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<title>GEPAN</title>
<!--#include virtual="/header-end.html" -->
<p>Le <i>Groupe d'Etude des Phénomènes Aérospatiaux Non-identifiés</i> doit en grande partie sa naissance à <span
  class="people">Claude Poher</span>, ingénieur au <a href="..">CNES</a> qui s'intéresse au phénomène ovni dans les <a
  href="/time/1/9/7">années 1970s</a>. D'abord seul dans son coin, il entame quelques travaux sur le sujet (des études
  statistiques notamment), puis commence à les diffuser, discutant avec ses collègues pour ouvrir les esprits.
  Compétent, convaincant, il est la bonne personne au bon moment pour participer à la réponse des autorités françaises à
  la vague d'observations qui fait rage à cette époque, <time>1974</time>. Cette année-là, dans une émission radio de
  <span
    class="people">Jean-Claude Bourret</span>, le Ministre de la Défense <span class="people">Robert Galley</span> admet
  l'intérêt scientifique du problème et indique la marche à suivre pour envoyer les rapports d'observation à Poher, au
  <a href="..">CNES</a>.
</p>
<p>La réponse officielle à un problème ovni qui se fait de plus en plus pressant va alors commencer ainsi à se
  structurer. <time>1975</time>, après une entente entre le ministre de l'Industrie et de la Recherche et les
  militaires, la <a href="../../dn/gendarmerie">Gendarmerie Nationale</a> est officiellement chargée de recueillir
  systématiquement tous les rapports d'observation d'ovni. Dans le milieu scientifique, Poher recueille les efforts
  propres à instituer un groupe officiel d'étude du phénomène ovni et soumet une proposition à la Direction Générale du
  <a href="..">CNES</a>. L'initiative est examinée. Poher use de tout son charisme pour convaincre et fait même jouer
  l'ensemble de ses relations, y compris auprès du Président de l'Assemblée Nationale de l'époque, Alain Poher. Après
  avoir passé des protocoles d'accord de collaboration avec la <a href="../../dn/gendarmerie">Gendarmerie</a> Nationale,
  l'Aviation Civile, l'Armée de l'Air et Météo-France, ainsi qu'après un rapport bienveillant de l'<a
    href="../../dn/ihedn">IHEDN</a>, la création du GEPAN est acceptée par le <a href="..">CNES</a>.
</p>
<section>
  <h2>Poher</h2>
  <p>C'est <time>1977-05-01</time> que le <a href="..">CNES</a> annonce officiellement la naissance du GEPAN pour <q>étudier
    prioritairement les phénomènes aérospatiaux que ses experts n'étaient pas parvenus à identifier </q>près du <abbr
    title="Centre Spatial de Toulouse"><span class="place" title="Centre Spatial de Toulouse">CST</span></abbr>, sous la
    direction de Poher.
  </p>
  <p>En fait pendant les 6 premiers mois Poher est seul avec une secrétaire pour classer les dossiers et répondre au
    courrier. Malgré l'aide de 4 ou 5 chercheurs bénévoles en France, il ne peut répondre à la demande d'enquêtes sur le
    territoire à la fin de la vague d'observations, et le manque de ressources se fait rapidement et cruellement sentir.
  </p>
  <section>
    <h3>Conseil scientifique</h3>
    <p><time>1977-09</time>, Poher tape du poing sur la table et demande un plus grand soutien du <a
      href="..">CNES</a>. <span class="people">Hubert Curien</span> l'autorise alors à faire appel au bénévolat de ses
      ingénieurs et consent à mettre en place un conseil scientifique du GEPAN. Le GEPAN, qui va être constitué d'une
      dizaine de scientifiques effectuant leur tâche à temps partiel, sera supervisé par ce conseil de 7 scientifiques
      de haut niveau qui devront se réunir tous les ans en moyenne pour évaluer le travail effectué et prodiguer
      conseils et recommandations.
