RR0/rr0.org

<!--#include virtual="/header-start.html" -->
<title>Les planètes de notre système</title>
<!--#include virtual="/header-end.html" -->
<p>Notre système, nommé "système solaire" en raison du nom de notre <a
  href="/science/discipline/hard/nat/univ/astro/superamas/amas/galaxie/etoile">étoile</a>, le <a
  href="/place/systeme/solaire/Soleil">Soleil</a>.
</p>
<h2>Des méprises possibles</h2>
<figure class="right">
  <figcaption> Planètes ou planétoïdes de notre système</figcaption>
  <ul>
    <li>"inférieures"
      <ul>
        <li>Mercure</li>
        <li><a href="venus">Vénus</a></li>
        <li><a href="terre">Terre</a></li>
        <li><a href="mars">Mars</a></li>
      </ul>
    </li>
    <li>"supérieures"
      <ul>
        <li><a href="saturne">Saturne</a></li>
        <li><a href="jupiter">Jupiter</a></li>
        <li>Uranus</li>
        <li>Neptune</li>
      </ul>
    </li>
    <li>Planétoïdes
      <ul>
        <li>Pluton</li>
        <li>Sedna</li>
        <li>Xena</li>
      </ul>
    </li>
  </ul>
</figure>
<p>La Terre faisant un tour autour de son axe d'ouest en est toutes les 24 h environ, les <a
  href="/science/discipline/hard/nat/univ/astro/superamas/amas/galaxie/etoile">étoiles</a> et les <a
  href="/science/discipline/hard/nat/univ/astro/superamas/amas/galaxie/etoile/planete">planètes</a> apparaissent se
  lever à l'est et se coucher à l'ouest, se déplaçant à une vitesse angulaire de 15°/h. La Terre tournant de plus autour
  du <a href="/place/systeme/solaire/Soleil">Soleil</a>, ces objets astronomiques se lèvent environ 4 mn plus tôt d'une
  nuit à la suivante.</p>
<p>Les étoiles sont des corps lumineux analogues à notre <a href="../Soleil">Soleil</a> qui se trouvent à de telles
  distances de nous que leurs mouvements sont imperceptibles : elles sont disposées sur le ciel d'une façon stable à
  l'échelle d'une vie humaine.</p>
<p>Les planètes, par contre, sont beaucoup plus proches puisqu'elles tournent comme la Terre autour du Soleil. Au cours
  des mois, elles se déplacent le long du ciel, et leur trajet suit une bande fictive que l'on appelle le Zodiaque. Les
  planètes ont généralement une luminosité plus stable et moins scintillante que les étoiles.</p>
<p>Etoiles et planètes apparaissent normalement ponctuelles dans le ciel, mais sous certaines conditions atmosphériques
  particulières (présence d'un halo, au coucher, au lever, etc.), ces astres peuvent se présenter comme des taches
  lumineuses. Les réfractions et les dispersions de leurs rayons lumineux au travers des couches instables de
  l'atmosphère peuvent alors donner l'impression qu'ils changent de forme et montrent des couleurs changeantes. Dans ces
  cas, l'observation à travers un instrument d'optique, loin d'améliorer l'image, amplifie au contraire les aberrations.
