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<title>Jean-Claude Bourret</title>
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<figure class="left side">
  <figcaption> Bourret, star du journal télévisé IT1 dans les années 1970s</figcaption>
  <img alt="Bourret, star du journal télévisé dans les années 1970s" src="JournalTelevise.jpg"/>
</figure>
<p>Bourret naît <time>1941-07-17</time> à <span class="place">Lyon</span>. Il présente le journal sur FR3, puis sur
  TF1. C'est alors qu'une vague d'observations touche la France entre fin <time>1973</time> et <time>1974</time>.
  Bourret se prend alors de passion pour les ovnis. Egalement grand reporter sur <i>France Inter</i>, il projette de
  consacrer une série d'entretiens radiophoniques au sujet et prend contact avec des experts de tous bords. La plupart
  acceptent, à l'exception de "<a href="/science/methode/Rationalisme.html">rationalistes</a>" qui arguent du rapport <a
      href="/time/1/9/6/8/CondonReport">Condon</a> et de ses conclusions définitives sur le sujet ovni.
</p>
<section>
  <h2>Entretiens</h2>
  <p>A partir de <time>1974-02</time>, les premières interviews sont diffusées, chaque <time>vendredi</time>. Parmi
    celles-ci, on trouve notamment celles de :
  </p>
  <ul>
    <li>un journaliste scientifique de <em>l'Humanité</em> de l'époque</li>
    <li><span class="people">Aimé Michel</span></li>
    <li> président du <a href="/org/eu/fr/asso/gepa/index.html">GEPA</a></li>
    <li><span class="people">Jacques Vallée</span>, alors consultant en informatique à l'Université de Stanford,
      interviewé aux USA par Michel Anfrol
    </li>
    <li><span class="people">Jean-Claude Ribes</span>, alors radioastronome et chargé de recherches au <a
        href="/org/eu/fr/cnrs">CNRS</a> (8 mars par Bourret)
    </li>
    <li>Patrick Aimedieu, chercheur au <a href="/org/eu/fr/cnrs">CNRS</a>, interviewé par Bourret une 1<sup>ère</sup>
      fois puis une 2<sup>nde</sup> fois
    </li>
    <li><span class="people">Rémy Chauvin</span>, alors professeur de biologie à la Sorbonne, interviewé par Euloge
      Boissonnade
    </li>
    <li><span class="people">Claude Poher</span></li>
    <li><span class="people">Pierre Guérin</span> depuis l'observatoire du Pic du Midi où il travaille alors</li>
    <li>Jean-Michel Dutuit, paléontontogue, chargé de recherches au <a href="/org/eu/fr/cnrs">CNRS</a></li>
    <li>un chercheur du laboratoire d'aéronomie de Verrières-le-Buisson</li>
    <li>le père jésuite Russo, polytechnicien et philosophe des sciences</li>
  </ul>
  <figure class="right side">
    <figcaption> Bourret interviewant <span class="people">Robert Galley</span></figcaption>
    <img alt="Bourret interviewant Galley" src="../../g/GalleyRobert/Bourret-Galley.jpg"/>
  </figure>
  <p>Parmi les entretiens réalisés, le plus fameux sera sans nul doute celui de Robert Galley, Ministre des Armées,
    diffusé <time>02-21</time>. Galley y admet l'intérêt scientifique du problème et indique la marche à suivre pour
    envoyer les rapports d'observation à Claude Poher du <a href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a>.
  </p>
  <p>La dernière émission a lieu le vendredi <time>1974-03-22</time>, en forme de conclusion, aux côtés de son collègue
    Claude Villers. <span class="people">Michel Monnerie</span> y est invité et annonce que <a
        href="/org/eu/fr/asso/ldln/index.html"><em>LDLN</em></a> organise une soirée de surveillance du ciel national
    pour le lendemain.<b> </b>En fait l'objectif de cette soirée à grands renforts de publicité était de vérifier les
    conséquences d'une préparation psychologique de l'opinion. Le lendemain, aucune <a
        href="/science/crypto/ufo/enquete/indice/photo/index.html">photo</a> n'est envoyée à l'émission. Bourret en
    conclut que <q>la sensibilisation de l'opinion publique par les moyens audio-visuels ne provoque pas une
      augmentation des témoignages.</q> Par la suite, Bourret publie son 1<sup>er</sup> livre sur le sujet contenant les
    retranscriptions des entretiens menés sur <em>France Inter</em> cette année-là avec notamment Vallée, Ribes,
    Chauvin, Poher, Guérin, Monnerie ou le Père Russo. Egalement d'autres interviews fort intéressantes de personnages
    tels que <span class="people">Gordon Creighton</span>, Aimé Michel et les participants aux projets Blue Book que
    furent <span class="people">Josef Allen Hynek</span> et <span class="people">David R. Saunders</span> <span
        class="source">Bourret, J.-C.: <em>La
      nouvelle vague des soucoupes
      volantes</em>, Presses Pocket 1976</span>. D'autres livres suivront <span class="source">Bourret, J.-C.: <em>Enquête sur les
      ovnis, </em>France-Empire 1976</span> <span class="source">Bourret, J.-C.: <em>La science face aux Extra-Terrestres</em>, France Empire 1977. Réédité
    France Loisirs 1979. Réédité Presses Pocket 1979, ref. 1839</span>.