    </p>
    <p>Parmi les membres de ce Conseil, on trouve :</p>
    <ul>
      <li>Hubert Curien, président du <a href="..">CNES</a></li>
      <li><span class="people">René Pellat</span>, du <a href="../../cnrs">CNRS</a>, directeur scientifique du <a
        href="..">CNES</a></li>
      <li><span class="people">Jean Gruau</span>, secrétaire de ce Conseil Scientifique, qui mène les débats</li>
      <li><span class="people">Guy Monnet</span>, astronome</li>
      <li>Roland Omnès, doyen de la faculté des sciences d'Orsay, spécialiste de cosmologie</li>
      <li>un ingénieur de météo France (très critique) <span class="source">Poher</span></li>
      <li>un magistrat, membre du Conseil Supérieur de la Magistrature <span class="source">[Poher] </span></li>
      <li><span class="people">Henri Faure</span> ? psychiatre/professeur de psychosociologie, qui sera le plus actif et
        désignera un chercheur de son laboratoire pour participer aux enquêtes sur le terrain
      </li>
      <li>le commandant <span class="people">Cochereau</span>, de la gendarmerie</li>
      <li>un représentant de la direction de l'armée de l'air</li>
      <li>un physicien, spécialiste des plamas, qui n'assistera en fait jamais aux réunions.</li>
      <li>André Weil</li>
      <li><span class="people">Jean-Pierre Rospars</span></li>
      <li><span class="people">Pierre Guérin</span> ?</li>
    </ul>
    <p>Curien et Bignier, directeur général du <a href="..">CNES</a>, adoptent une attitude neutre sur la question des
      ovnis. En revanche, le travail du GEPAN est soutenu par Gruau <span class="source">Bourdais, G.: IUR-4-25</span>.
      Un certain nombre de particuliers vont également participer aux activités du GEPAN, tels <span class="people">Christian PerrinDeBrichambaut</span>
      ou <span class="people">Thierry Pinvidic</span>, conseiller pour la documentation.
    </p>
    <p>Poher demande également la participation d'autres scientifiques intéressés par les ovnis, comme <span
      class="people">Jean-Pierre Petit</span> et <span class="people">Maurice Viton</span> du <a
      href="../../cnrs">CNRS</a>, qui ont déjà mené des expériences sur la <a
      href="/science/discipline/hard/nat/mat/phys/MHD.html">MHD</a>, une technologie candidate à la propulsion de
      certains ovnis. Mais le <a href="../../cnrs">CNRS</a> voit tout cela d'un très mauvais œil : certains d'entre eux,
      menacés de sanctions par leur direction scientifique, sont contraints à l'abandon et doivent rapidement prendre
      leurs distances avec le GEPAN <span class="source">Petit</span>.
    </p>
    <p>Au cours de sa 1ʳᵉ année d'existence, le GEPAN réalise des travaux <a
      href="/science/crypto/ufo/analyse/statistique">statistiques</a> sur plus de 300 rapports transmis par la
      Gendarmerie et procède à une vérification des études déjà conduites par <span class="people">Poher</span> à titre
      privé depuis <time>1974</time>, ainsi que travaux d'autres ufologues. En décembre, le travail est soumis à la 1ʳᵉ
      réunion du Conseil Scientifique. Le <time datetime="12-14"></time>, ce dernier approuve l'approche
      interdisciplinaire :
    </p>
    <blockquote>
      <p>Le Conseil Scientifique recommande la poursuite des activités du GEPAN dans le cadre du <a href="..">CNES</a>
        avec mission de coordonner la collecte des données à l'échelle nationale et de procéder à l'étude des données.
        Il recommande que des moyens suffisants soient dégagés pour remplir ces missions.
