people/g/GresleJeanGabriel/index.html
<!--#include virtual="/header.html" -->
<p>À 8 ans, il aurait lu <i>le Juif errant</i>, la totalité du <i>Comte de Monte Christo</i>, serait entré en 6ᵉ à 9
ans, et au <span class="place">Lycée Voltaire</span> à 10 ans. Par la suite, il s’intéresse plus au scoutisme qu’à ses
études secondaires qui sont médiocres <span
class="source">"<a href="https://feairplane.canalblog.com/archives/2010/06/11/19137659.html">Extraterrestres SECRET d'ETAT</a>", FEA, 2010-06-11</span>.
</p>
<section>
<h2>Pilote de chasse</h2>
<p><time>1951-10</time> il s'engage dans l'armée.</p>
<p><time>1952</time>, alors qu'il élève-pilote de chasse au Cadet Club de l'USAF en <span class="place">Caroline du Nord</span>,
Greslé entend à la radio annoncer que les émissions sont arrêtées dans tout le territoire des <a
href="/org/us">USA</a>, car <a href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Washington">des échos non identifiés
viennent d'être détectés</a> au-dessus de la Maison Blanche et du <a
href="/org/us/region/wa/pentagone/index.html">Pentagone</a>. La radio demande de ne pas quitter l'écoute, mais au
bout d'une demi-heure, on parle d'événement incertain. A la même époque, Un instructeur et son élève révèlent à
Greslé leur expérience de croisement d'un engin "bizarre" en vol de nuit.</p>
<p><time>1953-06</time> il reçoit ses ailes d’argent et son brevet de pilote militaire, avec la promotion 53D.</p>
<p>Après l’école de tir sur F-84G Thunderjet à la <span class="place">base USAF de Luke (Arizona)</span>, il est
affecté au 2/3 Champagne à <span class="place">Reims</span> puis au 1/22 Saintonge en Indochine où, en
<time>1955-09</time> à <span class="place">Cap Saint Jacques (Vietnam)</span>, avec un ami pilote de chasse
également, il aperçoit une énorme boule jaune ressemblant à un <a
href="/science/crypto/ufo/enquete/meprise/rentree/meteore">météore</a>, qui descend à 45° vers l'horizon, puis
semble rebrousser chemin en laissant derrière elle une traînée lumineuse d'un vert intense.</p>
<p>Par la suite il est affecté au 3/10 à <span class="place">Creil</span>.</p>
</section>
<p>Libéré de ses obligations militaires, il se consacre pendant 3 ans à la prospection aérienne (recherche aéroportée
de matériaux fissibles en Afrique), ainsi que pour le Commissariat à l'Énergie Atomique.</p>
<section>
<h2>Pilote de ligne</h2>
<figure class="left side">
<figcaption>Greslé</figcaption>
<img alt="Jean-Gabriel Greslé" src="portrait.jpg"/>
</figure>
<p>Il prépare le concours d’entrée à <em>Air France</em>, et entre dans la compagnie <time>1963-09</time> <span
class="source">S. G. : "<a
href="https://www.ladepeche.fr/article/2013/07/01/1662198-ancien-pilote-air-france-ai-eu-preuve-existence-ovnis.html">Ancien pilote à Air France : «J'ai eu la preuve de l'existence des ovnis»</a>", La Dépêche, 2013-07-01</span>
Il commence 2d pilote sur Caravelle et sur Boeing 707.</p>
<p><time>1968</time> au <span class="place">Brésil</span>, aux commandes d'un Boeing 707, entre <span
class="place">Rio de Janeiro</span> et <span class="place">Florianopolis</span>, à {{10800|number}} m d'altitude, il
remarque sur l'écran de son radar un écho en forme de goutte d'eau. Il pourra mesurer la vitesse de l'engin (près de
5300 km/h) mais n'aura jamais de contact visuel, car il volait dans une couche nuageuse située sous le Boeing.
