people/b/BayrouFrancois/index.html
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<title>François Bayrou</title>
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<figure class="left side">
<figcaption><strong> Calixte et Emma Bayrou <time>1969-08</time> <span class="source">Offmann, Bernard: "<a
href="https://bernardoffmann.blog.lemonde.fr/2007/04/14/francois-bayrou-son-portrait/">Francois Bayrou : son portrait</a>", <em>L'Aquarium Politique</em>, 14 avril 2007 </span></strong>
</figcaption>
<img alt="Calixte et Emma Bayrou" src="/time/1/9/6/9/08/Bayrou_parents.jpg"/>
</figure>
<p>François René Jean Lucien Bayrou naît <time>25</time> <span class="mois">mai</span> <time>1951</time> à <span
class="place">Bordères (Pyrénées-Atlantiques)</span>, fils de Calixte Bayrou (propriétaire agriculteur, maire <a
href="/org/eu/fr/asso/MRP">MRP</a> du village) et d'Emma Sarthou (originaire de la commune voisine de
Serres-Morlaàs).
</p>
<p><time>1968</time> il obtient son baccalauréat, puis entame des études dans une classe préparatoire littéraire
(hypokhâgne et khâgne) et à l'Université Bordeaux 3. <time>1971</time> il se marie avec Élisabeth Perlant <span
class="note">dite "Babette", ils ont ensemble 6 enfants : Hélène, Marie, Dominique, Calixte (travaillant actuellement à l'Université de Liège en Belgique), Agnès, André, et quinze petits-enfants</span>.
<time>1974</time> il obtient l'agrégation de lettres classiques à 23 ans, et perd son père qui meurt d'un accident
la même année. Il devient enseignant en école publique, tout en aidant sa mère à gérer l'exploitation. Catholique
pratiquant, il n'en est pas moins laïc convaincu. Il réussit à vaincre son bégaiement. Il est proche des mouvements
non-violents, notamment de la communauté de Lanza del Vasto.
</p>
<section>
<h2>Député</h2>
<figure class="right side">
<figcaption> Bayrou lors de sa 1<sup>ère</sup> émission télévisée, <time>1985-06-15</time> <span class="source">INA < "<a
href="https://www.rue89.com/2011/10/13/leur-premier-job-avant-la-politique-225558">Leur premier job avant la politique</a>", <em>Rue 89</em>, 13 octobre 2011</span>
</figcaption>
<img alt="Bayrou lors de sa 1ʳᵉ émission télévisée, le 15 juin 1985" src="/time/1/9/8/5/06/15/Bayrou.jpg"/>
</figure>
<p><time>1982</time> il est élu conseiller général, puis <time>1986-03-16</time> député <a
href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> de son département des <span class="place">Pyrénées-Atlantiques</span>.
</p>
<p>Rédacteur en chef de <em>Démocratie moderne</em>, le journal du <a href="/org/eu/fr/asso/CDS">CDS</a>, il devient
en 1991 secrétaire général de l'<a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> en tant que représentant de son parti, le <a
href="/org/eu/fr/asso/CDS">CDS</a>, qui est l'une des principales composantes de cette fédération de partis de
droite non gaulliste qu'est l'<a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a>.
</p>
</section>
<h2>Ministre</h2>
<p><time>1993</time>, il est nommé Ministre de l'Éducation Nationale dans le gouvernement de cohabitation d'Édouard
Balladur.
</p>
<p>Un temps vice-président du <a href="/org/eu/fr/asso/CDS">CDS</a> (<time>1991/1994</time>), il en est élu président en
<time>1994</time>. Au congrès de <span class="place">Lyon</span> <time>1995</time>, il fusionne ce parti avec le
Parti social-démocrate, parti de tradition laïque également adhérent de l'<a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> <span
class="note">comptant dans ses membres André Santini notamment</span>, créant ainsi <a href="/org/eu/fr/asso/FD">FD</a>.
</p>
<p>Cette année-là, il soutient la candidature du chef de son gouvernement (Balladur) à la présidentielle. A la victoire
de <span class="people">Jacques Chirac</span>, le gouvernement d'<span class="people">Alain Juppé</span> lui
réattribue néanmoins son Ministère, élargi à l'Enseignement Supérieur, la Recherche et la Formation Professionnelle.
