people/v/VelascoJeanJacques/index.html
<!--#include virtual="/header.html" -->
<figure class="right side">
<figcaption>Le prototype du SimOVNI au cours de ses premiers essais <span class="source">Plaquette <a
href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a> diffusée par le <a href="/org/eu/fr/cnes">CNES</a>, p. 4</span>
</figcaption>
<img src="/images/simovni.jpg"/>
</figure>
<p>Il devient technicien (brevet de technicien supérieur d'optique), et vit avec son épouse sur <span class="place">Paris</span>.
</p>
<section>
<h2>GEPAN</h2>
<p><time>1977</time>, <span class="people">Claude Poher</span> crée le <a href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a> et
souhaite la collaboration d'un technicien en instrumentation optique pour développer le SimOVNI (il fera une thèse
sur cet appareil complexe), un appareil optique chargé de reproduire les caractéristiques descriptives et de
trajectoire du stimulus visuel observé par les témoins. Dubitatif après la lecture du livre à succès de de <span
class="people">Frank Edwards</span> <span class="source">Edwards, F. : <i lang="en">Flying Saucers, Serious Business</i>, Lyle Stuart, 1966</span>,
Velasco décide tout de même de descendre à Toulouse et quitter l'instrumentation du futur satellite <em>Spot</em>
pour d'enquêter sur ces <q>apparitions étranges qui défient la science</q>. <time>1981</time> il y travaille
toujours, aux côtés d'<span class="people">Alain Esterle</span>, nouveau directeur du groupe.</p>
<section>
<h3>Direction</h3>
<p><time>1983</time>, le <a href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a> ne correspond plus à l'image que le <a
href="/org/eu/fr/cnes">CNES</a> souhaite donner de ses services. Plutôt que de risquer une confrontation ouverte
avec le public et les médias, traditionnellement assez attachés aux ovnis, les autorités choisissent la douceur.
Après avoir subi de vives critiques, une réforme du groupe est menée.</p>
<blockquote>
<p>Un jour, <span class="people" title="René Pellat">un physicien de renom</span>, qui deviendra président du <a
href="/org/eu/fr/cnes">CNES</a>, s'enferme avec <span class="people">Esterle</span> dans son bureau. Lorsque
Alain me demande de le rejoindre, après cet entretien, je le trouve livide. Sans ambages, il m'explique que son
auguste visiteur lui à tout simplement "fortement conseillé" pour la "poursuite de sa carrière", d'en finir avec
le <a
href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a>. Il n'a pas le choix. À cet instant, se joue doublement le sort du
Service. Si <span class="people">Esterle</span> s'en va, le bureau sera purement et simplement fermé, ce que
souhaite visiblement son aimable visiteur (le <a href="/org/eu/fr/cnrs">CNRS</a> et les militaires avaient
clairement fait savoir qu'ils ne souhaitaient pas servir de tutelle). Mais <span class="people">Esterle</span>
n'entend pas passer par pertes et profits ces années de recueil d'information et de création de méthodologie. Il
me pose la question : "Veux-tu me succéder ?" Je lui demande 24 h de réflexion. J'étais au <a
href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a> responsable d'enquêtes, je ne me sentais pas les épaules assez larges
pour poursuivre le travail de mes 2 précédesseurs. Pourtant, la conviction scientifique que les <a
href="/science/crypto/ufo/PAN.html">PAN</a> cachaient une réalité à découvrir m'a fait accepter le pari <span
class="source">Velasco, J.-J. & Montigiani, Nicolas: <em>Ovnis: l'évidence</em>, Carnot / Les documents, 22/04/2004, ISBN 2-84855-054-6 - EAN : 9782848550541, p. 32</span>.
</p>
</blockquote>
<p>À la fin de l'année, Vélasco est donc nommé directeur à la place d'<span class="people">Esterle</span>. Il passe
à l'occasion d'un grade de technicien à "ingénieur-maison".</p>
<p>Sous la direction de Velasco, le <a href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a>, va tenir profil bas : qui entre en
phase de sommeil : le Conseil Scientifique n'est plus convoqué, les Notes Techniques ne sont plus publiées, non
plus que les résultats des recherches et des études. Velasco se livre seulement à quelques interviews dans les
médias. Vélasco obtient une équivalence d'ingénieur, et affiche en cette occasion, et après avoir travaillé durant
2 ans au sein du <a href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a>, une attitude plus ouverte à l'égard du phénomène ovni,
insistant sur sa réalité et n'excluant pas l'<a href="/science/crypto/ufo/analyse/hypotheses/intelligence/HET">hypothèse
extraterrestre</a>.
</p>
<p>Au fil du temps, les cris d'alarme des ufologues hostiles au <a href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a> se
multiplient en <a href="/org/eu/fr">France</a>. Même le milieu scientifique manifeste de l'ostracisme : <time>1988-07</time>,
la revue <em>Science et Nature</em> conteste l'existence-même du <a href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a>, vu les
maigres résultats obtenus en 11 ans. Le <a href="/org/eu/fr/cnes">CNES</a> craint le scandale.