</p>
<p>Co-pilote à <em>Air France</em>, il a à l'occasion de lire le <a href="/time/1/9/6/8/CondonReport">rapport
Condon</a> à l'époque sa parution à <span class="place">New York</span>. La lecture est ardue, mais les annexes le
convainquent que l'Armée de l'Air et le projet Blue Book ne sont pas sincères. Il est encouragé dans cette
conviction par d'autres documents, tels les <a href="/org/us/dod/af/afr200-2.html">AFR-200-2</a> ou le <a
href="/time/1/9/7/7/05/17/janap1462">JANAP-146</a>, ou montrant l'intérêt pour le sujet par l'Armée américaine et
les services de renseignement, en contradiction avec l'image qu'il perçoit dans la <a
href="/science/crypto/ufo/observation/media/presse">presse</a> ou le public. Ayant accès à 1600 pages
dactylographiées venant du <a href="/org/us/ic/fbi">FBI</a>, il indique à qui veut le savoir comment se les procurer
<span class="source">Greslé, J.-G.: <em>Les documents interdits - Ce que savent les
états-major</em>, Dervy 2004, ISBN 2844542743</span>.
</p>
<section>
<h3>Airmiss</h3>
<p><time>1984-07-27 23:50</time>, alors qu'il pilote le Boeing 747-Combi du vol Air France AF 6842 relie <span
class="place">Los Angeles</span> à <span class="place">Montréal</span> : <q>La nuit est parfaitement claire et la
visibilité excellente tandis que nous passons au nord de la ville de <span class="place">Detroit</span>. La fin du
vol en croisière à {{11500|number}} m d'altitude approche. Dans la glace latérale droite, derrière la tête du
copilote, j'aperçois une épaisse traînée lumineuse qui dépasse l'avion à grande vitesse. Elle est attachée à un
groupe serré de 3 sphères d'apparence métallique et la trajectoire suivie par ce phénomène est rigoureusement
parallèle à notre route. Son altitude est légèrement au-dessus de l'horizon. Un chronométrage précis permet de
voir que les objets nous doublent en 15 s. En tendant ma main à bout de bras, tout en alertant mon équipage,
j'obtiens des mesures angulaires précises du phénomène. Au moment où je vais demander des explications au
contrôleur de la navigation aérienne sur ce "trafic" non annoncé, c'est lui qui appelle pour me demander de
décrire ce qui vient de nous dépasser. 2 autres vols commerciaux, un <em>Olympic Airways</em> et un
<em>Lufthansa</em>, interviennent sur la même fréquence pour confirmer cette observation. Je demande alors à la
tour de contrôle si ses radars visualisaient ce curieux engin et lui annonce que j'envisage de déposer un "<a
href="/science/crypto/ufo/glossair.html#Airmiss">airmiss</a>", une procédure prévue en cas de risque de
collision grave. Très gêné, le contrôleur confirme que l'avion d'Air France était bien le plus proche du phénomène
mais que celui-ci n'avait jamais été à moins des 9 km réglementaires pour justifier une telle procédure. Cette
distance minimum de passage de l'objet me permet d'évaluer ses dimensions et sa vitesse. Les calculs montrent que
le phénomène se déplaçait à une vitesse supérieure à 3400 km/h. Le groupe d'engins qui précédait la traînée
lumineuse pouvait avoir un diamètre de 100 m environ tandis que la traînée, très dense, opaque et lumineuse sur
toute sa longueur, s'allongeait sur environ 2 km...</q> Il a été estimé que les 3 objets sphériques étaient à 10
km du Boeing 747, volaient à 3300 km/h (contre 900 km/h pour l'avion) et avaient un diamètre de 40 à 50 m environ.
