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<title>Startup</title>
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<p>"Jeune pousse" : entreprise en croissance initiale.</p>
<section>
<h2>Investissement</h2>
<p>La croissance des startups nécessite un financement généralement en plusieurs phases :</p>
<ol>
<li><b>pré-amorçage</b> (<i lang="en">pre-seed</i>) : cette phase est généralement constituée de ce qu’on appelle la
"<i lang="en">love money</i>", c’est-à-dire de l'argent injecté par vous ou vos proches. Une bourse ou une <i>subvention</i>
peut également faire l’affaire. Ce financement très précoce permet de lancer la boîte rapidement.</li>
<li><b>Amorçage</b> (<i lang="en">seed</i>) : 1er tour de table avec des investisseurs ou <abbr
title="Business Angels">BA</abbr> pour financer (100K€ à 700K€, voire plus pour du "seed+" exceptionnel) le
développement du concept et de vérifier la validation du marché à plus grande échelle. Généralement, ce
financement intervient après avoir trouvé les premiers clients et avoir créé au minimum un MVP. Il doit permettre
de lancer la "traction". Le taux de réussite de ces investissements est assez faible car le business est encore
peu mature. Exemples : Kima Ventures, <abbr title="Fonds Européen d’Investissement">FEI</abbr> de la <abbr
title="Banque Publique d'Investissement">BPI</abbr>.</li>
<li><b>Rentabilité</b> (série A) : Globalement, ce tour de table (500K€ à 3M€, souvent pour embaucher) intervient
après la validation du business plan. Des clients sérieux sont trouvés, l'idée semble vraiment trouver preneur et
on constate une certaine traction. L'objectif est alors de rendre le business viable et d'atteindre la rentabilité
: on parle de scalabilité. L'investissement sert à passer du mode <i lang="en">startup</i> au mode <i lang="en">scale-up</i>.
Généralement, c'est la phase où l'on tente de conquérir son marché national (atteindre une masse critique
d'utilisateurs), où l'on réfléchit à des expansions internationales. 2 idées principales sont à garder en tête :
1) Atteindre la masse critique pour atteindre la rentabilité et 2) Industrialiser le process pour atteindre la
rentabilité toujours. Il faut tout de même reconnaître que certaines startups comme Facebook, Instagram etc. bref
des startups grand public mettent plus l’accent pour atteindre une masse critique quelle que soit la rentabilité.
L'important est de devenir le plus gros acteur du marché très rapidement. Les investisseurs de la Série A voient
souvent leur capital dilué par l'arrivée de fonds de capital-risque./li>
<li><b>Série B</b> : Le but est de confirmer la série A : les actionnaires considèrent que vous avez bien géré le
capital investi, que les progrès de votre entreprise sont importants. La <i>traction</i> doit être encore
renforcée confirmer le succès. Cette scalabilité s’obtient souvent en série B par l'internationalisation du
business ou par le rachat de concurrents afin de faire des économies d'échelle. Elle peut aussi passer par des
intégrations verticales afin de mieux rationaliser les coûts et gagner en rentabilité. Exemple : fonds
d’investissement nationaux, voire internationaux (les BA se retirent).
</li>
<li><b>Série C</b> (pré-IPO) : Le financement à ce stade (de quelques dizaines de millions € à quelques centaines de
millions €) sert à s’imposer comme leader du marché, où à combattre des rivaux. Il faut continuer à croître les
plus rapidement possible en allant conquérir des parts de marché. Les fonds font des investissements conséquents,
car ils anticipent une introduction en bourse, une IPO. La sortie des investisseurs spéculatifs est proche et
c’est le moment où ils espèrent que leur cheval de course se transforme en licorne.</li>
</ol>
<span class="source">"<a
href="https://startuppers.club/fr/financement/phases-investissement-serie-a-serie-b-serie-c/">PHASES D’INVESTISSEMENT : SEED STAGE, SÉRIE A, SÉRIE B, SÉRIE C</a>", Startuppers Club, 2018</span>
</section>
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