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<title>Christian Perrin de Brichambaut</title>
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<figure class="left side">
<figcaption>Perrin de Brichambaut</figcaption>
<img alt="Christian Perrin de Brichambaut" src="portrait.jpg">
</figure>
<p>Perrin de Brichambaut naît <time>1928-08-01</time>. Elève de l'école Polytechnique, il est nommé en
<time>1951</time> ingénieur de la <a href="/science/discipline/hard/nat/univ/meteo">météorologie</a> et son 1er poste
est à Bangui (Afrique équatoriale). Il se spécialise dans le rayonnement solaire et très vite sa compétence est
reconnue internationalement. Ainsi, à maintes reprises, il est expert ou consultant de l'Organisation Météorologique
Mondiale, tant au secrétariat à <span class="place">Genève</span>, que dans la commission <abbr
title="Commission des Instruments et Méthodes d'Observations">CIMO</abbr> et dans les groupes d'experts de
l'Association Régionale VI (Europe). Son 2ᵉ poste est au <abbr title="Centre Technique du Matériel">CTM</abbr> <span
class="note">devenu SETIM, puis DSO</span> à Trappes (Yvelines). Très rapidement, il devient un des tous premiers
spécialistes en instrumentation <a href="/science/discipline/hard/nat/univ/meteo">météorologique</a>. En
<time>1970</time> il est nommé adjoint au chef de l'<abbr
title="Établissement d'Études et de Recherches Météorologiques">EERM</abbr>, le service de recherches de la
Météorologie Nationale. <time>1973</time>, le Directeur de la Météorologie Nationale l'appelle pour être le 1er
responsable de la formation permanente.</p>
<section>
<h2>GEPAN</h2>
<p>Perrin de Brichambaut participe à la fondation du <a href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a> <time>1977</time>.
</p>
</section>
<p><time>1980</time>, il est Secrétaire permanent du <abbr title="Conseil Supérieur de la Météorologie">CSM</abbr>,
organe d'interface entre la météorologie et ses utilisateurs et il est promu ingénieur général de la météorologie.
</p>
<p><time>1983</time> où le <a href="/org/eu/fr/cnes">CNES</a> tente de faire disparaître le <a
href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a>, finalement reconverti en <a href="/org/eu/fr/cnes/sepra">SEPRA</a>, Perrin
de Brichambaut n'accepte pas cette mise à la trappe : après une douzaine de réunions du Conseil Scientifique, il
réclame une ultime convocation, avant dissolution. Il effectue plusieurs démarches auprès du <a
href="/org/eu/fr/cnes">CNES</a> (reproduction de ces courriers dans <span class="source">[<a
href="../PetitJeanPierre">Petit</a> 1990, pages 127 à 132]</span>) mais n'obtiendra pas satisfaction.
</p>
<p><time>1985</time>, il rejoint l'<abbr
title="Inspection Générale de l'Aviation Civile et de la Météorologie">IGACEM</abbr>,
organe suprême de l'Aviation Civile. Le <time>1988-09-06</time>, il prend sa retraite et s'occuper très activement de
la Société Météorologique de France. Il en est élu Président dès <time>1989</time> et assumera son mandat durant 3
années.
</p>
<p>Le scientifique américain <span class="people">Richard F. Haines</span> et l'ufologue <span class="people">Jacques Vallée</span>
procèdent à une série d'<a
href="https://www.scientificexploration.org/jse/articles/ufo_reports/haines_aerial/toc.html">analyses approfondies
et d'études photométriques</a> sur le négatif noir et blanc original de <a
href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/CostaRica">la photo du Costa Rica prise le 4 septembre 1971</a>, afin de
déterminer la nature de l'ovni photographié. Les résultats de leurs recherches n'ont pu qu'authentifier le phénomène
sans pour autant l'expliquer. En tant que membre fondateur du <a href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a>, Perrin de
Brichambaut, examine la photographie <time>1993-11</time> et détermine que les zones lumineuses de l'ovni ne
peuvent être expliquées que par une émission propre et non par les reflets du Soleil. Les zones lumineuses de l'objet
pourraient ainsi être dues à une forte ionisation de l'air faisant appel à un type de propulsion inconnu. L'ingénieur
définit ainsi non seulement la forme générale de l'objet, mais aussi ses dimensions.
</p>
<p>Selon Perrin de Brichambaut, <span class="people">Gilbert P</span> auraît contrôlé le livre de <span class="people">Jean-Claude Bourret</span>,
<em>Ovnis, la science avance</em> (1993), du début à la fin.
</p>
<p>Perrin de Brichambaut a été promu au grade d'officier de l'Ordre national du Mérite, insignes qui lui ont été remis
par <span class="people">André Lebeau</span>. Il était aussi chevalier dans l'Ordre des Palmes académiques, Médaillé
de l'Aéronautique.</p>
<p>Sur son lit d'hôpital, juste avant sa mort, il aurait écrit un "testament" dans lequel il aurait fait part de sa
certitude de "<a href="/science/crypto/ufo/analyse/hypotheses/intelligence/HET">l'hypothèse extraterrestre</a>" <span
class="source">Science Frontières n°22, août-septembre 1997, pp. 8-15</span>. Il décède <time>1995-09-21</time>.
</p>
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