Lors du 2ᵉ gouvernement Juppé, la Formation Professionnelle ne lui est plus dévolue. Il conduit une réforme du
collège, réforme les études supérieures <span class="note">semestrialisation des études, semestre d'orientation en première année, création d’universités de professionnalisation technologique</span>,
met en place le baccalauréat actuel <span class="note">filières S, ES, L, STT, STL et STI</span>, introduit les
langues vivantes à l’école primaire, jusqu'à la dissolution de <time>1997</time>.
</p>
<p><time>1998</time> il est élu à la tête de l'<a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> malgré l'opposition de <a
href="/org/eu/fr/asso/DL">DL</a>. Après les élections régionales de cette année-là, Alain Madelin et d'autres
leaders de <a href="/org/eu/fr/asso/DL">DL</a> approuvent les présidents de région réélus grâce au soutien des élus
FN, alors que Bayrou rejette toute alliance avec l'extrême-droite. <a href="/org/eu/fr/asso/DL">DL</a> quitte alors l'<a
href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a>, dont les autres composantes fusionnent la même année pour créer un parti
unifié, la <em>Nouvelle UDF</em>.
</p>
<p>Lors des élections européennes de <span class="mois">juin</span> <time>1999</time>, Bayrou conduit la liste <a
href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> qui recueille 9,28 % des voix ; il tient — contrairement à ses concurrents têtes
de liste François Hollande et Nicolas Sarkozy — son engagement de siéger à Strasbourg et entre donc au Parlement
européen, dont sa 2<sup>nde</sup> de liste Nicole Fontaine obtient la présidence.
</p>
<section>
<h2>Présidentielles</h2>
<section>
<h3>2002</h3>
<p>A la présidentielle de <time>2002</time>, il se présente comme candidat de l'<a
href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a>, arrivant en 4<sup>ème</sup> position du 1<sup>er</sup> tour, avec 6,84 % des
voix, derrière <span class="people">Lionel Jospin</span>. Il appelle <a href="../../c/ChiracJacques/index.html">
Chirac</a>, opposé au 2<sup>nd</sup> tour à <span class="people">Jean-Marie Le Pen</span>, à constituer une
large coalition à partir de sa majorité de 2<sup>nd</sup> tour. Le président sortant tente au contraire, avec
Alain Juppé, de fusionner la droite et le centre dans un unique parti, l'<a href="/org/eu/fr/asso/UMP">UMP</a>. La
majorité des parlementaires <a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a>, emmenés par Philippe Douste-Blazy, quittent
alors l'<a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> pour l'<a href="/org/eu/fr/asso/UMP">UMP</a>. Cependant, 30 députés
<a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> et apparentés sont élus aux élections législatives de <span class="mois">juin</span>
et constituent un groupe parlementaire pour la 12ᵉ législature (2002-2007). Parmi eux, Bayrou qui revient à
l'Assemblée nationale, élu dans la 2ᵉ circonscription des Pyrénées-Atlantiques, et quitte donc le Parlement
européen (remplacé par Jean-Thomas Nordmann).
</p>
<p>Au Parlement européen élu <time>2004</time>, l'<a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> quitte le groupe
parlementaire de droite du Parti Populaire Européen auquel appartient l'<a href="/org/eu/fr/asso/UMP">UMP</a>,
pour rejoindre, avec ses alliés du Parti Démocrate Européen, le groupe de l'Alliance des démocrates et des
libéraux pour l'Europe.
</p>
<p>A partir de <time>2005</time> il s'oppose encore plus à la politique du gouvernement de Dominique de Villepin,
sur son contenu et sur ses modalités — en particulier le mépris dans lequel est, selon lui, tenu le Parlement
<span class="note">sur l'adhésion de la Turquie à l'Union européenne, la privatisation des autoroutes, l'instauration par ordonnance du CNE, etc.</span>.
Sa ligne politique est contestée Gilles de Robien (alors ministre <a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> de
l'Éducation Nationale, favorable à une alliance avec l'<a href="/org/eu/fr/asso/UMP">UMP</a>). D'ailleurs de
Robien demande fin <time>2005</time> que les militants soient appelés à se prononcer : la motion de défense d'une
<a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> <q>libre et indépendante</q> présentée par Bayrou est approuvée à 92 % au
Congrès de Lyon de <time>2006-01</time>.
