people/b/BranscombLewisM/index.html
<!--#include virtual="/header-start.html" -->
<title>Lewis McAdory Branscomb</title>
<meta content="https://www.branscomb.org/lewis.html" name="url"/>
<!--#include virtual="/header-end.html" -->
<figure class="left side">
<figcaption>Branscomb</figcaption>
<img alt="Lewis McAdory Branscomb" src="portrait.jpg">
</figure>
<p>Branscomb nait <time>1926-08-17</time> à <span class="place">Durham (Caroline du Nord)</span>. En
<time>1945</time> il obtient une licence de physique (<em>summa cum laude</em>) de l'<span class="place">Université de Duke</span>,
puis un doctorat de <span class="place">Harvard</span> <time>1949</time>.
</p>
<section>
<h2>NBS (1951/1972)</h2>
<p>À partir de <time>1951</time> il est physicien chercheur au <a href="/org/us/NBS.html">NBS</a>. Là il est
rédacteur-en-chef des Revues de Physique Moderne, directeur de la Division de Physique Atomique, au milieu des
années 1960s il co-fonde le <abbr title="Joint Institute for
Laboratory Astrophysics">JILA</abbr> sur le campus de l'Université du Colorado à Boulder, une entreprise de
recherche de partenariat entre le <a href="/org/us/NBS.html">NBS</a>/NIST et l'Université. De <time>1964</time> à
<time>1968</time>, le président <a href="../../j/JohnsonLyndonBaines/index.html">Johnson</a> l'inclut dans son
Comité de Conseil Scientifique.
</p>
<h3>Projet Colorado</h3>
<p>Branscomb connait <span class="people">Edward U. Condon</span> et <span class="people">Robert Low</span>. Dans un
<a href="/time/1/9/8/3/06/20/SmithMarcia_UfoEnigma/appendix/C.html">mémo</a>, ce dernier relate combien Branscomb
était opposé au <a href="/org/us/university/colorado/projet/condon">projet Colorado</a>, considérant que cela
reviendrait à admettre la réalité des ovnis. Branscomb se souvient de cette époque de négociations préalables au
projet, dont "l'astuce" d'orientation <a href="/science/crypto/ufo/analyse/scepticisme">sceptique</a> du projet
évoquée par Low, comme les réflexions de Condon lui-même :
</p>
<blockquote>
<p>Je sais moi-même que Bob Low avait bien utilisé le mot "astuce" au sens où vous le définissez. Les scientifiques,
américains comme britanniques, l'utilisent fréquemment pour désigner une solution intelligente ou ingénieuse à un
problème. Le mot "schéma" à une ambigüité semblable (cet épisode m'a appris une leçon, et j'ai évité d'utiliser
"astuce" dans ce sens) ...
</p>
<p>Condon avait demandé à l'origine que le projet OVNI soit entrepris au sein du JILA, et la proposition fut
débattue par les Membres. Nous décidâmes, en partie parce que... Condon avait décliné mettre en place un ensemble
de procédures et garde-fous impliqués dont nous pensions qu'elles seraient nécessaires pour préserver l'integrité
d'un projet si controversé. ... Certains d'entre nous étaient préoccupés par le fait qu'il faisait confiance à
trop de gens et pourrait bien être victimisé, comme cela arriva en fait...
</p>
<p>Je me souviens, très bien, d'une longue discussion avec Ed Condon dans son bureau... lorsqu'il envisageait de
prendre le projet. Il me dit qu'il pensait que les chances qu'il puisse trouve des preuves d'un ovni d'origine
extraterrestre étaient infinitésimales, un million contre un. "But", dit-il avec la lueur dans l'œil trahissant
un véritable scientifique sur la piste d'une découverte remarquable, "s'il y a une chance, même la chance la plus
éloignée qu'il y ait quelque chose là, je veux être celui à le découvrir".
</p>
<p>Dans ce sens, lui et <span class="people">James E. McDonald</span> partagaient la même motivation, venant de
traditions intellectuelles différentes. Chacun d'entre eux voulait un cliché dans immortalité qui serait venu de
la découverte la plus étonnante dans l'histoire humaine. Contrairement à McDonald, cependant, Condon, le véritable
scientifique, comprit l'aveuglement. Plus l'incitation à découvrir est forte, plus la tentation de laisser tomber
est la garde de quelqu'un.
</p>
</blockquote>
<p><time>1969</time>, il est nommé directeur du <a href="/org/us/NBS.html">NBS</a> par <span
class="people">Richard Nixon</span>.</p>
</section>
<section>
<h2>IBM (1972/1986)</h2>
<p>Il quitte cependant le <a href="/org/us/NBS.html">NBS</a> <time>1972</time> pour devenir directeur scientifique et
vice-president d'IBM. <time>1980</time> <span class="people">Jimmy Carter</span> le nomme au Comité
Scientifique National, dont il est président jusqu'en <time datetime="1984-05"></time>.
</p>
<p>Il sert à l'Académie Nationale d'Ingéniérie, la <a href="/org/us/NAS.html">NAS</a>, l'Institut de Médecine et
l'Académie Nationale de l'Administration Publique. Il est directeur de l'<a href="/org/us/asso/AAAS.html">AAAS</a>,
et membre du Comité Gouverneur du <a href="/org/us/NRC.html">NRC</a>.
</p>
<p>Il y reste jusqu'à sa retraite et rejoint la faculté de Harvard en 1986, où il est professeur émérite.</p>
</section>
<ul>
<li><strong>Auteur de </strong>:
<ul>
<li> History & Perspectives: "Setting the Standard: NIST/NBS at 100 Years." NBS/NIST Centenary Celebration,
Gaithersburg, MD, March 7, 2001 - Présentation
</li>
</ul>
</li>
<li><strong>Références</strong> :
<ul>
<li><span class="people">Klass, Philip Julian</span>: <a
href="https://www.project1947.com/shg/articles/siklass.html"><em>The Condon UFO study : a trick or a
conspiracy ?</em></a>,<em>The Skeptical Inquirer</em>, Vol. 10, Eté 1986 - There was indeed a plot to mislead
the public. Condon and Low were its victims.
</li>
</ul>
</li>
</ul>
<!--#include virtual="/footer.html" -->