</p>
<p>Le mouvement apparent de ces astres, dû principalement à la rotation de la Terre sur elle-même, est lent. Il faut en
  effet attendre au moins quelques dizaines de minutes qu'il soit perceptible. Cependant, plusieurs causes peuvent
  donner l'illusion d'un mouvement de ces astres :</p>
<ul>
  <li>Certaines erreurs de perception (observateur présentant un défaut de vision, image rémanente, autokinésie,
    autostase, observateur en état hypnagogique, hallucinoses)</li>
  <li>Les réfractions et diffractions atmosphériques peuvent aussi donner l'illusion du mouvement, particulièrement
    lorsque l'astre est proche de l'horizon.</li>
  <li>Les mouvements rapides des nuages devant un astre en sont souvent responsables. De surcroît, l'opacité plus ou
    moins grande des nuages peut donner l'illusion qu'un astre se rapproche ou s'éloigne de l'observateur lorsqu'il
    apparaît ou disparaît graduellement à travers la couverture nuageuse. Des nuages mal distingués du fond obscur du
    ciel nocturne et occultant soudain une étoile peuvent aussi donner l'impression d'une disparition spectaculaire d'un
    ovni.</li>
  <li>Très fréquemment, un témoin se déplaçant à bord d'un véhicule à l'impression qu'un OVNI le suit obstinément,
    réglant sa vitesse sur la sienne, se déplaçant autour de lui. En fait, le plus souvent, il s'agit d'un astre dont le
    mouvement apparent est provoqué par le déplacement du véhicule et ses changements de direction. Dans de tels cas,
    l'objet s'arrête toujours lorsque le témoin stoppe son véhicule et repart en même temps que lui.</li>
</ul>
<p>Les <a href="/science/discipline/hard/nat/univ/astro/superamas/amas/galaxie/etoile">étoiles</a> les plus brillantes
  (Sirius, Véga, Capella, Arcturus, Rigel, Procyon, Altaïr, Béltelgeuse, Aldébaran, etc.) et surtout les <a
    href="/science/discipline/hard/nat/univ/astro/superamas/amas/galaxie/etoile/planete">planètes</a> les plus
  lumineuses (<a href="venus">Vénus</a>, <a
    href="jupiter">Jupiter</a>, <a href="mars">Mars</a> et éventuellement <a href="saturne">Saturne</a>) sont souvent
  prises pour des ovnis. Ce sont de telles méprises qui expliquent la plupart des cas d'ovnis observés régulièrement à
  une heure précise pendant plusieurs jours consécutifs.</p>
<p>De conjonctions rapprochant plusieurs étoiles et/ou planètes brillantes peuvent être très impressionnantes et sont
  souvent à l'origine de nombreuses notifications.</p>
<p>De telles erreurs sont généralement décelées très facilement lors d'une enquête, même longtemps après l'observation,
  puisque le mouvement parfaitement connu de ces astres nous permet de disposer d'éphémérides donnant avec précision
  leur position à un moment donné. Grâce à l'emploi d'ordinateurs, on peut obtenir une carte précise du ciel tel qu'il
  se présentait au moment et au lieu de l'observation.</p>
<section>
  <h2>Exoplanètes</h2>
  <p>On qualifie d'exoplanètes les planètes n'appartenant pas à <a href="/place/systeme/solaire">notre système</a>. On
    en découvre à partir de <time>1996</time>, d'abord indirectement (en observant les alterations gravitationnelles
    qu'elles provoquent) puis directement (grâce à au télescope <em>Hubble</em>) <time>2004</time>. On en répertorie
    aujourd'hui des centaines.</p>
</section>
<section>
  <h2>Planètes hypothètiques</h2>
  <p>L'existence d'autres planètes au sein de <a href="/place/systeme/solaire">notre système</a> a été évoquée au fil
    des âges, notamment une 10ᵉ planète <span
      class="note">À l'époque où l'on considérait encore que Pluton était la 9ᵉ</span> dans notre système solaire (<a
      href="Nibiru.html">Planète X, ou Nibiru</a>). Différent ou égal, a été découvert <time>2004</time> un 10ᵉ
    planétoïde orbitant dans notre système, baptisé <i>Sedna</i>, et comparable à Pluton, dont la qualité de planète a
    elle-même été contestée en raison de sa taille vraiment réduite, et qui a finalement été réduit au rang de
    planétoïde.</p>
</section>
<p>Références :</p>
<ul>
  <li>"The Mythical Planet Vulcan", <em>Science</em>, 3 juin 1932</li>
  <li>"Extrasolar Planets, Maybe - But Brown Dwarfs, No", <i lang="en">Science</i>, 26 juin 1987</li>
  <li>"Planet X Going, Going, but Not Quite Gone", Science, 6 décembre 1991</li>
  <li>"Have Astronomers Bagged a Pair of Pulsar Planets", Science, 1991</li>
  <li><a href="https://vo.obspm.fr/exoplanetes/encyclo/encycl.html"><em>L'Encyclopédie des Planètes
    Extrasolaires</em></a> depuis février 1995</li>
</ul>
<!--#include virtual="/footer.html" -->