et
Specter et leur confie un secret : il entend des voix venir des soubassements de la prison. Ce serait celles des
25 millions d'âmes juives éliminées par les partisans de la John Birch Society (une organisation radicale de
droite). Craignant pour sa vie, il exige qu'on le transfère à Washington (D.C.) pour témoigner.
</p>
</section>
<p><time>1964-09-24</time>, la commission remet un rapport de 27 volumes, contenant plus de 10 millions de mots,
concluant que Oswald a agit seul, tout comme Jack Ruby.
</p>
</section>
<section>
<h2>Théories de complot</h2>
<p>Même avant la remise du rapport, cependant, des <a href="/croyance/conspirationnisme">théories de complots</a> sont
émises et en quelques années sortent de premiers livres en critiquant les conclusions. La composition de la
commission d'abord, qui n'inclut presque que des responsables de Washington. A l'exception de Warren lui-même, tous
sont considérés comme étant plutôt à droite. Aucun d'entre eux n'a de compétence particulière en ballistique ou
médecine légale. L'implication de Dulles, ancien directeur de la <a href="/org/us/ic/cia">CIA</a>, comme le rôle
central de John Edgar Hoover, directeur du <a href="/org/us/ic/fbi">FBI</a> qui rassembla la plupart des
informations, parûrent suspects à certains. De plus, la Commission n'étant pas un procès, Oswald n'avait pas de
défense et sa culpabilité n'eut pas à être prouvée devant un jury.
</p>
<p>Le fait que l'assassinat de Kennedy ait semblé amorcer le début d'un changement rapide et désastreux dans la
politique des USA au Vietnam eveilla aussi des soupçons. Comme à l'origine de nombre de théories de conspiration, il
semble inconcevable qu'un événement aussi important que l'assassinat de Kennedy ait pu être accompli par un homme
solitaire et maladroitement armé d'une carabine commandée par correspondance : un événement provoquant tant de
conséquences devait nécessiter une conspiration aussi grande <span class="source">William Manchester</span> <span
class="source">Posner, Gerald: <em>Case Closed: Lee Harvey Oswald and the Assassination of
JFK</em>, 1993</span>. A la fin des années 1960s, l'avocat de la Nouvelle Orléans Jim Garrison fait fureur en
proclamant que l'assassinat est l'œuvre de 3 anti-castristes d'extrême-droite de la Nouvelle Orléans (une théorie
dépeinte dans le film "JFK" de Oliver Stone en 1991, lui aussi fortement critiqué <span class="source">Reitzes, Dave: "<a
href="https://www.jfk-online.com/jfk100menu.html">The
JFK 100 - One Hundred Errors of Fact and Judgment in Oliver Stone's JFK</a>"</span>). Dans les années 1970s, ces
"critiques" de Warren se comptent par centaines et, <time>1975</time>, nombre demandent une nouvelle enquête. Des
centaines de livres et articles paraîtront après les premiers efforts de Edward Jay Epstein, Mark Lane, Josiah
Thompson et Harold Weisberg. Un des plus proéminent et bizarre prétendra que le corps de Kennedy fit l'objet d'une
opération de pré-autopsie pour faire ne sorte que les balles paraissent être arrivées de l'arrière plutôt que du
devant, comme il le prétendait -- arguant que les coups fatals ne furent pas tirés du dépôt, mais de la "butte
herbeuse" d'où il était plus facile de s'enfuir <span class="source">Lifton, David S. (docteur en ingéniérie
de l'Université de Californie): <em>Best Evidence: Disguise and Deception in the Assassination of John F.
Kennedy</em> (900 pp. dont 30 pages de notes, 1981)</span>.