      </p>
    </blockquote>
    <p>Cependant, il suggère également l'amélioration de la récolte des cas, de la méthodologie de recherche, des
      procédures de sélection et d'analyse des données. Il invite le GEPAN à présenter un rapport plus complet à la
      prochaine réunion et suggère de ne pas publier les résultats :
    </p>
    <blockquote>
      <p>Le Conseil recommande de garder une grande vigilance quant à la diffusion et la publication des études et des
        résultats. Il sera consulté avant toute publication.</p>
    </blockquote>
    <p><time>1978-06</time>, le GEPAN soumet au Conseil un rapport semestriel en 5 volumes de plus de 500 pages. 3 de
      ces volumes sont consacrés à la description et à l'analyse de 11 cas d'un haut degré d'étrangeté, soumis à une
      nouvelle enquête très détaillée. Une explication n'est trouvée que dans 1 seul des cas. Sur 354 procès-verbaux
      transmis par la Gendarmerie et analysés à l'aide de procédures mécanisées, 25 % demeurent inexpliqués. La
      conclusion du GEPAN est qu'il s'agit de machines volantes d'origine inconnue. Le Conseil Scientifique exprime sa
      satisfaction quant au travail effectué, recommande de poursuivre ses activités et si possible d'impliquer les
      ufologues amateurs, afin de créer un réseau de recueil de données.
    </p>
  </section>
  <section>
    <h3>Dernière réunion</h3>
    <p><time>1978-09</time> les ufologues français recoivent, individuellement, une invitation à une réunion bipartite
      GEPAN / groupements privés. Si l'objectif officiel est de présenter le GEPAN aux ufologues, on annonce plus
      officieusement qu'il s'agit d'une sorte de test, pour déterminer avec qui le GEPAN serait le plus susceptible de
      collaborer.
    </p>
    <p>La rencontre a lieu près du <abbr title="Centre Spatial de Toulouse">CST</abbr>, où vient une centaine de
      personnes représentant plus de 40 associations. Poher présente la structure et les activités du GEPAN, auquel
      collaborent — outre le Directeur et la secrétaire — une cinquantaine de personnes du <a
        href="..">CNES</a>, divisés en 7 groupes de travail (intervention rapide, prélèvement de traces, alarmes radars,
      évaluation des cas, archives nationales, codification et <a
        href="/science/crypto/ufo/analyse/statistique">statistiques</a>, simulateur optique SIMOVNI).
    </p>
    <p>Le GEPAN demande alors leur collaboration aux ufologues pour signaler des cas et propose d'instituer des cours de
      formation pour les enquêteurs. Il offre également de fournir des filtres de diffraction pour les appareils de
      photographie, afin d'organiser un réseau de surveillance nocturne du ciel. Dans l'ensemble, les ufologues français
      sont plutôt enthousiastes, à l'exception des 2 extrêmes de l'aile anti-scientifique et cultiste (<span
        class="people">Jimmy Guieu</span>, <span class="people">Jean-François Gille</span>) qui parle de fanfaronnade et
      de nouveau <a href="/org/us/university/colorado/projet/condon">Rapport Condon</a>, et de néo-sceptiques (<span
        class="people">Michel Monnerie</span>, Barthel et Brucker) qui attaquent lourdement les <em>modus operandi</em>
      pro-ovnis du GEPAN dans les pages de la revue <em>Science & Vie</em>.
    </p>
    <p><span class="people">Poher</span> en profite pour annoncer son départ du GEPAN, dont le Conseil Scientifique ne
      le laisse pas publier librement les résultats des recherches.
