org/us/nasa/projet/Mercury/index.html
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<title>Le programme Mercury</title>
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<p>Alors qu'il est à la base d'<a href="/org/us/dod/af/base/EdwardsAFB.html">Edwards</a>, <span class="people">Leroy Gordon
Cooper</span> lit que McDonnell Aircraft Corporation à Saint Louis a conlut un contrat pour construire une capsule
spatiale. Vivement intéressé, il s'aperçoit bientôt que le projet Mercury s'intéresse à lui également : quelques
jours après avoir lu l'article, il est appelé à <span class="place">Washington (D.C.)</span> pour un briefing. Les
ingénieurs de la <a href="../..">NASA</a> passent une matinée entière à donner aux 110 pilotes d'essais militaires
invités une revue technique du projet Mercury et quelle serait la part des astronautes. Plus tard dans la journée, on
demande aux pilotes de donner leurs réactions à ce qu'ils ont vu et entendu, et d'indiquer s'ils sont intéressés ou
non. Cooper répond être complétement dévoué au programme et vouloir réellement devenir astronaute.</p>
<p>Pour commencer, les candidats doivent suivre plusieurs séries de tests techniques et psychologiques, suivis d'examens
physiques à la Clinique Lovelace de <a href="/org/us/region/nm/Albuquerque.html">Albuquerque</a> (Nouveau-Mexique).
Les candidats s'envolent alors vers <a href="/org/us/dod/af/base/WPAFB">Wright-Patterson</a> pour une suite de tests
psychologiques et de stress. Les candidats sont isolés, soumis à des vibrations, tournoyés, chauffés, refroidis,
épuisés et envoyés à de hautes altitudes. À la fin, Cooper sent qu'il s'en est très bien sorti. Il n'est pas surpris
lorsque le téléphone sonne 2 jours après son retour de congés. Charles Donlan, directeur adjoint du projet Mercury,
lui souhaite la bienvenue dans l'équipe et demande quand il peut arriver à Langley, où se trouve le Groupe des
Activités Spatiales de la <a href="../..">NASA</a><a href=".."></a> et le projet Mercury. Cooper répond : <q>Et
pourquoi pas maintenant ?</q></p>
<p><time>1959-04-09</time>, la <a href="../..">NASA</a> présente au public les astronautes sélectionnés pour le
project Mercury. Aux côtés de Cooper à la conférence de presse de <span class="place">Washington (D.C.)</span> sont
assis Alan B. Shepard (Jr.), Virgil I. "Gus" Grissom, <span class="people" title="John Glenn">John Glenn</span> (Jr.),
<span class="people" title="Malcolm Scott Carpenter">M. Scott Carpenter</span>, Walter M. Schirra Junior et <span
class="people">Donald K. Slayton</span>. Une fois les sélections et annonces terminées, les astronautes entâment
leur programme d'entraînement à <span class="place">Langley</span>. Cela inclut "un petit peu de tout", du cours de
débutant d'introduction à la science spatiale à l'entraînement au simulateur en passant par la plongée en scaphandre.
L'entraînement continue jusqu'à ce que la Force des Activités Spatiales de Langley soit transférrée à <span
class="place">Houston (Texas)</span>. Lorsque à chaque astronaute de Mercury, on assigne une partie différente du
projet et des responsabilités spécifiques, Cooper se spécialise dans la fusée Redstone pour s'assurer le pilotage. La
Redstone est déjà éprouvée lorsqu'elle est envisagée pour la première fois pour le projet Mercury. Cependant, elle
doit être rendue compatible avec le vaisseau Mercury et cela demande de la coordination et de la communication entre
les différentes agences. Affecter un astronaute pour aider à résoudre cela est une vengeance, pour diverses raisons.
Pour commencer, <a href="/people/c/CooperLeroyGordon">Cooper</a> est un militaire qui a été affecté à une agence
civile : il peut donc comprendre les problèmes des deux parties. En tant qu'ingénieur, il peut parler le langage des
autres ingénieurs. Et, parce qu'il compte conduire le produit fini lui-même, il peut vraiment s'immerger dans les
problèmes.