</p>
<p>De fait, Oswald ne semble pas avoir de réel mobile : il n'a jamais d'exprimé d'hostilité envers Kennedy et n'a fait
aucune revendication politique une fois capturé, mais à au contraire clamé être innocent. Le fait qu'il se soit à la
fois engagé dans les Marines et ait opté pour une carrière de marxiste vivant en Russie est aussi tellement suspect
qu'il semble étonnant qu'il ne soit pas un agent double ou du gouvernement. Beaucoup de critiquent pensent aussi que
Oswald n'avait pas le temps de descendre du 6ème étage du Dépôt avant que la police n'arrive. D'autres disent qu'il
n'aurait pas eu le temps de partir de sa pension et tuer Tippit dans le temps estimé de <time>P12M</time> à <time>P15M</time>.
D'autres prétendent que des preuves ont été fabriquées, comme les photographies de Oswald tenant la carabine dans
son jardin. Aucune transcription directe ne fut faite des déclarations de Oswald une fois arrêté, et à aucun moment
il n'eut un avocat. Enfin, la capacité de Ruby à pénétrer dans la cave du Q-G de la police avec un revolver chargé
au moment précis où Oswald sortrait devant des douzaines de policiers et journalistes TV, semble étonnante.
</p>
<p>Enfin, on dit que de ce jour jusqu'à aujourd'hui cette liste a disparu aussi mystérieusement que le cerveau de
Kennedy.
</p>
<section>
<h3>La "balle magique"</h3>
<figure class="left side">
<img alt="La trajectoire de balle magique selon les critiques" src="shot2-magic.jpg">
<figcaption>La trajectoire de balle magique selon les critiques, où les passagers sont droits sur leurs siège
</figcaption>
</figure>
<figure class="left side">
<img alt="La trajectoire de balle de l'explication officielle" src="shot2_official.jpg">
<figcaption>La trajectoire de balle de l'explication officielle, où le passager avant est légèrement tourné
</figcaption>
</figure>
<p>Comment se fait-il que la 2ᵉ balle tirée, qui traversa le cou de Kennedy de part en part, ne toucha pas le
passager assis à 2 pieds devant lui dans le siège avant ? En fait elle toucha bien John Connally, manquant de le
tuer aussi.
</p>
</section>
<section>
<h3>Autres tireurs ?</h3>
<figure class="right side">
<img alt="La photo de Moorman, censée montrer des personnages dépassant de la palissade"
src="/time/1/9/6/3/11/22/Moorman.jpg">
<figcaption>La photo de Moorman, censée montrer des personnages dépassant de la palissade</figcaption>
</figure>
<p>Quelques témoins (bien que non majoritaires) déclareront aussi que les tirs provenaient bien de la "butte
herbeuse" qui faisait face à la limousine de Kennedy. Ces quelques témoignages, ajoutés à l'idée que Oswald
n'aurait pas pu tirer 3 coups <time>P8S</time>, suggèrent chez certains critiques l'idée d'un 2ᵉ, voire d'un 3ᵉ
tireur, et l'on se met à les chercher sur les documents disponibles. Dans les années 1990s, Jack White et
Gary Mack déclarent voir dans une photo de Moorman 3 personnages dépassant de la palissade : le "badgeman" au
centre, "Gordon Arnold" à sa gauche sur la photo, et "l'homme au chapeau rigide" (<em>hardhat man</em>) à droite.
</p>
<p>Nombre d'incohérences sont toutefois trouvées dans cette théorie : même en imaginant que telle ou telle forme
floue dans les feuillage serait un personnage, toutes font la même taille (plus petite que des adultes à cette
distance) alors que le personnage nommé "Gordon Arnold" qui se trouverait quant à lui derrière un mur de béton
devrait se trouver 15 pieds plus proche que les 2 autres <span class="source">"<a
href="https://jfkmurdersolved.com/badgeman.htm">The myth of Badgeman</a>"</span>.
</p>
</section>
<section>
<h3>Les 3 clochards</h3>
<p>Autour du moment de l'assassinat, 3 clochards sont arrêtés. réfutées par des experts fiables ou par "Posner" et
"Bugliosi".