    </p>
  </section>
</section>
<section>
  <h2>Esterle</h2>
  <p>C'est alors l'ingénieur mathématicien <span class="people">Alain Esterle</span> qui est placé à la tête du GEPAN. À
    partir de <time>1979</time>, celui-ci promeut une activité intense et tous azimuts : plusieurs recherches sur des
    cas à haut indice d'étrangeté (dont le plus fameux est l'enlèvement de <a
      href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Cergy">Cergy-Pontoise</a> cette année-là), l'élaboration d'un modèle
    épistéologique original, la participation à des conventions et rencontres ufologiques à l'étranger, la diffusion
    d'un fascicule de présentation des activités du GEPAN, un stand au salon de l'aéronautique du Bourget, de fréquentes
    interviews dans les journaux et à la télévision, et par-dessus tout, la publication des 2 premières Notes
    Techniques, disponibles également pour le grand public, dans lesquelles sont publiées les activités du groupe :
    création d'archives nationales, techniques d'évaluation des cas, codes mécanographiques, <a
      href="/science/crypto/ufo/analyse/statistique">statistiques</a> élémentaires sur les rapports d'observation
    transmis par la gendarmerie. Cependant, à la différence de son prédécesseur, <span class="people">Esterle</span>
    refroidit les rapports avec les <a href="/people/ufologues.html">ufologues</a> privés et, petit à petit, ceux-ci
    commencent à manifester de la défiance envers l'organisme.</p>
  <p>C'est à ce début de l'ère <span class="people">Esterle</span> que le financement des travaux <a
    href="/science/discipline/hard/nat/mat/phys/MHD.html">MHD</a> de <span class="people">Jean-Pierre Petit</span>
    arrive à sa fin. <span class="people">Petit</span> contacte alors <span class="people">Esterle</span>, en lui
    présentant ses idées : il adresse au GEPAN un rapport de 200 pages, intitulé <i>Perspectives en
      MagnétoHydroDynamique</i>, contenant une masse d'idées "brutes". Le GEPAN va alors se révéler sous un autre aspect
    : celui d'une structure captant les idées et les travaux scientifiques du secteur civil au profit des militaires.
    Esterle transmet le rapport de Petit à la Direction Générale du <a
      href="..">CNES </a> et à la <a href="../../dn/DRET.html">DRET</a>, l'organisme de la recherche de l'armée, par
    l'intermédiaire du général Rouvillois et de <a href="/people/p/PayanGilbert/index.html">Gilbert P.</a>, qui
    s'intéresse toujours aussi activement aux ovnis.</p>
  <p>Cependant Petit inquiète et semble peu contrôlable. Alors qu'il aurait pu se rendre indispensable en ne
    communiquant pas sur ses travaux, il vient de donner ses idées au GEPAN et les organismes militaires qui se trouvent
    derrière. Ceux-ci, pensant que les idées de Petit suffisent, décident de se passer de ses services. Il suffit de
    trouver des scientifiques un peu coûtumiers du domaine pour appliquer tout cela. Cependant, personne n'est
    véritablement compétent en <a href="/science/discipline/hard/nat/mat/phys/MHD.html">MHD</a> : ni au <a
      href="..">CNES</a>, ni sans doute au sein de la recherche militaire elle-même. N'oublions pas que la France est
    restée hors-jeu pendant plus de 10 années, et que Petit a été le seul à poursuivre des recherches sur le sujet dans
    ses caves successives. De plus le GEPAN a un peu "la bride sur le cou" et est peu contrôlé : il n'a pas de statut
    bien défini et fonctionne "comme un département", faute d'avoir pu être intégré comme le service d'un département
    existant.
  </p>
  <p>Esterle embauche alors Bernard Zapoli, un jeune chercheur élève de Petit pour s'occuper à Toulouse des recherches
    sur la <a href="/science/crypto/ufo/glossair.html">MHD</a>. À cette époque où l'organisme monte en puissance et se
    voit attribuer des financements vertigineux par le <a href="..">CNES</a> — portant le nombre de permanents de 2 à 10
    personnes à plein temps — Esterle passe des contrats avec 2 laboratoires de Toulouse, dépendant du <a
      href="/org/eu/fr/dn/onera/cert">CERT</a> : en particulier le <a href="/org/eu/fr/dn/onera/cert/dermo">DERMO</a>,
    dirigé à l'époque par le professeur Thourel et très lié avec l'armée, est chargé de concrétiser une des idées
    trouvées dans le rapport de Petit. Il s'agit de l'extension d'une de ses expériences réussies <time>1976</time>.
