croyance/divin/theisme/mono/livre/christ/index.html
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<title>Christianisme</title>
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<figure class="right">
<figcaption>Exemples de christianismes</figcaption>
<ul>
<li><a href="catho">Catholique Roman</a></li>
<li>Orthodoxe</li>
<li>Protestantisme</li>
<li>Restaurationnistes
<ul>
<li>Mouvement de restauration américain</li>
<li>Adventisme</li>
<li><a href="mormon">Mormonisme</a></li>
<li>Témoins de Jéhovah</li>
</ul>
</li>
<li><a href="spirit">Spiritualisme</a></li>
</ul>
</figure>
<p>Le christianisme est une famille de <a href="../../../..">religions</a> croyant au <strong>Christ</strong>.
</p>
<p>Comme la plupart des <a href="../../../..">religions</a>, il défend le <a
href="/croyance/divin/theisme/Creationnisme.html">créationnisme</a>, selon une interprétation plus ou moins littérale
de la <a href="/croyance/divin/theisme/mono/livre/bible/01">Genèse</a>.
</p>
<section>
<h2>Société</h2>
<section>
<h3>Esclavagisme</h3>
<p>Pour la plupart des auteurs chrétiens, l’homme étant esclave de Dieu, il peut aussi être esclave des hommes.
L’obtention du salut pour les esclaves est considérée comme de première importance par les théologiens, à l’instar
du jésuite espagnol Alonso de Sandoval au XVIe siècle qui incite les esclaves à l’obéissance envers leur maître
s’ils veulent être sauvés.</p>
<p>À la fin du Moyen-Âge, il est désormais largement admis qu’un chrétien ne peut pas réduire en esclavage un autre
chrétien, fût-il un Slave hérétique. Cette conviction est appelée à jouer un rôle essentiel avec la colonisation
de l’Amérique, puis le début de la traite africaine. 40 ans après le débarquement de Christophe Colomb, le Pape
interdit ainsi l’esclavage des Amérindiens bien qu’ils n’appartiennent pas à la chrétienté : l'Eglise considère
que, soumis à la domination de rois chrétiens, ils sont en voie d’évangélisation.</p>
<p>Il en va différemment pour les populations d’Afrique subsaharienne qui sont païennes et vivent dans des Etats
indépendants. Même convertis après leur déportation en Amérique, les théologiens considèrent que, dans la mesure
où ils ont été acquis légalement comme esclaves sur les côtes d’Afrique, la traite et la servitude sont
"légitimes".</p>
<p>À partir du 18e siècle, on observe un recul de la place de l'argumentaire religieux dans les justifications de
l’esclavage, au profit d’un argumentaire relevant de l’utilitarisme (l’esclavage est un mal nécessaire) ou de
l’exceptionnalisme colonial, processus qui aboutit à l’affirmation de discours racistes. La seule justification
religieuse qui demeure est la malédiction de Cham : son père Noé aurait condamné tous les descendants de Cham
(considérés comme africains, ce que ne dit pas la Bible) à la <q>servitude éternelle</q> <span
class="source">Jean-Yves Grenier : "<a
href="https://www.liberation.fr/culture/livres/christianisme-et-esclavage-mi-dieu-mi-maitre-20210915_MPQ7ACCGEFESTKW6ZFXX5I7JCY/">«Christianisme et esclavage», mi-Dieu mi-maître</a>", Liberation,
2021-09-15</span>.</p>
<h3>Homosexualité</h3>
</section>
</section>
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