</p>
</section>
</section>
<section>
<h2>Observation</h2>
<p><a href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/5Novembre">Le soir du 5 novembre 1990</a> à <span
class="place">Gretz-Armainvilliers (Seine-et-Marne)</span>, en sortant d'un cours il aperçoit avec des amis une
structure rectangulaire se déplaçant vers l'est et balisée de nombreuses lampes rouges. Elle a la forme d'une flèche
de grue avec, à l'avant, 2 phares projetant une lumière blanche. La longueur apparente de l'objet est estimée à 400
m et son épaisseur à 80 m environ, soit des dimensions un peu plus grandes que celles de la Tour Eiffel. La vitesse
de l'objet est assez faible (entre 150 et 300 km/h) mais le plus impressionnant est le silence avec lequel il se
déplace.
</p>
</section>
<p>Après 39 ans d'aviation et {{17500|number}} h de vol, Greslé prend sa retraite et écrit divers livres témoignant de
ses enquêtes et expériences personnelles sujet des ovnis <span class="source">Greslé, J.-G.: <em>Objets volants non identifiés : un
pilote de ligne parle, </em>Guy Trédaniel 1993</span> <span class="source">Greslé, J.-G.: <em>Hypothèse
Extra-Terrestre, </em>Guy Trédaniel, 1994</span>. Il continue de s'interroger, non pas sur la matérialité d'un
phénomène — qu'il considère comme amplement prouvée — mais sur son origine. Il déclare : <q>Pour moi, prises dans leur
ensemble, mes observations se rapportent peut-être à des technologies humaines gardées secrètes par les états-majors
militaires ou alors à des phénomènes relevant d'une science que l'humanité ne possède pas encore.</q></p>
<p><time>1995</time>, il fait partie avec <span class="people">Alain H. Boudier</span> des experts audtionnés pour
l'élaboration du rapport sur les ovnis issu de la <a href="/org/eu/fr/dn/DRM.html">DRM</a>. Cette année-là <span
class="people">Bernard Thouanel</span>, qui prévoit un 1er numéro VSD HS consacré au sujet mais ne connait pas grand
monde dans le <a href="/science/crypto/ufo/Milieu.html">milieu ufologique</a> français, contacte notamment Greslé, qui
a collaboré à l'hebdomadaire lors de l'affaire de <a href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Roswell">l'"autopsie de
Roswell"</a>. Greslé, avec <span class="people">Boudier</span>, devient conseiller du magazine, propose des thèmes
pour ce 1er numéro consacré à l'<a href="/science/crypto/ufo">ufologie</a>, tels les "anomalies lunaires" ou le
"visage de Mars" mais qui ne convainquent pas la rédaction. Le sérieux officiel et scientifique que le magazine
recherche sera trouvé <time>1998</time> à l'occasion de la préparation d'un nouveau numéro, et d'un déjeuner-débat
dans le restaurant parisien <em>Fouquet's</em>, <time>1998-02</time>, où Greslé et <span
class="people">Boudier</span> sont invités comme consultants aux côtés de personnalités intéressées par le phénomène
ovnis, tels <span class="people">Jean-Jacques Vélasco</span>, <span
class="people">François Louange</span>, <span class="people">Jean-Claude Ribes</span>, <span class="people">Bernard Norlain</span>,
ou p.
</p>
<p><time>2013-05</time>, il publie un nouveau livre <span class="source">Greslé, J-G. : <em>1942- 1954 - la genèse
d'un secret d'état</em>, éditions DEVRY, 2013-05.</span> défendant la thèse d'un <a
href="/science/crypto/ufo/observation/scenario/conspiration ">secret d'État</a>.</p>
<p>Par la suite Greslé, commence à donner des conférences où il montre ce qu'il présente être une preuve d'une
dissimulation officielle : un document décrivant la prise en charge des "OVNIs/OANIs" par des directions de la <a
href="/org/eu/fr/dn/SGDN.html">SGDN</a>. C'est en fait la page de ce site, RR0.org, qu'il présente, à tort, comme un
document officiel <span class="source">Beau, J.: "<a
href="https://www.javarome.org/post/2018/05/16/%C3%80-propos-du-SGDN">À propos du SGDN</a>", Javarome.org,
2018-05-16</span>.</p>
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