    Toujours présent et toujours discrètement, <span class="people">Gilbert Payan</span> patronne dans l'ombre ce
    nouveau projet. Cependant l'équipe toulousaine subit un échec, 10 ans après l'équipe que Valensi avait, à l'IMFM,
    mis sur l'idée que Petit avait su, lui, concrétiser expérimentalement avec brio. Les idées de Petit ne sont pas
    "piégées", mais la <a href="/science/discipline/hard/nat/mat/phys/MHD.html">MHD</a> qui est une discipline
    déconcertante, pleine de chausse-trappes et requiert des masses de connaissances annexes, de l'imagination, du
    talent.
  </p>
  <p>Henri Bondar, un jeune ingénieur militaire, est appelé à la rescousse. Découvrant qu'il s'agit d'un véritable
    pillage scientifique, choqué, il prévient Petit et lui remet en mains propres le rapport qui décrit la gabegie menée
    par Zappoli et Esterle un an plus tôt. Il paiera fort cher cette réaction d'honnêteté intempestive. En attendant
    Petit est furieux et considère que s'il avait été au cours de ces recherches, il aurait pu résoudre en quelques
    jours les problèmes auxquels Zappoli a été confronté <span class="source">Petit, J.-P.: 1990, p. 90</span>. Il
    décide alors de faire éclater le scandale et publie dans la revue <i>OVNI-Présence</i> des extraits du rapport. En
    couverture, on peut lire "GEPAN : une manip' de trop". Le <a href="..">CNES</a> craint le scandale. Il n'est pas
    dissout, mais mis en sommeil, sous la direction à <span class="people">Jean-Jacques Velasco</span>, un collaborateur
    d'<span class="people">Esterle</span> au GEPAN. Ce dernier comme Zappoli disparaissent dans des placards et on
    n'entendra plus parler d'eux, pas plus que de <span class="people">Poher</span>.</p>
  <p>Un membre du conseil scientifique, Christian Perrin de Brichambaut, n'accepte pas cette mise à la trappe, après une
    douzaine de réunions de ce conseil et réclame une ultime convocation, avant dissolution. Il effectuera plusieurs
    démarches auprès du <a href="..">CNES</a> (reproduction de ces courriers dans <span class="source">Petit 1990, pages 127 à 132]</span>
    mais n'obtiendra jamais satisfaction.
  </p>
  <section>
    <h3>Rapports</h3>
    <p>A la fin de <time>1983-03</time>, les Notes Techniques comptent en tout 18 exemplaires :</p>
    <section>
      <h4>Notes techniques</h4>
      <ol>
        <li>
          <a href="/time/1/9/7/9/10/29/NT1">Analyse du problème du pré-traitement des données</a> (techniques
          d'expertise, règles de codage, rapport d'études statistiques par Paul Legendre, réflexion sur les principes du
          prétraitement, étude des problèmes liés à la création d'un fichier informatique par <span class="people">Jean-Pierre Rospars</span>,
          méthodes de traitement de l'information appliquées aux phénomènes ovni) (<time>1979-10-29</time>)
        </li>
        <li>
          <a href="/time/1/9/8/0/04/21/NT2">Etude comparative des résultats statistiques élémentaires relatifs aux
            observations de phénomènes aérospatiaux non identifiés</a> (<time>1980-04-21</time>)
        </li>
        <li>
          <a href="/time/1/9/8/1/04/27/NT3_GEPAN">Méthodologie d'un problème - Principes & Applications (Méthodologie -
            Isocélie - Information)</a> (<time>1981-04-27</time>)
        </li>
        <li>
          <a href="/time/1/9/8/2/03/25/NT4">Recherche statistique d'une typologie des descriptions de phénomènes
            aérospatiaux non identifiés</a> (<time>1981-03-25</time>)
        </li>
        <li><a href="/time/1/9/8/1/03/30/NT5_GEPAN">Compte rendu de l'enquête n° 79/03</a> (<time>1981-04-30</time>)
        </li>
        <li>
          <a href="/time/1/9/8/1/03/31/NT6_GEPAN">Enquête n° 79/07, "À propos d'une disparition"</a>