</p>
</section>
</section>
<section>
<h2>SEPRA</h2>
<p>Le <a href="/org/eu/fr/cnes/gepan">GEPAN</a> disparaît donc <time>1988</time>, mais Vélasco se retrouve à la tête
de son successeur : le <a href="/org/eu/fr/cnes/sepra">SEPRA</a>, un nouveau groupe dont les activités ne sont pas
jugées prioritaires par le <a href="/org/eu/fr/cnes">CNES</a>, et vont devenir plus réduites : selon sa plaquette de
présentation, l'objectif du <a href="/org/eu/fr/cnes/sepra">SEPRA</a> n'est plus d'engager lui-même des études
scientifiques, mais de prendre en compte le suivi des objets satellisés rentrant dans l'atmosphère. Les Notes
Techniques sont arrêtées et il n'est plus dans ses attributions d'informer le public.
</p>
<p><time>1989</time> Vélasco est élu maire de <span class="place">Montgiscard (Haute-Garonne)</span>. Une de ses
communications de Vélasco, lors de la conférence tenue cette année-là par la <a href="/org/us/asso/SSE.html">SSE</a>,
indique que pas moins de 38 % des cas étudiés en France par le <a href="/org/eu/fr/cnes">CNES</a> n'ont pu être
réduits à des phénomènes naturels.
</p>
<p><time>1991</time>, suite à l'intervention de la <a href="/org/eu/be/asso/sobeps">SOBEPS</a> et de députés européens
belges après les <a href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/VagueBelge">observations en Belgique</a>, la
Commission de l'Energie européenne décide d'instruire le dossier et parvient à la conclusion qu'une étude européenne
des ovnis pourrait être envisagée avec quelque intérêt. Velasco surfe sur la vague et se place en première ligne, de
sorte que c'est tout naturellement un élargissement des compétences du <a href="/org/eu/fr/cnes/sepra">SEPRA</a> que
proposent les députés européens chargés du dossier.
</p>
<p>Quelques années plus tard, Vélasco collabore à un ouvrage<em> </em>avec <span
class="people">Jean-Claude Bourret</span> <span class="source">Velasco, J.-J. & <a
href="../../b/BourretJeanClaude">Bourret, J.-C.</a><em></em>: <em>Ovnis, la science avance</em>, Robert Laffont 1993</span>,
non pas en tant que représentant officiel du <a href="/org/eu/fr/cnes">CNES</a>, mais au titre de
"témoin-enquêteur". On y trouve notamment une tentative de réduire l'affaire <a
href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Ummo">Ummo</a> à une manipulation émanant de l'ex-Union Soviétique, et
des déclarations très ouvertes de Velasco :
</p>
<blockquote>
<p>Parmi les nombreux phénomènes aériens non identifiés qui sont rapportés en France, mais aussi dans le monde
entier depuis plus de 40 ans, la plupart peuvent être ramenés à des phénomènes naturels, plus ou moins bien
connus, ou à des manifestations de la technologie humaine. Un nombre infime correspond à des <a
href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/canular">canulars</a> ou des hallucinations. Il reste un nombre
important de cas non élucidés : parmi ceux-ci quelques-uns sont très surprenants. Les témoignages sont crédibles
et les détails nombreux. Lorsqu'on essaie d'interpréter au moyen de la science actuelle leurs aspects étranges, on
est parfois conduit à imaginer des objets réels, en fait des engins utilisant des techniques plus évoluées que les
nôtres, supposant l'intervention d'intelligence.
</p>
<p>Les explications sur l'origine de ces engins avaient jusqu'à une date récente fait appel au paranormal ou à la
science-fiction, ce qui donnait aux ovnis une odeur de soufre et détournait de leur étude beaucoup de
scientifiques. Deux astronomes, <span class="people">Jean-Claude Ribes</span> et <span
class="people">Guy Monnet</span>, ont présenté <time>1990</time> une hypothèse qui n'utilise que les données de
la science d'aujourd'hui, une hypothèse rationnelle. Les ovnis proviendraient d'une ou de plusieurs civilisations
actuellement implantées dans notre système solaire, dans des planètes creuses artificielles. Elles y seraient
parvenues à des dates indéterminées, après un long voyage hors de leur système solaire.
</p>
<p>(...) Mon opinion qui, je le souligne, n'engage que moi, est la suivante : il existe dans notre espace des objets
qui échappent à tout contrôle de la part des autorités civiles et militaires et qui utilisent des technologies qui
dépassent les nôtres.
</p>
</blockquote>
<p><time>1995</time> il n'est plus maire de Montgiscard.</p>
<section>
<h3>Pocantico</h3>
<p> De <time>1997-09-29/1997-10-04</time>, Vélasco présente ses travaux d'enquêteur sur les ovnis au <a
href="/science/crypto/ufo/analyse/Projet/Pocantico.html">symposium de Pocantico</a>.
