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<title>Yannick d'Escatha</title>
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<figure class="left side">
  <figcaption> Yannick d'Escatha <span class="source">[CNES]</span></figcaption>
  <img alt="Yannick d'Escatha" src="portrait.png">
</figure>
<p>D'Escatha naît <time>1948-03-18</time> à <span class="place">Paris</span>. Il sort vice-major de l'Ecole
  Polytechnique à 20 ans, puis choisit le Corps des Mines et commence sa carrière par la recherche et l'enseignement. À
  24 ans, il est Maître de Conférences à l'Ecole Polytechnique, à l'Ecole des Mines de Paris et à l'ENSTA. Ses travaux
  de recherche au Laboratoire de Mécanique de l'Ecole Polytechnique portent sur la Mécanique des Sols et la Mécanique
  des Structures et font de lui un spécialiste reconnu de la Mécanique de la Rupture. Ses travaux et ses nombreuses
  publications, dont un livre publié en collaboration, lui valent d'être primé par l'Académie des Sciences en
  <time>1982</time>.</p>
<section>
  <h2>Nucléaire</h2>
  <p><time>1973</time>, il participe à l'élaboration de la réglementation technique française en matière de chaudières
    nucléaires à eau, puis à son application en tant qu'Expert auprès du Ministère de l'Industrie. <time>1978</time>,
    il est nommé Chef du Bureau de Contrôle de la Construction Nucléaire, où il assume la responsabilité du Contrôle
    Technique de l'Etat dans l'application de cette réglementation au programme électronucléaire français. En
    <time>1982</time>, il est détaché auprès de la Société Technicatome (filiale du CEA) dont la mission principale est
    la maîtrise d'œuvre industrielle de la propulsion nucléaire des bâtiments de la Marine Nationale. Après avoir été
    Directeur des Etablissements de Cadarache et d'Aix-en-Provence, D'Escatha est nommé Directeur Général Adjoint de
    Technicatome <time>1987-01-01</time>. Le <time>1990-03-01</time>, il est appelé par l'Administrateur Général du
    CEA, pour occuper les fonctions de Directeur de la Direction des Technologies Avancées, nouvellement créée et
    devient Administrateur Général Adjoint du CEA <time>1992-09-14</time>. Il est nommé Administrateur Général du CEA à
    compter du <time>1995-07-01</time>, et Président de CEA-Industrie <time>1999-06-28</time>.</p>
</section>
<section>
  <h2>EDF</h2>
  <p><time>2000-01-01</time>, il est nommé Directeur Général Délégué Industrie d'EDF. Responsable du pôle industrie
    d'EDF, il est chargé de la politique industrielle de l'Entreprise. <time>2002-01</time>, il devient Directeur
    Général Délégué d'EDF.</p>
</section>
<section>
  <h2>CNES</h2>
  <p><time>2003-02-19</time>, il est nommé Président du <a href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a>.</p>
  <p><time>2004</time>, dans son texte sur "<a
      href="https://www.chear.defense.gouv.fr/fr/cahiers_chear/jeudis/jeudis_2003_2004/p259jdc0304.pdf">La politique
    spatiale de la France dans le cadre de l'Europe</a>" dans le cadre des jeudis du <abbr
      title="Centre des Hautes Etudes de l'Armement">CHEAr</abbr>, il répond à la question suivante :
  </p>
  <blockquote>
    <p class="question">Le <a href="/org/eu/fr/cnes/sepra/index.html">SEPRA</a> du <a href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a>
      fait l'admiration et l'envie de tous les pays du monde. Actuellement, de nombreuses rumeurs circulent.
      Pourriez-vous nous indiquer quel est l'avenir du Sepra au sein du <a href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a> ?
    </p>
    <p class="answer"><span class="people" title="Jean-Jacques Vélasco">Une personne</span> au <a
        href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a> suit de manière très officielle les phénomènes des ovnis. Lorsqu'une
      personne dit avoir vu un tel phénomène, une procédure d'enquête se met en place. Il est procédé à des
      vérifications sur les <a href="/science/crypto/ufo/enquete/indice/radar/index.html">radars</a> de l'armée de l'Air
      auprès de la navigation aérienne, de Météo France, du <a href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a> et la <a
          href="/org/eu/fr/dn/gendarmerie/index.html">Gendarmerie</a> enquête. Chacun dispose de données de son côté. Un
      jour, les pouvoirs publics ont demandé au <a href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a> d'archiver et de
      rassembler ces informations, de réaliser une banque de données et de signaler d'éventuels éléments intéressants.
      Le <a href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a> considère n'avoir rien trouvé de particulier à communiquer. Nous
      continuons notre travail. <span class="people" title="Jean-Jacques Vélasco">La personne</span> qui s'en occupe a
      des convictions personnelles et elle s'est exprimée sur le sujet à titre personnel. Elles n'engagent pas le <a
          href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a>. Je suis pour la liberté d'expression, dès lors que <span
          class="people" title="Jean-Jacques Vélasco">cette personne</span> précise qu'elle prend la parole en son nom
      personnel et que la qualité de son travail n'est pas remise en cause.</p>
    <p>J'ai constaté cette polémique. Nous allons instaurer un Conseil scientifique qui sera garant de la qualité du
      travail et de la communication de l'information.</p>
  </blockquote>
</section>
<p><strong>Références</strong> :</p>
<ul>
  <li>"<a href="https://www.chear.defense.gouv.fr/fr/cahiers_chear/jeudis/jeudis_2003_2004/p259jdc0304.pdf">La politique
    spatiale de la France dans le cadre de l'Europe</a>", les jeudis du CHEAr, 3 juin 2004
  </li>
</ul>
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