          (<time>1981-03-31</time>)
        </li>
        <li>
          <a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/nt7.php">Compte rendu de l'enquête n° 79/05, "À propos d'une
            rencontre"</a> (<time>1981-04-27</time>)
        </li>
        <li><a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/nt8.php">Enquête n° 79/06</a> (<time>1981-10-26</time>)</li>
        <li>
          <a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/nt9.php">La magnétohydrodynamique, état de l'art et premières
            expériences probatoires d'application propulsive</a> (<time>1981-11-17</time>) - Sur la <a
          href="/science/discipline/hard/nat/mat/phys/MHD.html">MHD</a></li>
        <li>
          <a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/nt10.php">Les phénomènes aérospatiaux non-identifiés et la
            psychologie de la perception</a> (14 Décembre 1981)
        </li>
        <li><a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/nt11.php">Enquête n° 81/02</a> (8 Mars <a
          href="/time/1/9/8/2">1982</a>)
        </li>
        <li><a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/nt12.php">Enquêtes n° 81/07 et 81/09</a> (5 Mai <a
          href="/time/1/9/8/2">1982</a>)
        </li>
        <li>
          <a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/nt13.php">Recherche statistique d'une typologie
            identifiée/non-identifiée</a> (26 Novembre <a href="/time/1/9/8/2">1982</a>)
        </li>
        <li><a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/nt14.php">Mini-enquêtes en 1981 et 1982</a> (21 Janvier 1983)
        </li>
        <li>
          <a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/nt15.php">Recherche de stéréotypes : dessine-moi un ovni, par
            Philippe Besse et Manuel Jimenez</a> (10 Février 1983)
        </li>
        <li><a href="/time/1/9/8/3/03/01/NT16">Enquête 81/01</a> (<time>1983-03-01</time>) sur l'analyse du cas avec
          traces au sol de <a href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/TransEnProvence">Trans-en-Provence</a> (1981),
          qui ranime l'enthousiasme des ufologues privés envers le GEPAN, eu égard aux conclusions positives sur la
          nature inconnue de l'objet observé.
        </li>
        <li><a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/nt17.php">Enquête n° 86/06</a> (21 Mars 1983) - Cas de l'<a
          href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Amarantes">Amarante</a> (1982)
        </li>
        <li>
          <a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/nt18.php">Système d'acquisition et d'analyse de spectres
            photographiques, le point sur l'utilisation des réseaux de diffraction</a> (15 mars 1983) par <span
          class="people">François Louange</span>.
        </li>
      </ol>
    </section>
    <section><h4>Notes d'Information</h4>
      <ol>
        <li>
          <a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/ni1.php">Observations de phénomènes atmosphériques anormaux en URSS -
            Analyse statistique</a> - M. Guindilis, Menkov & Petrovskaia. Publié sur décision du Département de Physique
          générale et d'Astronomie du Présidium de l'Académie des Sciences d'URSS en 1979. Page 50, il est dit : <q> il
          est nécessaire de réfléchir soigneusement à la question d'une organisation d'observations avec des instruments
          spéciaux (...) à notre avis, le stockage actuel des observations des données soviétiques et étrangères
          justifie l'organisation d'études </q>(15 Février 1980)
        </li>
        <li>