  </p>
</section>
<p>Pour son livre suivant sur le sujet <span class="source">Bourret, J.-C.: <em>Le Nouveau défi des ovnis</em>, France-Empire 1976, Paris. Réédité
    Presses Pocket
1978</span>, Bourret s'accorde à nouveau le concours de brillants éléments, tels Poher qui rentre des Etats-Unis ou le
  scientifique <span class="people">Jean-Pierre Petit</span>, à qui il demande une "annexe scientifique" de 80 pages. Le
  résultat est<em> </em>un best seller.
</p>
<p>En fin de journée <time>1978-09-18</time>, en vacances à <span class="place">Langogne (Lozère)</span>, il observe
  avec son père un "cigare" d'apparence métallique, qui semble naviguer autour d'un ballon-sonde <span
      class="source">"<a href="/time/1/9/7/8/10/25/Bourret_Nostra/index.html">Jean-Claude Bourret : 'enfin, j'ai vu un
    OVNI'</a>", <em>Nostra</em>, 25 octobre 1978</span>.
</p>
<p><time>1979-02-13</time>, Bourret rencontre <span class="people">Jean-Pierre Cochard</span>, directeur de la
  gendarmerie nationale. Il publiera un livre sur les témoignages de ces militaires <span class="source">Bourret, J.-C.: <em>OVNIS
    : L'armée parle</em>, France Empire 1979</span>, puis <span class="source">Bourret, J.-C.: <em>Le
    nouveau défi des ovnis</em>, 1980</span>.
</p>
<p>Quelques années plus tard, pour un nouveau livre <span class="source">Bourret, J.-C. & <span class="people">Velasco, Jean-Jacques</span>: <em>Ovnis,
  la science avance</em>, Robert Laffont 1993</span>, c'est encore avec le <a href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a>
  que Bourret collabore, et cette fois, c'est Jean-Jacques Vélasco qui s'y colle. Interviewé <time>1993</time> par la
  revue <em>Mystère</em> à l'occasion de la sortie du livre, Bourret déclare :
</p>
<blockquote>
  <p>Des scientifiques de très haut niveau m'ont contacté en me disant que, depuis de nombreuses années, ils
    travaillaient dans l'ombre sur le sujet ovni. Souhaitant conserver l'anonymat, ils m'ont proposé de devenir leur
    porte-parole.
  </p>
</blockquote>
<p>On trouve notamment dans le livre une attitude très ouverte du responsable du <a
    href="/org/eu/fr/cnes/sepra/index.html">SEPRA</a> qu'est alors Jean-Jacques Vélasco, et une tentative de réduire
  l'affaire <a href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Ummo/index.html">Ummo</a> à une manipulation émanant de
  l'ex-Union Soviétique, sans argumentation vraiment crédible.
</p>
<p>Après son aventure à <em><a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Cinq">La Cinq</a></em>, Bourret devient
  <time>1999</time>
  conseiller du Directeur Général de la Gendarmerie Nationale et membre de la commission de communication de la DGGN
  (Direction Générale de la <a href="/org/eu/fr/dn/gendarmerie/index.html">Gendarmerie Nationale</a>), et conseiller du
  président d'IGS et de l'éditeur Michel Lafon, chez qui il publie un autre ouvrage sur un possible contact
  extraterrestre cette année-là <span class="source">Bourret, J.-C.: <em>1999, Le contact ?</em>, Michel Lafon,
    1997</span>. Il écrit un livre (encore non publié) où il présente les principales religions monothéistes comme des
  interprétations romancées de visites extraterrestres.
</p>
<p><time>2007-11-27</time>, Bourret est élevé au grade de Colonel (réserve citoyenne) par le Général d'armée Guy
  Parayre, Directeur de la Gendarmerie nationale ({{104000 | number}} militaires) en présence du Major Général Gilles.
</p>
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