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Summary

Maintainability
Test Coverage
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<title>Taverny (base militaire)</title>
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<p>Dans le Val-d'Oise (95), les carrières de gypse de Taverny et Bessancourt furent mises en exploitation en
  <time>1815</time>. Le début de leur utilisation à des fins militaires remonte à la 2de guerre mondiale. Disposant
  d'une grande superficie, d'une protection excellente et de la proximité du chemin de fer, elles sont idéales pour les
  Allemands qui s'y installent de <time>1941/1944</time> pour stocker du matériel (munitions notamment), puis comme
  centre de défense aérienne de la Luftwaffe, et enfin comme atelier de montage de <a
      href="/tech/aero/appareil/missile/v1">V1</a> et <a href="/tech/aero/appareil/missile/v2">V2</a>.
</p>
<section>
  <h2>Défense française</h2>
  <p><time>1946</time>, l'armée de l'air française utilise à son tour ces carrières comme entrepôt de matériel. À
    partir de <time>1955</time>, une réflexion a été faite pour le choix d'un site de commandement. Parmi un certain
    nombre, celui de Taverby est choisi. <time>1957</time>, le <a href="../../CODA.html">CODA<abbr
      title="Centre d'Opérations de la Défense Aérienne">CODA</abbr></a> est créé et s'installe à Taverny.
    <time>1961</time>,
    l'état-major du <abbr title="Commandement Air des Forces de Défense Aérienne">CAFDA</abbr> le rejoint. Enfin, en
    <time>1963</time>, le <abbr title="Commandement des Forces Aériennes Stratégiques">CFAS</abbr> et son <abbr
        title="Centre d'Opérations">COFAS</abbr> arrivent à Taverny, qui devient l'un des principaux centres de décision
    de la Défense.
  </p>
  <p>La <span class="place" title="Taverny (Val d'Oise)">base aérienne 921</span> occupe une surface de 43,6 ha et est
    décomposé en 3 zones :
  </p>
  <ol>
    <li>une "zone haute", composée d'antennes (une <em>Zone Militaire Sensible</em> ou <em>ZMS</em>, où le tir sur
      d'éventuels intrus est autorisé après sommations)
    </li>
    <li>une "zone de vie" (une <em>Zone Protégée</em>)</li>
    <li>une "zone souterraine" de 15 ha (une <em>ZMS</em>). Cette dernière, décomposée en différentes parties, les plus
      profondes étant les plus mystérieuses, est incluse dans l'ancienne carrière de gypse (carrière souterraine et sans
      doute exploitée par un système de chambres et piliers) ce qui facilite la protection face aux principales menaces.
      L'exploitation du gypse se fait toujours, mais l'entrée est à l'opposé de celle de la base et, bien entendu, cette
      partie est isolée de la partie militaire.
    </li>
  </ol>
  <figure class="right side">
    <img alt="L'entrée de la 'zone haute' de la base de Taverny, vue de l'intérieur" src="Taverny_Entree.gif">
    <figcaption> L'entrée de la "zone haute" de la base de Taverny, vue de l'intérieur</figcaption>
  </figure>
  <p>En surface, la base aérienne de Taverny n'a rien d'extraordinaire. Quelques bâtiments modernes au milieu des bois,
    le plus gros des installations étant enterré dans les anciennes carrières de gypse. On y entre par un immense
    souterrain, long de 15 km, où l'on circule en voiture et en camion. À l'intérieur, des informaticiens, des
    spécialistes des radars, au total 1400 personnes qui travaillent dans un des centres de transmissions les plus
    modernes du monde.
  </p>
  <p> En cas de danger, la base peut vivre 10 jours en autonomie. Il y a des réserves de nourriture, une centrale
    électrique, l'air est recyclé et le tout est à l'abri des curieux. Commandos et chiens policiers patrouillent en
    permanence. Même les agents secrets français ne sont encore jamais parvenus à y pénétrer par surprise.
  </p>
  <section>
    <h3>Surveillance aérienne</h3>
    <p>Le réseau des 10 stations militaires radars permettant de surveiller le ciel jusqu'à 100 km des côtes envoie ses
      données à Taverny via un système informatisé permettant de retranscrire instantanément l'état de la menace sur
      écran. Ce système, relié à ceux des pays voisins, permet de contrôler depuis Taverny un espace de 5 millions de km<sup>2</sup>
      (environ 9 fois la France).
    </p>
    <p>Depuis <time>1991</time>, la défense aérienne dispose également de 4 AWACS.</p>
    <p>En temps de paix, une des missions de la Défense Aérienne est l'assistance en vol aux avions civils et militaires
      ainsi que la recherche et le sauvetage des avions disparus ou accidentés.
    </p>
    <p>En temps de guerre, la défense aérienne, dont le PC est à Taverny, décèle toute menace, donne l'alerte et
      s'oppose aux attaques aériennes. De tels moyens permettent à la France de se protéger, de rester maître de son
      territoire et de jouer son rôle dans le monde
    </p>
    <p><time>1994</time> le <abbr title="Commandement des forces de défense aérienne">CAFDA</abbr> se trouve à
      Taverny. Le <time>1994-01-28</time> a lieu l'observation de <a href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Duboc">Jean-Charles
        Duboc</a> et, en application de la procédure existante, Reims informe le <a href="../../CODA.html">CODA</a> de
      Taverny de l'observation faite par l'équipage et demande à d'appliquer dès l'atterrissage la procédure
      <em>Airmiss</em>. Le <a href="../../CODA.html">CODA</a> a effectivement enregistré au même moment une piste radar
      initiée par le centre de contrôle de Cinq-Mars-La-Pile correspondant en lieu et en heure au phénomène observé.
      Cette piste radar, qui a été enregistrée pendant <time>P50S</time>, croise bien la trajectoire du vol AF 3532 et
      ne correspond à aucun plan de vol déposé. Il faut noter que le phénomène disparaît au même instant à la vue de
      l'équipage et des scopes radars. Les investigations menées par le <a href="../../CODA.html">CODA</a> permettent à
      la fois d'exclure l'hypothèse du ballon-sonde et de connaître la distance précise de croisement des 2 trajectoires
      et donc ramener à 250 m de long la taille approximative de l'engin. Il est noté que le <abbr
          title="Centre régional de la navigation aérienne">CRNA</abbr> Nord, qui traite 3000 mouvements par jour, n'a
      instruit que 3 cas, dont celui du vol AF 3532, dans les 7 dernières années. Cependant, cette information ne sera
      portée à la connaissance du <a href="../../../cnes/sepra/index.html">SEPRA</a> qu'en 1996.
    </p>
  </section>
  <section>
    <h3>Force nucléaire</h3>
    <p> Parmi les deux composantes des forces nucléaires françaises (maritime avec sous-marins nucléaires lanceurs
      d'engins et aéroportée), Taverny abrite (après la suppression des missiles sol-sol du <a
          href="../Albion/index.html">plateau d'Albion</a>) le PC souterrain de la force aérienne nucléaire française.
    </p>
    <p>Un 2ᵉ centre, équivalent à Taverny, existe sur la Base Aérienne 942 de Lyon-Mont Verdun. Normalement, il est en
      veille, mais peut être activé très rapidement. Si le Centre de Taverny a profité d'une ancienne carrière de gypse,
      donc d'une certaine couche de calcaire, celui du Mont Verdun a été creusé dans le granit des Monts du Lyonnais.
    </p>
  </section>
  <p>Cette base est maintenant dissoute, ne laissant plus que le COFAS sur place.</p>
  <address>
    95155 Taverny CEDEX<br> 01.30.40.38.00
  </address>
</section>
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