          <a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/ni2.php">Les études de phénomènes aérospatiaux non identifiés aux USA
            - 1ʳᵉ partie </a> (<a href="/time/1/9/8/3/06/20/SmithMarcia_UfoEnigma/index_fr.html">L'Enigme des ovnis </a>
          - <a href="/people/s/SmithMarciaS">Martia S. Smith</a> - 9 Mars 1976) <strong> </strong>(2 Octobre 1981)
        </li>
        <li>
          <a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/ni3.php">Les études de phénomènes aérospatiaux non identifiés aux USA
            - 2ᵉ partie - les premières études officielles</a> (4 Novembre 1981)
        </li>
        <li>
          <a href="https://www.ldi5.com/ovni/sepra/ni4.php">Les études de phénomènes aérospatiaux non identifiés aux USA
            - 3ᵉ partie - la fin des recherches officielles</a> (29 septembre 1981). On peut lire p. 36 : <q>(...) nous
          pensons (Dr <a href="/people/c/CondonEdwardU">Condon</a>) que tout scientifique, nanti de la formation et de
          la compétence requises, présentant un programme d'études déterminé et clairement défini, devrait être soutenu.</q>
        </li>
      </ol>
    </section>
    <section>
      <h4>Documents de Travail</h4>
      <ol>
        <li>...</li>
        <li><a href="/org/eu/fr/cnes/gepan/DT2">Éléments d'études sociologiques</a></li>
        <li>Zappoli, Bernard: <em><a href="/time/1/9/8/1/10/28/Zappoli_ProgrammeDeRecherches1981-1982_GEPAN">Programme
          de Recherches 1981/1982</a></em>, <time>1981-10-28</time>
        </li>
        <li><a href="/people/e/EsterleAlain">Esterle, A.</a>: <a
          href="/time/1/9/8/1/12/18/Esterle_ResultatsEtPerspective_GEPAN"><em>L'étude des phénomènes aérospatiaux
          non-identifiés - 1977/1981 : résultats et perspectives</em></a>, <time>1981-12-18</time>
        </li>
      </ol>
    </section>
    <section>
      <h4>Autres</h4>
      <ul>
        <li>Poher, C.: <a href="/time/1/9/7/7/06/23/Poher_OrdreGrandeurSourceLumineuseAPartirPhoto_GEPAN"><em>Un exemple
          d'analyse de clichés d'ovni : l'étude des photographies de McMinnville (USA)</em></a>, CT/GEPAN, 7 juin 1977
        </li>
        <li>Poher, C.: <a href="/time/1/9/7/7/06/23/Poher_OrdreGrandeurSourceLumineuseAPartirPhoto_GEPAN"><em>Détermination
          de l'ordre de grandeur de la puissance d'une source lumineuse à partir de l'examen de clichés
          photographiques</em></a>, CT/GEPAN, Toulouse, le 23 juin <a href="../../..">1977</a></li>
        <li>
          <a href="/time/1/9/8/1/10/IndependanceEntreTemoins_GEPAN"><em>Elaboration d'indicateurs d'indépendance entre
            témoins, dans le cas d'observations d'ovni</em></a>, octobre 1981
        </li>
      </ul>
    </section>
  </section>
  <p>Au cours de ces 5 premières années, le GEPAN a développé des méthodes scientifiques de collecte et d'analyse de
    données indépendantes. Les données observables sont constituées par :
  </p>
  <ul>
    <li>le témoin (aspects physiologiques, psychologiques, etc.)</li>
    <li>son témoignage (déposition, enregistrements écrits, oraux, etc.)</li>
    <li>l'environnement psychosocial (contexte social, culturel, paradigme, action des médias, etc.)</li>
    <li>l'environnement physique (traces au sol, enregistrements, photos, conditions météorologiques, astronomiques,
      etc.)
    </li>
  </ul>
  <p>Le GEPAN aura également effectué des recherches effectuées dans le cadre des statistiques différentielles, pour
    définir des caractéristiques typologiques du phénomène, la définition des principes méthodologiques et à l'étude du
    rôle des médias de masse, ainsi que des expériences de propulsion <a
      href="/science/discipline/hard/nat/mat/phys/MHD.html">MHD</a> et la psychologie des perceptions sensorielles.