</p>
</section>
<section>
<h3>2007</h3>
<p>A partir de <time>2007-02</time>, plusieurs candidats potentiels se rallient à sa candidature : Christian
Chavrier (président du Parti fédéraliste), puis <time>2007-03</time> Corinne Lepage (présidente du parti
écologiste <em>Cap 21</em>) ; <time>2007-03-13</time> Édouard Fillias (Alternative libérale) ;
<time>2007-04-01</time>,
Antoine Waechter (président du Mouvement écologiste indépendant). Egalement Nicolas Miguet. Egalement des
personnalités non membres de l'<a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> comme Jean-Marie Cavada (ancien journaliste
et député européen élu sur une liste <a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a>) ; Azouz Begag (ministre du
gouvernement Villepin délégué à la promotion de l’égalité des chances) et François Goulard, (ministre du
gouvernement Villepin délégué à l'enseignement supérieur).
</p>
<figure class="left side">
<figcaption><strong> Bayrou <span class="source">"<a
href="https://www.mouvementdemocrate.fr/actualites/bayrou-neutralitedunet-02032011.html">François Bayrou favorable à une loi pour affirmer la neutralité du Net</a>", <em>Mouvement Démocrate</em>, 2 mars 2011</span></strong>
</figcaption>
<img alt="François Baryou" src="Portrait.jpg"/>
</figure>
<p>Le 13, un peu plus d'une semaine avant le 1er tour, <span class="people">Michel Rocard</span>, dont des proches
avaient déjà appelé à voter Bayrou (collectifs <em>Spartacus</em> et <em>les Gracques</em>) demande une alliance
entre l'<a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a>, le <a href="/org/eu/fr/asso/parti/PS">PS</a> et les Verts. Il est
suivi, le 13 par <span class="people">Bernard Kouchner</span>, puis par <span class="people">Claude Allègre</span>
et <span class="people">Daniel Cohn-Bendit</span>. François Hollande, 1er secrétaire du Parti socialiste, estime
la proposition inconcevable et Ségolène Royal la juge <q>baroque</q> tandis que <a
href="../../s/StraussKahnDominique">Dominique Strauss-Kahn</a> précise qu'il ne serait premier ministre qu'en
cas de majorité socialiste.
</p>
<p> Le 22, Bayrou obtient 18,57 % au 1er tour, le plaçant en 3ᵉ position, derrière Royal (25,87 %) et Sarkozy
(31,18 %).
</p>
<p>Le 25 avril, Bayrou annonce la naissance d'un "Parti démocrate", qui sera rapidement remplacé par le <a
href="/org/eu/fr/asso/parti/MoDem">MoDem</a>, dont la création est décidée le 10 mai au conseil national de l'<a
href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> (création officielle en décembre). Ce nouveau mouvement se revendique
clairement comme un <strong>parti d'opposition</strong> au pouvoir du nouveau président Sarkozy et fait valoir ce
positionnement pour les élections législatives de juin. Nombre de députés <a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a>
sortants réprouvent cette nouvelle stratégie et se rapprochent alors de la majorité présidentielle. Rassemblés par
le nouveau Ministre de la Défense Hervé Morin (ancien président du groupe <a href="/org/eu/fr/asso/UDF">UDF</a> à
l'Assemblée), ils fondent le <em>Nouveau Centre</em>, qui se réclame du centre-droit et de la tradition de l'UDF.
Bayrou, réélu député des Pyrénées-Atlantiques, voit alors l'essentiel de ses anciens compagnons le quitter pour le
<em>Nouveau Centre</em> : seuls 3 autres députés sortants se présentent sous l'étiquette UDF-MoDem, mais 2 d'entre
eux (Gilles Artigues et Anne-Marie Comparini) sont battus. Jean Lassalle est réélu à l'issue de la seule
triangulaire du pays, et le MoDem compte également un nouvel élu à Mayotte (Abdoulatifou Aly).
</p>
<p>Lors des élections européennes de <time>2009</time>, Bayrou fait notamment campagne contre les orientations de
José Manuel Barroso, qu'il considère <q>à la solde de l'Amérique</q>.
</p>
</section>
<section>
<h3>2012</h3>
</section>
</section>
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