</p>
</section>
<section>
<h3>Dernière évidence</h3>
<p><time>2004</time> Vélasco publie <em>Ovnis, l'évidence</em>, où il propose une corrélation du phénomène ovni avec
l'activité nucléaire sur Terre et présente sans détours sa préférence pour l'<a
href="/science/crypto/ufo/analyse/hypotheses/intelligence/HET">HET</a>. L'acte paraît courageux à nombre de
tenants de cette hypothèse qui le soutiennent. Cependant, bien que faite en son nom personnel et non pas en tant
que responsable du <a href="/org/eu/fr/cnes/sepra">SEPRA</a> au <a href="/org/eu/fr/cnes">CNES</a>, cette prise de
position fait des vagues. On apprend peu après que, au début de l'année, une réorganisation du <a
href="/org/eu/fr/cnes">CNES</a> a dissout le <a href="/org/eu/fr/cnes/sepra">SEPRA</a>, mais que Velasco
continue à travailler sur le sujet, en tant que chargé de mission. Par la suite, l'enthousiasme d'une partie des
supporters de Velasco s'émousse lorsqu'ils lisent dans <a
href="https://www.lejdu.com/archives/2004/aout/jjv-interview">une interview</a> qu'il n'accorde pas grand crédit
aux histoires d'<a href="/science/crypto/ufo/observation/scenario/Abduction.html">abductions</a> et aux <a
href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Implants">implants</a>.
</p>
</section>
</section>
<section>
<h2>Education</h2>
<p>À partir de <time>2005-07</time>, Velasco rejoint le service "Culture Spatiale" du <a
href="/org/eu/fr/cnes">CNES</a> <span class="source"><i><a
href="https://www.google.com/url?sa=t&ct=res&cd=1&url=http%3A//www.cnes.fr/automne_modules_files/standard/public/p2454_05d69f7adaa3afb2b4a8d62c4eb6f613newsletter_7.doc&ei=R1JPQ7eCFMPuQdC5lFU&sig2=6zHSeYIs5HK1EixyXJW1cg">Espace & Culture Infos</a></i><a
href="https://www.google.com/url?sa=t&ct=res&cd=1&url=http%3A//www.cnes.fr/automne_modules_files/standard/public/p2454_05d69f7adaa3afb2b4a8d62c4eb6f613newsletter_7.doc&ei=R1JPQ7eCFMPuQdC5lFU&sig2=6zHSeYIs5HK1EixyXJW1cg"> n°7</a>, juillet-août 2005</span>.
</p>
</section>
<p><time>2007</time> il sort un nouveau livre avec <span class="people">Nicolas Montigiani</span> <span
class="source">Velasco, J.-J. & Montigiani, Nicolas: <i>Troubles dans le ciel</i>, Presses du Châtelet, 24
janvier 2007</span>.
</p>
<span class="source">Velasco, J.-J. : "<a href="/time/1/9/9/0/Velasco_TransEnProvence">Rapport sur l'analyse de traces physiques anormales : le cas ovni de Trans-en-Provence de 1981</a>", <i><a
href="https://www.scientificexploration.org/jse.html">JSE</a>,</i> vol. 4 (1990), n° 1, pp. 27-48.</span>
<span class="source">Velasco, J.-J. : "<a
href="https://ufologie.patrickgross.org/htm/seprlet1f.htm">Lettre ouverte aux sceptiques</a>", <em>Sciences Frontières</em> n° 29, mars 1998, pp. 16-22.</span>
<span class="source"><span class="people">Roussel, Robert</span> : <i>OVNI - Les vérités cachées de l'enquête
officielle</i>, Albin Michel 1994, ISBN 2-226-06646-2.</span>
<span class="source">Dreux, Jérémie : "<a href="https://www.lejdu.com/archives/2004/aout/jjv-interview">L'interview
exclusive de Jean-Jacques Velasco</a>", JDU, Toulouse, 11 juin 2004.</span>
<span class="source"><a href="https://rimarchives.free.fr/poher.htm">Rencontre avec Claude Poher</a>, "La Vague d'OVNIs" - <em>Radio Ici & Maintenant !</em>, 7 septembre 2004.</span>
<span class="source"><a href="../../g/GutierezGregory">Gutierez, G.</a> : "<a
href="https://www.ovniland.com/article.php3?id_article=10">C'est officiel : le SEPRA n'existe plus !</a>", <em>Ovniland</em>, 2004.</span>
<span class="source"><span class="people">Gutierez, Grégory</span> : "<a
href="https://www.ovniland.com/article.php3?id_article=13">Le CNES enterre les ovnis</a>", <em>Ovniland</em>, 2004.</span>
<span class="source"><a href="../../g/GutierezGregory">Gutierez, G.</a> : "<a
href="https://www.ovniland.com/article.php3?id_article=20">Les ovnis embarrassent toujours le CNES</a>", <i>Ovniland</i>, 2004.</span>
<span class="source">Gutierez, G : "<a href="https://www.ovniland.com/article.php3?id_article=21">Jean-Jacques
Velasco s'exprime enfin !</a>", <em>Ovniland</em>, 2004.</span>
<span class="source">François, Jean-Michel, "<a
href="https://www.lunion.presse.fr/semaine/2005.1016/fmd/20051016.UNA2517.html?0805">Ovnis : les révélations de l'ingénieur Velasco</a>", <em>L'Union de Reims</em>, 16 octobre 2005.</span>
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