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<title>Thierry Wathelet</title>
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<figure class="left side">
  <img alt="Wathelet" src="portrait.jpg">
  <figcaption>Wathelet</figcaption>
</figure>
<p>Wathelet naît <time>1965</time>. Entre <time>1985</time> et <time>1986</time> Wathelet effectue son service
  militaire comme sous-officier de l'<abbr title="Unité de Protection des Installations">UPI</abbr> (appelée aussi
  Commandos de l'Air), où il sert 8 mois au 2ᵉ Wing-Tac de <span class="place">Florennes (Belgique)</span>, une base
  aérienne de l'<a href="/org/int/otan/index.html">OTAN</a> où sont stationnés des missiles nucléaires tactiques des
  alliés américains. Sa base abrite également des escadrilles de <em>Mirage</em>, par la suite remplacés par des <a
      href="/tech/aero/appareil/avion/f16">F-16</a>. Il y assume les rôles de sous-officier de liaison-sécurité au <abbr
      title="Control & Security Center">CSC</abbr> américain et chef <abbr title="Equipe Anti Sabotage">EAS</abbr>. Il
  reçoit la Médaille Militaire de 2de Classe pour services rendus et ancienneté.
</p>
<section>
  <h2>Vague belge</h2>
  <p><time>1990</time> Wathelet découvre le phénomène ovni à l'occasion de la "vague belge" qui touche son pays.
    Passionné d'aviation militaire et de la Force Aérienne belge, l'intervention des 2 <a
        href="/tech/aero/appareil/avion/f16">F-16</a>, dans la nuit du <time>1990-03-30/1990-03-31</time>, ne le laisse
    pas indifférent. À cette époque, le gouvernement belge a facilité la tâche de la <a
        href="/org/eu/be/asso/sobeps/index.html">SOBEPS</a> en ouvrant ses portes et ses fichiers. Tout est pour le
    mieux dans le meilleur des mondes et Wathelet pense un moment que, dans ces conditions, on va sans doute trouver,
    tôt ou tard, un début d'explication de ces phénomènes.
  </p>
  <p>Pendant 4 années, Wathelet va suivre les (rares) développements de cette affaire comme tout citoyen : en
    spectateur. L'histoire finit par disparaître de ses préoccupations et la Guerre du Golfe et les bouleversements
    géo-politiques historiques (révolution roumaine, chute du mur de Berlin, effondrement du Pacte de Varsovie,
    tentative de coup d'état en Russie, etc...) la remplaçèrent pour un temps.
  </p>
</section>
<section>
  <h2>SOBEPS et GESTO</h2>
  <p><time>1994-12</time>, suite à un "talk show" sur la chaîne française TF1, Wathelet est replongé dans le problème
    ovni. L'émission s'appelle <em>J'y crois, j'y crois pas</em>. Sur le plateau, deux camps se font face. Du côté des
    "J'y crois pas", une brochette de scientifiques (médecins, astronomes, etc.) emmenée par Alain Gillot-Pétré,
    présentateur de la météo sur TF1. Du côté des "J'y crois", une poignée de personnes "folkloriques", ainsi que <span
        class="people">Jean-Pierre Petit</span> et <span class="people">Robert Roussel</span>, qui attirent l'intérêt de
    Wathelet. À la fin de l'émission, Wathelet est en colère. Il se demande comment il était possible de raconter de
    telles choses sans qu'aucun élément n'ait été vérifié au préalable. Tout le monde a l'air de déverser ses
    "impressions" personnelles comme étant autant de loi. Et cela vaut pour les deux camps. Le moment le plus fou de
    l'émission, en ce qui le concerne, est lorsque Petit évoque brièvement <a
        href="/science/crypto/ufo/enquete/dossier/Ummo/index.html">l'affaire Ummo</a> et son contenu scientifique. On a
    même droit à quelques secondes d'un appel téléphonique de l'un de ces "Ummites". Petit raconte tout cela le plus
    sérieusement du monde après avoir évalué ce courrier pour les éléments scientifiques qu'il contenait. En face,
    Gillot-Pétré s'esclaffe avec ses petits camarades.
  </p>
  <p>Petit étant toujours à son poste au <a href="/org/eu/fr/cnrs/">CNRS</a> et paraissant crédible à Wathelet, son
    histoire l'intrigue pour 2 raisons :
  </p>
  <ol>
    <li>Comment peut-on avoir le culot de raconter de telles histoires alors qu'on est scientifique patenté, sans
      craindre des répercussions négatives au niveau professionnel ?