  </p>
</section>
<section>
  <h2>Velasco</h2>
  <p><time>1983</time>, le GEPAN ne correspond donc clairement plus à l'image que le <a href="..">CNES</a> souhaite
    donner de ses services. Plutôt que de risquer une confrontation ouverte avec le public et les médias
    traditionnellement assez attachés aux ovnis, les autorités choisissent la douceur. Après avoir subi de vives
    critiques — l'organisme s'avère extrêmement prudent sur la réalité des ovnis ce qui irrite nombre d'ufologues —
    qu'il considère comme injustifiées, une réforme du groupe est menée. Le Conseil Scientifique ne se réunit plus et le
    nouveau directeur, <span class="people">Jean-Jacques Velasco</span>, n'a plus de comptes à rendre à qui que ce soit,
    hormis sa hiérarchie. Sous sa direction le GEPAN, mis à part quelques interviews télévisées, tient un profil bas.
  </p>
  <p>A partir de 1984, les fonds alloués au <a href="..">CNES</a> subissent de larges coupes, et le GEPAN entre en phase
    de sommeil : non seulement le Conseil Scientifique n'est plus convoqué, mais les Notes Techniques ne sont plus
    publiées, pas plus que les résultats des recherches et des études.</p>
  <p>En France, les cris d'alarme des ufologues hostiles au GEPAN se multiplient. Même le milieu scientifique manifeste
    de l'ostracisme : <time>1988-07</time>, la revue <i>Science et Nature</i> conteste l'existence-même du GEPAN, vu les
    maigres résultats obtenus en 11 ans.</p>
</section>
<section>
  <h2>SEPRA</h2>
  <p><time>1988-11</time> une lettre d'information du <a href="..">CNES</a> annonce la cessation d'activité du GEPAN qui
    est remplacé par le <a href="../sepra">SEPRA</a>, au sein de la Direction des Systèmes Opérationnels (Département
    Sciences). Le nom change, mais l'organigramme est maintenu (2 personnes à temps plein : le directeur <span
      class="people">Velasco</span> et une secrétaire). À partir de ce moment cesse officiellement toute activité de
    divulgation (en particulier la publication de Notes Techniques qui ne sont plus accessibles au public), le Conseil
    Scientifique est supprimé et les objectifs sont modifiés : suivre les rentrées atmosphériques des satellites ;
    recueillir et pré-élaborer des informations sur les phénomènes aérospatiaux non-identifiés, en organisant des
    recherches, mettant les données à disposition des entités de recherche qui souhaitent les utiliser, dans le cadre
    éventuel d'une coordination d'études inter-disciplinaires.</p>
  <p><time>1990</time> <span class="people">Jean-Pierre Petit</span> attaque violemment le GEPAN dans son livre <i>Enquêtes
    sur les OVNI</i> : selon lui, la création-même du GEPAN n'aurait été dès le début qu'un paravent destiné à
    tranquiliser l'opinion publique et consentir à un groupe militaire secret la récolte et l'étude des cas les plus
    intéressants et développer des applications pratiques, comme la propulsion <a
      href="/science/discipline/hard/nat/mat/phys/MHD.html">MHD</a> (la grande passion de Petit) et l'utilisation de
    micro-ondes comme arme.
  </p>
</section>
<span class="source">UFO-Revue Information Ufologique n° 11 juillet 1992 (c) CISU Roussel 1994</span>
<span class="source"><em><a href="https://www.cufos.org/gepan.pdf">From GEPAN to SEPRA - Official UFO studies in
        France</a></em> par <a href="/people/b/BourdaisGildas">Gildas
        Bourdais</a> (IUR 4-25), traduit <a
  href="https://web.archive.org/web/20080419083240/http://www.ufocom.org:80/pages/v_fr/m_articles/GEPAN_au_SEPRA.htm">Du
        GEPAN au SEPRA - Les études officielles sur les OVNIS en France</a> (UFOCom)</span>
<span class="source"><em><a href="https://home.nordnet.fr/%7Ephuleux/menaces.htm">Menace(s) sur le SEPRA ?</a></em> par Thibaut Canuti</span>
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