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<title>SEPRA</title>
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<p>C'est <time>1988-11</time> que le <em>Service d'Expertise des Phénomènes de Rentrée Atmosphérique</em> prend le
relais du <a href="../gepan">GEPAN</a>, situé à <span class="place" title="CNES, Toulouse">Toulouse</span>, et
toujours sous l'égide du <a href="..">CNES</a>. <span class="people">Jean-Jacques Velasco</span>, qui dirige le <a
href="../gepan">GEPAN</a> depuis <time>1983</time>, conserve la direction du SEPRA. C'est cependant une époque
totalement différente de celle du <a href="../gepan">GEPAN</a> que va connaître l'organisme, victime de sévères coupes
budgétaires : les activités du nouveau groupe ne sont clairement pas jugées prioritaires par le <a href="..">CNES</a>,
et les activités sont très réduites. Comme le signale une plaquette de présentation : l'objectif du SEPRA aujourd'hui
n'est plus d'engager lui-même des études scientifiques ...mais de prendre en compte... officiellement le suivi des
objets satellisés rentrant dans l'atmosphère. Les Notes Techniques sont arrêtées et il n'est plus dans l'attribution
du groupe d'informer le public.
</p>
<p>Un protocole, signé entre la <a href="../../DGAC.html">DGAC</a> et le <a href="..">CNES</a>, permet au SEPRA d'avoir
accès aux comptes-rendus d'observation d'ovnis rédigés par les équipages des compagnies aériennes nationales ou
étrangères. À cet effet, une fiche de compte rendu d'observation, établie conjointement par la <a
href="../../DGAC.html">DGAC</a> et le SEPRA, est tenue à la disposition des équipages auprès des centres de
contrôle aérien de l'Aviation civile et des compagnies aériennes. Par ailleurs, les conversations radio entre
l'équipage et le contrôle aérien sont systématiquement enregistrées et jointes au rapport circonstancié d'observation.
</p>
<p><time>1990-12</time> le SEPRA publie son 1er cas d'étude relatif à l'analyse d'une centaine de rapports, dus à <a
href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/5Novembre">l'observation d'un phénomène lumineux bien visible sur toute la
France dans la soirée du 5 novembre</a>, et officiellement causé par la <a
href="/science/crypto/ufo/enquete/meprise/rentree">rentrée atmosphérique</a> d'un étage de fusée russe.
</p>
<section>
<h2>Sortie des rentrées</h2>
<p>Malgré cette bourde en la matière, ce ne sera pas avant <time>2000</time> que le <a href="..">CNES</a> retire au
SEPRA le domaine des rentrées atmosphériques, dont l'Acronyme signifie désormais officiellement <em>Service
d'Expertise des Phénomènes Rares Aérospatiaux</em>. Il ne faut plus s'occuper que des <a
href="/science/crypto/ufo/PAN.html">PAN</a>s.
</p>
</section>
<section>
<h2>Audit</h2>
<p><time>2001</time>, face à des pressions internes au <a href="..">CNES</a> pour supprimer le SEPRA, son directeur
général, Gérard Brachet, commande un <a href="/time/2/0/0/1/11/30/AuditSEPRA">audit</a> à <span class="people">François Louange</span>.
<q>La situation du SEPRA était difficile, et ses relations avec le département de la communication du <a href="..">CNES</a>
étaient mauvaises. Il y avait des pressions au sein de l'agence pour le supprimer</q>, se souvient ce dernier.
Louange interroge 33 personnalités, scientifiques (parmi lesquelles Gérard Mégie, le président du <a
href="../../cnrs">CNRS</a>, ou <span class="people">René Pellat</span>, haut-commissaire à l'énergie atomique),
militaires de haut rang, députés et journalistes. Pratiquement toutes ces personnalités estiment qu'il faut
poursuivre l'activité du SEPRA, ne serait-ce que parce qu'il existe une demande du public à ce sujet. Il vaut mieux
assurer une activité modeste sur le thème des ovnis, dit par exemple <span class="people">Pellat</span>, plutôt que
de laisser se développer toutes sortes de rumeurs. Et il existe un intérêt scientifique réel, souligne entre autres
Gérard Mégie, parce que de nombreux phénomènes atmosphériques restent mal compris. Dans son rapport remis à Gérard
Brachet, directeur général du <a href="..">CNES</a>, début <time>2002</time>, Louange recommande donc une
augmentation des moyens du SEPRA (un budget modeste de 140 000 €/an avec 3 permanents) pour poursuivre ses
enquêtes et pour communiquer. Cependant il tombe aux oubliettes : Brachet quitte le <a href="..">CNES</a> en
Septembre, et le nouveau président, Alain Bensoussan, ne cache pas son hostilité envers la poursuite des activités
du SEPRA. Toutefois, le rapport Louange est transmis au <a href="../../cnrs"> CNRS</a>, à l'Académie des sciences,
la <a
href="../../dn/gendarmerie">gendarmerie</a> ou encore à l'aviation civile. Les dirigeants de ces organismes
seraient pour la plupart favorables à participer à un comité scientifique du futur SEPRA <span class="source"><a
href="/time/2/0/0/2/11/20/OvnisLEtatDoitYConsacrerPlusDeMoyens_Figaro"><em>Le
Figaro</em>, 20 novembre 2002</a></span>.
</p>
</section>
<section>
<h2>Fermeture</h2>
<p>Début <time>2004</time>, le <a href="..">CNES</a> subit une nouvelle réorganisation. Le <time>2004-06-02</time>,
<em>Ciel & Espace</em> annonce : "Le CNES enterre les ovnis". <q>Il n'existe plus de service intitulé "SEPRA</q>,
mais Velasco reste <q>chargé de mission auprès du directeur adjoint de la DCT et a pour mission la veille sur les
phénomènes aérospatiaux rares</q>, déclare Arnaud Benedetti, directeur de la Communication Externe, de l'Education
et des Affaires Publiques du <a href="..">CNES</a> <span class="source"><span
class="people">Gutierez, Grégory</span> & Benedetti, Arnaud (directeur de la communication du <a
href="..">CNES</a>), "C'est officiel : le SEPRA n'existe plus !", <em>Ovniland</em>, jeudi 27 mai 2004.</span>
</p>
</section>
<p><time>2005-09</time> est nommé le successeur du SEPRA sous la forme du <a href="../geipan">GEIPAN</a>.
</p>
<span class="source"><span class="people">Canuti, Thibaut</span>: "<a
href="https://home.nordnet.fr/%7Ephuleux/menaces.htm">Menace(s)
sur le SEPRA
?</a>"</span>
<span class="source"><span class="people">Bourdais, Gildas</span>: "<a href="https://www.cufos.org/gepan.pdf">From
GEPAN to SEPRA - Official UFO studies in
France</a>", IUR 4-25, traduit "<a
href="https://web.archive.org/web/20080419083240/http://www.ufocom.org:80/pages/v_fr/m_articles/GEPAN_au_SEPRA.htm">Du GEPAN au
SEPRA - Les études officielles sur les OVNIS en
France</a>", <a href="../../../UFOCOM.html">UFOCom</a></span>
<span class="source">Nodé-Langlois, Fabrice, "<a href="/time/2/0/0/2/11/20/OvnisLEtatDoitYConsacrerPlusDeMoyens_Figaro">Ovnis
: l'État doit y consacrer plus de moyens</a>", <em>Le Figaro, </em>20 novembre 2002</span> <span class="source">Haït, Jean-François. "<a
href="https://ovniland.com/article.php3?id_article=13">Le CNES enterre
les ovnis</a>", <em>Ciel & Espace</em>, juin 2004</span>
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