</p>
</section>
<section>
<h3>L'homme au parapluie</h3>
<figure class="right side">
<img alt="L'étrange homme au parapluie sur le trajet présidentiel" src="/time/1/9/6/3/11/22/umbrella-man.jpg">
<figcaption>L'étrange homme au parapluie sur le trajet présidentiel</figcaption>
</figure>
<p><time>1967-12</time> est remarqué dans les films de l'assassinat un homme tenant un parapluie (<em>the
"umbrella man"</em>) se tenant juste devant l'endroit où un tir touche le président <span class="source">Updike, John: "<a
href="https://www.newyorker.com/archive/1967/12/09/1967_12_09_051_TNY_CARDS_000289475">The
Talk to the Town</a>", The New Yorker, 1967-12-09</span>. Cette coïncidence, ajoutée au fait qu'il ne pleuvait pas
en cette belle journée, suscitent nombre de suspicions, et l'on se met à imaginer un système de parapluie
dissimulant un lanceur de "fléchette" qui aurait pu toucher Kennedy au cou.
</p>
<p>demande à l'homme au parapluie de se faire connaître et d'expliquer ce qui intrigue tant de gens. Un certain
Louie Steven Witt se présente pour témoigner <time>1978</time>, expliquant qu'il possède toujours le parapluie,
ne savait pas qu'il avait fait l'objet de controverses, et que son geste était une protestation contre l'attitude
du père de Kennedy qui avait soutenu Chamberlain et sa politique d'appaisement avec les nazis. Chamberlain portait
effectivement souvent un tel parapluie et dans les années 1930s, le parapluie fut utilisé comme symbole de
l'attitude modérée. Kennedy, qui avait écrit une thèse sur l'apaisement alors qu'il était à Harvard <span
class="source">Kennedy, J. F.: "Why England Slept"</span>, aurait pu reconnaître un tel symbole, d'autant
qu'il fut déjà utilisé pour en signe de protestation contre lui lors de l'édification du mur de Berlin, et qu'un
groupe d'écoliers avait expédié un tel parapluie, libellé "Chamberlain" à la Maison Blanche.
</p>
<p>Outre la performance de tir dans la gorge avec un tel appareillage, être le seul homme avec un parapluie pour
réaliser un assassinat n'aurait pas été très discret. Se faire connaître par la suite non plus.
</p>
</section>
<section>
<h3>Témoins assassinés ?</h3>
<p>Des critiques de la thèse officielle ont régulièrement affirmé que plus d'une centaine de témoins et autres
personnes liées à l'assassinat étaient <q>mortes mystérieusement</q>. Posner examina chacune de ces morts
supposées et montra qu'aucune n'était réellement mystérieuse. Posner fit aussi remarquer que pas un seul critique
du rapport Warren n'était mort mystérieusement. Egalement réfuté par Bugliosi.
</p>
<p>Ruby, quant à lui, meurt <time>1967-01-03</time> (avant la tenue d'un nouveau procès au Parkland Memorial),
d'une embolie pulmonaire consécutive à un cancer avancé qui s'est étendu au foie, aux poumons et au cerveau.
</p>
</section>
<section>
<h2>Bannister, Ferrie & Shaw</h2>
<p>A l'été <time>1966</time>, suite à une conversation qu'il a eue avec le sénateur Russell Long (fils de Huey P.
Long), le procureur de district Jim Garrison entreprend, en secret, une enquête sur l'assassinat sous le nom de
code de <q>affaire Smith</q>. L'enquête est révélée à la mi-<time>1967-02</time>, quand la journaliste Rosemary
James publie une information selon laquelle le bureau de Garrison a dépensé 8000 $ de fonds publics pour effectuer
des voyages dans le cadre d'une enquête sur l'assassinat de JFK.
</p>
<p> Malgré le décès, <time>1967-02</time>, du principal suspect de l'enquête, David Ferrie, Garrison ne lâche pas
prise, notamment à la suite des révélations de Perry Russo (1941-1995).
