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<title>Perry Petrakis</title>
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<p>Petrakis naît <time>1959-08</time> en <span class="place">Grèce</span>. Il fait ses études primaires à <span
    class="place">Londres (Grande-Bretagne)</span> puis s'installe à <span class="place">Aix-en-Provence
    (France)</span>, en 1970. Dès l'âge de 13 ans, fasciné par la série <em>Les envahisseurs</em>, il se prend de
  curiosité pour le sujet ovni.</p>
<section>
  <h2>AESV (1974/1980)</h2>
  <p>A l'époque très crédule (ça a changé depuis), il arrête l'école en 3ᵉ et crée l'<a
    href="/org/eu/fr/asso/aesv/index.html">AESV</a> pour rigoler entre copains. En fait, cette association va
    grandir avec
    lui. En 1977, il rédige ses premiers articles.
  </p>
</section>
<section>
  <h2>OVNI Présence (1980/1992)</h2>
  <p><time>1980</time>, Petrakis, pour des raisons de santé et en raison <q>d'un manque flagrant de bonnes
    volontés</q> décide de laisser la main à l'AESV-Suisse <span class="source">AESV n° 14, 1980</span>. La revue
    devient <em>OVNI Présence</em>, publiée à <span class="place">Vevey (Suisse)</span> et dirigée avec <span
        class="people">Yves Bosson</span>.
  </p>
  <section>
    <h3>Petit</h3>
    <p>En <time datetime="1981-09"></time>, Petrakis interviewe <a href="../PetitJeanPierre/index.html">Jean-Pierre
      Petit</a> <span class="source">OP n° 18, pp. 13-18</span>. En <time datetime="1984-03"></time>, un numéro spécial
      lui consacre ses 44 pages, avec le contenu du rapport que lui a transmis Henri Bondar. En couverture et en couleur
      figurent le titre : <q>GEPAN : une manip de trop</q> et la photo de la maquette de soucoupe de ses expériences,
      avec les rayons tronqués <span class="source">OP n° 29</span>. Peu après, le <a href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a>
      dissout le <a href="/org/eu/fr/cnes/gepan/index.html">GEPAN</a> et envoie son directeur, <span class="people">Alain Esterle</span>
      ainsi que Bernard Zappoli méditer dans différents "placards". Par la suite <span
          class="people">Jean-Pierre Petit</span> souhaite publier de nouveaux articles révélant de nouveaux
      "scandales", mais Petrakis refuse : <em>Ovni-Présence</em> ne peut devenir la tribune exclusive de Petit, et
      Petrakis n'est pas en position confortable : <q>Je ne peux pas continuer. Tu comprends, je suis Grec et je
        pourrais avoir des ennuis pour acquérir la nationalité française</q> dit-il à Petit<span class="source">
  </span><em><span class="source">Petit, cité dans </span></em><span class="source"><em>Incroyable et Scientifique</em></span><span
          class="source"> n° 13, Juin-Juillet 1997, p. 73</span>, qui est furieux.
    </p>
  </section>
</section>
<section>
  <h2>Divergences et Phénomèna (1989/2002)</h2>
  <p>A partir de <time>1989</time>, Petrakis voit <i>OVNI-Présence</i> s'éloigner peu à peu de sa façon de voir : il
    commence à publier une circulaire interne à l'<a href="/org/eu/fr/asso/aesv/index.html">AESV</a>, intitulée
    <em>En
      direct</em>. Faite de simples photocopies agrafées mais fréquente et collant à l'actualité ufologique, c'est
    l'opposé d'<em>Ovni-Présence</em>, produit très bien fini mais finissant par ne paraître qu'une fois l'an, et se
    diversifiant vers d'autres sujets ésotériques ou sociologiques. En 1991 <em>En Direct</em> devient
    <em>Phénomèna</em>, une revue au ton résolument différent, qui va prendre son envol en 1992, avec le départ
    définitif de Petrakis et Renaud Marhic, qui quittent <em>Ovni-Présence</em> pour s'occuper exclusivement de <em>Phénomèna</em>.
  </p>
  <p><i>Phénomèna</i> vivra jusque <time>2002</time>, où la revue est mise en vente aux enchères, mais aucun repreneur
    ne se manifeste.
  </p>
</section>
<p>En dehors de ce domaine particulier, Petrakis s'intéresse à l'informatique, l'Internet, les développements
  militaires, notamment dans les domaines des armes non conventionnelles comme par exemple les <a
      href="/tech/aero/appareil/index.html#UAV">UAV</a> ou encore les armes non létales, sujets auxquels il a consacré
  des articles. Il a toujours privilégié l'approche journalistique et en particulier le journalisme d'investigation,
  pour tenter de mieux comprendre le monde qui l'entoure. Il a notamment gagné 3 procédures contre le ministère de la
  Défense pour l'obtention de documents militaires (2 au Tribunal Administratif et 1 auprès de la Commission d'accès aux
  documents administratifs).
</p>
<p>Auteur de :</p>
<ul>
  <li>l'association <a href="/org/eu/fr/asso/aesv/index.html">AESV</a> (puis SOS-OVNI)
    <ul>
      <li>son journal AESV (puis <em>Ovni-Présence</em> avec Yves Bosson)</li>
    </ul>
  </li>
  <li>la revue <em>Phénomèna</em> <span class="source">Phénoména</span></li>
  <li>articles dans diverses revues (<em>VSD</em>, <em>Le Point</em>, <em>Science et Vie</em>, <em>Ano Cero</em>
    (Espagne), <em>X Factor</em> (Grande-Bretagne), <em>Editions Marshall Cavendish</em> (rédaction de fascicules
    encyclopédiques)
  </li>
  <li><i>Petit Guide de l'Ufologie Française</i> <span class="source">Les Classiques du Mystère 1999</span>.
  </li>
  <li>Participation à diverses émissions de télévision (<em>Mystères</em> et <em>Sans aucun doute</em> pour TF1, <em>La
    Grande Famille</em> pour <em>Canal Plus</em>, <em>France 3</em>) et de radio (<em>France Inter</em>).
  </li>
</ul><!--#include virtual="/footer.html" -->