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<p>Enfant, Shepard aime jouer avec des illusions visuelles — comme la fois où il déplace subrepticement toutes les
  fournitures de la chambre de sa sœur. Il est diplômé de l'Université de Stanford <time>1951</time>, puis obtient son
  doctorat en psychologie expérimentale à <span class="place">Yale</span> <time>1955</time>.</p>
<p>Il continue à expérimenter les trucages visuels sur les gens. En notant et analysant leurs réactions, il découvre
  d'étonnantes réalités sur les processus mentaux. Il montre, par exemple, que lorsque des personnes comparent 2 objets
  tournant selon différents angles, ils réorientent d'abord les objets dans leur esprit. Le fait étonnant : tout le
  monde fait cela à environ 60°/s.</p>
<p>Dans les années 1950s, il commence à découvrir les lois universelles selon lesquelles les gens et les animaux
  perçoivent des similitudes entre des stimuli sensoriels tels que les couleurs, les sons ou les odeurs. Il travaille
  sur une méthode informatique pour mesurer la différence perçue entre ces stimuli.</p>
<section>
  <h2>Bell</h2>
  <p>À partir de <time>1958</time> il travaille aux Laboratoires Téléphoniques Bell, où il est membre de l'équipe
    technique, puis directeur de département.</p>
</section>
<section>
  <h2>Harvard</h2>
  <p><time>1966</time>, Shepard est nommé professeur de psychologie à <span class="place">Harvard</span>, dont il
    devient directeur des laboratoires de psychologie l'année suivante. Il publie quelque 30 articles scientifiques et
    techniques sur la <a href="/science/discipline/soc/psycho/Perception.html">perception</a> humaine et la mémoire et
    sur des méthodes informatiques pour la découverte de similitudes dans de grands ensembles de données.</p>
</section>
<section>
  <h2>Stanford</h2>
  <p>À partir de <time>1968</time> devient professeur de <a href="https://www-psych.stanford.edu/">psychologie à
    l'Université de Stanford</a>.</p>
  <section>
    <h3>Symposium sur les ovnis</h3>
    <p>S'il a développé depuis longtemps un intérêt pour le problème des ovnis, Shepard ne publie son 1er article sur le
      sujet <span class="source">Shepard, R. N. : "<a href="/time/1/9/6/8/07/29/Symposium/Shepard/index_fr.html">Some
                psychologically oriented techniques for the scientific investigation of unidentified aerial
                phenomena</a>", <a href="/time/1/9/6/8/07/29/Symposium/index_fr.html">Symposium sur les Objets Volants
                Non Identifiés</a>, Auditions devant Comité sur la Science et l'Astronautique, Chambre des Représentants U.S, 9ᵉ Congrès, 2de Session, 29 juillet 1968</span>
      que cette année-là, à l'occasion du <a href="/time/1/9/6/8/07/29/Symposium/index_fr.html">Symposium sur les objets
        volants non-identifiés</a> de la Chambre des Représentants des USA.
    </p>
  </section>
  <p>Lorsque Shepard applique sa méthode aux couleurs, l'ordinateur présente un cercle. Les longueurs d'onde physique de
    la lumière visible sont le long d'une ligne droite, depuis le rouge jusqu'au violet ; mais le cercle présente plus
    précisément la réalité psychologique (à opposer à la réalité physique). C'est que les gens perçoivent le rouge et le
    violet comme plus semblables qu'une autre couleur intermédiaire comme le vert par exemple. Shepard découvre
    également que :</p>
  <ul>
    <li>la distance entre les stimuli décroît selon une courbe particulière — un décroissement rapide, puis lent (en
      termes mathématiques, une courbe d'affaiblissement exponentiel)</li>
    <li>tous les stimuli — simples ou complexes — produisent la même courbe</li>
    <li>tous les sujets expérimentaux se comportent de la même manière — qu'il s'agisse d'humains, de singes, rats, ou
      pigeons.</li>
  </ul>
  <p>Jusqu'à ce que Shepard commence à publier ses travaux sur l'imagerie dans les années 1970s, personne n'avait
    objectivement mesuré l'imagerie mentale. On pensait que c'était impossible. La communauté scientifique en a depuis
    pris bonne note.</p>
  <p>Ses travaux influencent des domaines aussi divers que la psychologie, la philosophie, l'informatique, la
    linguistique et les neurosciences. Shepard indique que son travail sur l'orientation des images a été utilisé pour
    tester l'aptitude des pilotes. Le test identifie les sujets pouvant faire le plus d'erreur de pilotage. Ses méthodes
    d'imagerie sont également utilisées dans la conception de systèmes de diagnostic informatisés pour les cancers des
    poumons ou de la prostate. Joseph L. Young, directeur de programme à la NSF ayant supervisé les autorisations <a
      href="/org/us/asso/nsf">NSF</a> de Shepard pendant plus de 19 ans, anticipe d'autres bénéfices pratiques comme une
    meilleure organisation et chambres de contrôle et des affichages dans les cockpits, ainsi que des programmes
    éducatifs plus efficaces.</p>
  <p>Shepard est également élu membre de la <a href="/org/us/NAS.html">NAS</a> <time>1977</time>.</p>
  <section>
    <h3>SSE</h3>
    <p><time>1981</time>, il fait partie du comité fondateur de la <a href="/org/us/asso/SSE.html">SSE</a>.</p>
  </section>
  <p><time>1995</time>, Shepard reçoit la Médaille Nationale de la Science. Il est également un artiste doué.</p>
  <p><time>1996</time> quitte l'enseignement, mais continue ses recherches et écrits.</p>
  <p><time>2006</time>, il obtient le prix Rumelhart pour ses contributions aux fondements théoriques de la cognition
    humaine.</p>
</section>
<p><b>Auteur de</b> :</p>
<ul>
  <li><em>Recontruction of witnesses experiences of anomalous phenomena</em> - version étendue de l'article de 1968.
  </li>
  <li><em> Mental images and their Transformations</em> (MIT Press 1982)</li>
  <li><em>Mind sights </em>- <em>Original visual illusions, ambiguities, and other anomalies with a commentary on the
    play of mind in perception and art</em> (W.H. Freeman and Co., 1990)
  </li>
  <li><em>Mind and world</em>, conférence à Harvard (1994)</li>
</ul>
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