people/p/PellatRene/index.html
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<title>René Pellat</title>
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<figure class="left side">
<figcaption>Pellat</figcaption>
<img alt="René Pellat" src="portrait.jpg" width="116" height="116"/>
</figure>
<p>Pellat nait <time>1936-02-24</time>. X-Ponts et Chaussées, il obtient <time>1967</time> un doctorat en Sciences
Physiques à l'Université de <span class="place">Paris</span>. Physicien des plasmas.
</p>
<p>Dès sa création <time>1977</time>, Pellat fait partie du conseil scientifique du <a
href="/org/eu/fr/cnes/gepan/index.html">GEPAN</a>, initialement dirigé par l'enthousiaste <span class="people">Claude Poher</span>.
</p>
<p><time>1982-10-25</time> Pellat est élu correspondant de la section Physique de l'Académie des Sciences.
</p>
<section>
<h2>CNRS (1989-1992)</h2>
<p>A partir de <time>1989</time>, Pellat préside le Conseil d'administration du <a href="/org/eu/fr/cnrs">CNRS</a>. Il
y est notamment le directeur de recherche de <span
class="people">Jean-Pierre Petit</span>.
</p>
<p><span class="people">Alain Esterle</span>, qui se sentait dès lors mandaté pour de telles recherches, avait voulu
jouer cette affaire seul, et le directeur scientifique du <a href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a> de l'époque,
René Pellat, qui appartenait d'ailleurs à ce conseil scientifique, n'avait pas été mis au courant. Quand il
l'apprit, celui-ci (un authentique spécialiste des plasmas, cette fois) entra dans une rage folle, alla à Toulouse
inspecter ce travail d'amateurs. Il fit démanteler l'expérience et décida que tout devait être stoppé.
<p>Lorsque <a href="../PetitJeanPierre/index.html">Petit</a> argue du fait que la direction du <a
href="/org/eu/fr/cnes/gepan/index.html">GEPAN</a> n'est pas assurée par de véritable scientifiques, Pellat lui
répond sur le ton de la confidence, dans les couloirs de la Direction Générale du <a
href="/org/eu/fr/cnrs">CNRS</a> : <q>Crois-tu que si on avait voulu élucider cette question, on aurait choisi
des gens pareils ?</q> <span class="source">Petit</span>.
</p>
<p>Suite au livre de <span class="people">Jean-Pierre Petit</span> sur ses découvertes issues de l'affaire <a
href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Ummo/index.html">Ummo</a>, des journalistes de télévision tentent de
confronter ce dernier à ses détracteurs sur un plateau : lorsqu'on lui demande qui il souhaite avoir pour
interlocuteur sur le sujet de la <a href="/science/discipline/hard/nat/mat/phys/MHD.html">MHD</a>, <a
href="../PetitJeanPierre/index.html">Petit</a> cite Pellat, alors président du <a
href="/org/eu/fr/cnrs">CNRS</a>, comme la personne la plus compétente sur le sujet.
</p>
</section>
<section>
<h2>CNES (1992-1995)</h2>
<p>A partir de <time>1992</time>, Pellat prend la direction du <a href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a>.
</p>
</section>
<section>
<h2>CEA</h2>
<p><time>1998-03</time>, Pellat est nommé haut-commissaire à l'énergie atomique au CEA. Il s'occupe du projet de
"simulateur", axé sur la fusion par <a href="../../../LASER.html">laser</a>, visant à prendre le relais des
expériences nucléaires interrompues à Mururoa. Il est reconduit à cette fonction <time>2000-07</time>.
<time>2001-09</time>,
il est nommé délégué à la sûreté nucléaire et à la radioprotection pour les activités et installations intéressant
la Défense (DSND), une autorité relevant directement du ministre de la Défense et du ministre chargé de l'Industrie,
mais indépendante de tous les utilisateurs de la structure nucléaire de défense.
</p>
</section>
<p><strong>Auteur de</strong> :</p>
<ul>
<li>Pellat, R.: <em>A model for tokamak sawtooth oscillations without precursors</em> avec Sydora, R.D (Institute of
Plasma Fusion Research (IPFR), PPG 1537, UCLA, accepté en Nuclear Fusion Lett., 1995).
</li>
<li>
Pellat, R.: <em>A new approach to low frequency <a href="/science/discipline/hard/nat/mat/phys/MHD.html">MHD</a>
like waves in magnetospheric plasmas</em>, avec Hurricane, O.A., et F.C. Coroniti, à publier chez JGR (1995).
</li>
<li>
Pellat, R.: <em>Evolution of Inhomogeneous Planetesimal Systems</em>, avec Namouni, F., J.F. Luciani, accepté en
Astronomie et Astrophysique (1995).
</li>
</ul>
<span class="source">Petit, J.-P.: 1995</span>
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