</p>
<p> Le <time>1967-03-01</time>, Garrison fait arrêter Clay Shaw, un homme d’affaires connu originaire de La
Nouvelle-Orléans. Il l'accuse de complicité dans l'assassinat de JFK et d'être membre de la CIA, laquelle avait
tenté d’accuser Lee Harvey Oswald.
</p>
<p>Après des mois de batailles juridiques entre Shaw et le bureau de Garrison, la Cour suprême des États-Unis statue
le <time>1967-12-19</time> que Shaw doit subir son procès qui a lieu <time>1969-01-29</time>. Shaw est acquitté
par un jury, <time>1969-03-01</time>.
</p>
</section>
<p>Ruby meurt <time>1967</time>.</p>
<p>Les coupables alternatifs les plus souvent théorisés sont :</p>
<ul>
<li>une conspiration de droite au sein du gouvernement, incluant souvent la <a href="/org/us/ic/cia">CIA</a>, Hoover
et Lyndon Johnson
</li>
<li>une conspiration de dissidents de droite extérieurs au gouvernement (agents "voyous" de la <a
href="/org/us/ic/cia">CIA</a>, le magnat du pétrole de droite du Texas H.L. Hunt, des groupes internationaux
d'extrême-droite)
</li>
<li>des groupes castristes de gauche</li>
<li>la mafia, furieuse que Kennedy ait lancé une guerre contre le crime organisé.</li>
</ul>
<p>Dans certains scenarios, des membres de ces groupes coopèrent. Par exemple, la mafia et les cubains anti-castristes
(la mafia perdit ses casinos lucratifs en Havane lorsque Castro arriva au pouvoir en 1959). Au fil des années, c'est
probablement la mafia qui a été la plus citée comme candidate chez les théoriciens d'une conspiration contre
Kennedy.
</p>
<p>Une autre théorie peu citée, bien que dans le rapport Warren (p. 314), est que Oswald ait en fait voulu viser non
pas Kennedy mais Connaly, au 1er rang. Outre le fait que Connely fut celui qui le déchut des reserves des Marines,
ce dernier se rapprochait plus des "facistes" que Oswald voulait tuer : à la droite des démocrates, il finit par
rejoindre le Parti Républicain. Enfin, lorsque Marina Oswald fut avertie de l'assassinat, elle pensa d'abord que son
mari <q>tirait sur Connally plutôt que Kennedy</q>.
</p>
</section>
<span class="source">documents de la Chambre des Représentants < Posner, Bugliosi < Joffrin, Laurent: "<a
href="https://tempsreel.nouvelobs.com/laurent-joffrin/20131125.OBS6835/jfk-pour-affirmer-qu-il-y-a-un-complot-il-faut-des-preuves.html">JFK
: pour affirmer qu’il y a un complot, il faut des preuves</a>", Nouvel Observateur, <time>2013-11-25
13:19</time></span>
<span class="source">Joffrin, Laurent: "<a
href="https://tempsreel.nouvelobs.com/laurent-joffrin/20131125.OBS6835/jfk-pour-affirmer-qu-il-y-a-un-complot-il-faut-des-preuves.html">Kennedy
tué : oui, Oswald était le seul tireur</a>", Nouvel Observateur, <time>2013-11-25 13:19</time></span>
<span class="source">Joffrin, Laurent: "<a
href="https://tempsreel.nouvelobs.com/laurent-joffrin/20131125.OBS6835/jfk-pour-affirmer-qu-il-y-a-un-complot-il-faut-des-preuves.html">50
ans après l'assassinat de Kennedy : quel complot ?</a>", Nouvel Observateur, <time>2013-11-25 13:19</time></span>
<span class="source">Quivy, Vincent: "<a
href="https://tempsreel.nouvelobs.com/laurent-joffrin/20131125.OBS6835/jfk-pour-affirmer-qu-il-y-a-un-complot-il-faut-des-preuves.html">Qui
n'a pas tué John Kennedy ?</a>", Seuil, <time>2013-11-25 13:19</time></span>
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