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<title>Tycho Brahé</title>
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<figure class="left side">
    <img alt="Tycho Brahé" src="portrait.jpg">
    <figcaption>Brahé</figcaption>
</figure>
<p>Brahé naît <time>1546-12-14</time> à <span class="place">Knudstrup (Danemark)</span>. Venant de la noblesse, il
    est destiné par sa famille à faire une carrière d'avocat et de diplomate. Il finit par devenir <a
        href="/science/discipline/hard/nat/univ/astro">astronome</a>. Ses intérêts scientifiques incluent l'alchimie et
    il est croit pleinement à l'<a href="/science/para/astrologie">astrologie</a> (on pense à cette époque que les
    influences célestes jouent un rôle dans les processus alchimiques).
</p>
<p> Le <time datetime="1572-11-11"></time>, il émerge dans l'obscurité d'un début de soirée, après une longue tâche
    d'expérimentation alchimique, et son premier regard au ciel lui montre <a
        href="/science/crypto/ufo/enquete/meprise/Supernova.html">une étoile supplémentaire</a> dans la constellation de
    <em>Cassiopée</em>, presque juste au-dessus de lui. Il appelle immédiatement son assistant chimiste pour qu'il lui
    confirme que l'étoile est bien là. Il n'est pas le 1<sup>er</sup> à voir <a
        href="/science/crypto/ufo/enquete/meprise/Supernova.html">la nouvelle étoile</a> mais les observations qu'il en
    fera (publiées en 1574) feront beaucoup pour prouver au-delà de tout doute raisonnable que l'étoile appartenait
    vraiment au firmament et n'était pas simplement un phénomène local du monde sublunaire (comme on pensait que
    l'étaient les comètes). "L'étoile" est aujourd'hui connue comme la "<a
        href="/science/crypto/ufo/enquete/meprise/Supernova.html">supernova</a> de Tycho". Il a ravivé l'intérêt de
    Brahé pour l'<a href="/science/discipline/hard/nat/univ/astro">astronomie</a>.
</p>
<p> Avec l'aide financière du Roi du Danemark, il part installer un observatoire sur mesure, sur l'île de Hveen à
    Copenhagen Sound. L'observatoire, appelé <em><span class="place">Uraniborg</span></em>, est équipé d'instruments
    exceptionnellement grands et précis pour l'époque, mais toujours avec un laboratoire alchimique à la cave. A
    Uraniborg, Brahé fait 20 années d'observations astronomiques intéressantes. Après s'être querellé avec le nouveau
    roi, il ferme son observatoire et cherche à se placer avec ses instruments dans d'autres cours.
</p>
<p> En 1599 il est nommé mathématicien impérial pour le Saint Empereur Romain, Rudolph 2, à Prague. <span
    class="people">Johannes Kepler</span> le rejoint comme assistant, pour aider aux calculs mathématiques. Brahé vise à
    ce que ce travail prouve la véracité de son modèle cosmologique, dans lequel la Terre (avec la Lune en orbite autour
    d'elle) repose au centre de l'Univers et le Soleil tourne autour d'elle (toutes les autres <a
        href="/place/systeme/solaire/planete">planètes</a> étant en orbite autour de ce dernier).
</p>
<p> A la mort de Brahé <time>1601-10-24</time> à <span
    class="place">Prague (Bohémie, aujourd'hui République Tchèque)</span>, Kepler lui succède comme mathématicien
    impérial.
</p>
<p>Les observations par Brahé des positions planétaire, qui furent faites en utilisant des instruments avec des visées
    ouvertes (un télescope ne fut utilisé en astronomie qu'à partir de 1609 environ), sont bien plus précises que
    n'importe laquelle faite par ses prédécesseurs. Elles permettront à Kepler, qui - contrairement à Brahé - est un
    partisan convaincu de <span class="people">Nicolas Copernic</span>, de déduire ses 3 lois du mouvement planétaire
    (1609, 1619) et de construire ses tables astronomiques, les <em>Tables Rudolphines</em> (Ulm, 1627), dont la
    précision endurante fera beaucoup pour persuader les astronomes de l'exactitude de la théorie copernicienne.
    Cependant, jusqu'à au moins le milieu du 17ème siècle, le modèle de Brahé du système planétaire est celui préféré
    par la plupart des astronomes. Il a l'avantage d'éviter les problèmes introduits par le mouvement attribué à la
    Terre.
</p>
<p><strong>Auteur de </strong>:</p>
<ul>
    <li><i>De Nova Stella anni 1572</i>; édité en 1573,
        <ul>
            <li>reproduit plus tard dans les <i>Progymnasmes</i></li>
        </ul>
    </li>
    <li><i>De mundi aetherei recentioribus phaenomenis</i>; 1588</li>
    <li><i>Tychonis Brahae, apologetica responsio ad cujusdum patetici in scolia dubia, sibi de parallaxi cometarum
        opposita</i>; 1591</li>
    <li><i>Tychonis Brahae, Dani, epistolarum astronomicarum libri</i>; 1596, réimprimé en 1601.</li>
    <li><i>Astronomiae instauratae mechanica</i>; 1578, réimprimé en 1602.</li>
    <li><i>Progymnasmata</i>; 1603, réimprimé en 1610</li>
    <li><i>Tychonis Brahae, de disciplinis mathematicis oratio, in qua simul <a href="/science/para/astrologie">astrologia</a>
        defenditur et ab objectionibus dissentientium vindicatur</i>, 1621.
    </li>
    <li>Traduction du livre sur les comètes, avec la partie <a href="/science/para/astrologie">astrologique</a>
        supprimée dans les <i>Progymnasmes</i>; 1632.
    </li>
    <li><i>Tychonis Brahae opera omnia</i>; 1648 : les lettres n'y sont pas comprises.</li>
    <li><i>Collectanea Historiae celestis</i>; 1657.</li>
    <li><i>Historia celestis</i>; 1666 et 1667.</li>
</ul><!--#include virtual="/footer.html" -->