</p>
<p>Comme tout le monde dans l'équipe, Cooper a également diverses tâches en plus de son propre entraînement normal
d'astronaute. L'une d'elles est le développement d'un couteau personnel de survie que les astronautes veulent emporter
avec eux dans la capsule. Ils savent tous de leur expérience de pilote qu'un couteau est un des outils les plus utiles
pour la survie sur terre comme sur mer, et ils savent aussi qu'ils rencontreront une bonne part de ces élements durant
leurs vols. Ils orbiteront au-dessus d'océans, de la jungle et du désert, et ils veulent être préparés à toute
urgence. Une autre tâche dont Copper est responsable est de servir comme président d'un Comité de Sortie d'Urgence qui
doit élaborer les procédures pour sauver l'astronaute en cas d'une urgence sur le revêtement. Il sert de communicateur
de capsule (CAPCOM) pour Mercury MA-6, le premier vol orbital de <span class="people">John Glenn</span> dans
Friendship 7, et MA-7, le vol de <span class="people" title="Malcolm Scott Carpenter">Scott Carpenter</span> dans
Aurora 7. Il sert aussi de doublure pilote pour MA-8, la mission de Wally Schirra dans Sigma 7.</p>
<p>Le 1er vol de Cooper commence <time>1963-05-15</time>, lorsqu'il est lancé comme pilote de MA-9, la dernière
mission Mercury. Cooper, dans sa capsule Faith 7, orbite autour de la <a href="/place/systeme/solaire/planete/terre">Terre</a>
22 fois Òet reste plus longtemps dans l'espace que les 5 astronautes Mercury précédents réunis. Ses objectifs
principaux sont d'évaluer les effets sur l'homme d'un séjour prolongé dans l'espace et de tester l'homme comme le
système principal du vaisseau. Au cours de la mission, il devient le 1er astronaute américain à dormir en orbite. Sa
mission dure <time>P34H19M49S</time>, au cours de laquelle il effectue 22 orbites et parcours <span itemscope
itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue">
<span itemprop="value">546167</span> <span itemprop="unitCode" content="SMI">miles</span>
</span> à une vitesse de <span itemscope itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue">
<span itemprop="value">17547</span> <span itemprop="unitCode" content="HM">miles/h</span>
</span> et tire un maximum de 7,6 G. Il atteint une altitude de <span itemscope
itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue">
<span itemprop="value">165.9</span> <span itemprop="unitCode" content="SMI">miles</span>
</span> à l'apogée (plus haut point de l'orbite) et <span itemscope itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue">
<span itemprop="value">100.3</span> <span itemprop="unitCode" content="SMI">miles</span>
</span> au périgée (plus bas moins en orbite).
</p>
<p>2 ans plus tard, Cooper décolle comme commandant du <a href="../Gemini/Gemini5.html">Gemini GT-5</a> avec Charles
"Pete" Conrad Junior, en tant que pilote, faisant de Cooper la première personne à effectuer un second vol orbital. La
mission de 8 jours, qui débute <time>1965-08-21</time>, prouve que les astronautes peuvent survivre dans l'espace
le temps nécessaire au vaisseau pour aller de la Terre à la Lune et revenir. Cooper et Conrad évaluent également la
performance des systèmes de guidage de rendez-vous et de navigation en utilisant un pod d'évaluation. La mission est
un succès à l'exception d'un échec de rendez-vous dû à un problème de brûleur de cellule essence. Le
<time>1965-08-20</time>, dernier jour du vol, Cooper et Conrad communiquent par radio avec l'astronaute de Mercury
<span class="people" title="Malcolm Scott Carpenter">Scott Carpenter</span> à bord de SEALAB II, qui est à <span
itemscope itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue">
<span itemprop="value">205</span> <span itemprop="unitCode" content="HM">pieds</span>
</span> sous l'eau au large de la côte de <span class="place">La Jolla (Californie)</span>. La mission dure <time>P7D22H55M14S</time>,
avec 120 orbites effectuées à une altitude de 349,8 km et un atterrissage de l'équipage <time>1965-08-29</time>,
récupéré par le USS Champlain.
</p>
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