    </li>
    <li> Comment est-il possible qu'aucun scientifique sur le plateau n'ait démoli cette affaire avec une argumentation
      saine et des éléments tangibles ? Il n'y eut que quolibets et lazzi. Déplorable et anti-scientifique.
    </li>
  </ol>
  <p>C'en est fini de la tranquille passivité de spectateur de Wathelet. À la fin de l'émission, les questions restent
    ouvertes. Petit avait résumé la situation ovni : <q>Croire n'appartient pas au vocable du scientifique</q>.
  </p>
  <p>Le lendemain, Wathelet écrit à Petit afin de lui proposer une aide quelconque et de lui demander si on peut avoir
    accès aux lettres "ummites".
  </p>
  <p>Dans la foulée, il envoie une autre missive, à la <a href="/org/eu/be/asso/sobeps/index.html">SOBEPS</a> cette
    fois. Celle-ci est accompagnée de son CV. Wathelet désire faire partie de l'équipe d'enquêteurs et se rendre compte,
    par lui-même, de l'ampleur et du fond du problème.
  </p>
  <p>Les deux réponses sont positives : Wathelet devient membre du <a href="/org/eu/fr/asso/GESTO.html">GESTO</a> et de
    la <a href="/org/eu/be/asso/sobeps/index.html">SOBEPS</a>.
  </p>
  <p>Il reçoit les lettres ummites du <a href="/org/eu/fr/asso/GESTO.html">GESTO</a> et mené 3 enquêtes (dont une
    administrative) pour la <a href="/org/eu/be/asso/sobeps/index.html">SOBEPS</a>.
  </p>
</section>
<section>
  <h2>UFOCOM (1995/1999)</h2>
  <p>8 mois plus tard, Wathelet quitte la <a href="/org/eu/be/asso/sobeps/index.html">SOBEPS</a> et fonde l'<a
      href="/org/eu/UFOCOM.html">UFOCom</a>. Il est autant dégoûté du monde ufologique que du silence railleur des
    institutions et de la communauté scientifique. D'un côté, on nage le plus souvent entre fantasme et esprit
    mercantile, de l'autre, on est obligé de subir le mutisme des gens qui, pourtant, sont les plus compétents pour
    évaluer la problématique ovni. Pour lui, l'ufologie est un vaste souk où le marchand fréquente le pickpocket, où
    l'artisan se sent bien mal entouré et où le client, la plupart du temps, se fait plumer.
  </p>
  <p>Il continue pourtant de penser que le sujet d'étude lui-même est des plus intéressants. Que faire alors ? Le
    concept <a href="/org/eu/UFOCOM.html">UFOCom</a> était né. Une étude citoyenne, scientifique et logiquement
    objective de la problématique ovni. Pas d'association, pas de finance, pas de strass ni de stress. Pas de mouvement
    sectaire pour lobotomisés en puissance. Pas de prosélytisme "ufologique", pas de diffusion intempestive. Le concept
    frise l'utopie, mais devient réalité grâce à des hommes et des femmes de bonne volonté, honnêtes, objectifs et
    compétents dans leur domaine respectif.
  </p>
  <p>A partir de <time>1999-12</time>, Wathelet met en veille ses activités à l'<a href="/org/eu/UFOCOM.html">UFOCom</a>
    pour se consacrer à sa vie professionnelle et privée, et confie la coordination du groupe à une scientifique
    récemment arrivée, Simone Brunie. Il reste cependant toujours intéressé par le phénomène, et contacté et consulté
    dans le domaine.
  </p>
  <p>Début <time>2003</time>, Wathelet revient aux affaires, mais l'<a href="/org/eu/UFOCOM.html">UFOCom</a> qu'il
    retrouve ne correspond plus à ses attentes. <time>2003-10</time>, il fait part de <a
        href="https://web.archive.org/web/20080419083240/http://www.ufocom.org:80/pages/v_fr/m_news/demission_TW.htm">sa
      démission</a>.
  </p>
</section>
<section>
  <h2>RECO</h2>
  <p><time>2004-01-01</time>, Wathelet recrée alors un groupe plus en accord avec sa vision des choses, le <a
      href="/org/eu/RECO.html">RECO</a>. Il finit cependant par dissoudre le groupe l'année suivante.
  </p>
</section>
<section>
  <h2>Musique</h2>
  <p>Par la suite Wathelet se consacre entièrement à son projet musical "<a
    href="https://soundcloud.com/planetscitizens">Planet Citizens</a>", commencé <time>1999</time>. Il habite à
    <span class="place">Charleroi</span>.
  </p>
</section>
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