science/crypto/archeo/enquete/dossier/OakIsland/index.html
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<title>Le "puit de la fortune" d'Oak Island</title>
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<section>
<h2>McGninnis & Vaughan</h2>
<figure class="left side">
<img src="/time/1/7/9/5/money-pit.GIF" alt="Plan des fouilles en 1795">
<figcaption>Plan des fouilles en 1795</figcaption>
</figure>
<figure class="right side">
<img src="/time/1/7/9/5/mcginnis-house-foundation.jpg"
alt="Fondations de la maison probablement construite par la famille McGinnis dans les années 1800">
<figcaption>Fondations de la maison probablement construite par la famille McGinnis dans les années 1800s
</figcaption>
</figure>
<p>A l'été <time>1795</time>, en Nouvelle Ecosse (Canada) Daniel McGinnis (adolescent) voit d'étranges lumières sur
"l'île des Chênes" (<em><span class="place">Oak Island (Nova Scotia)</span></em>) au large de la maison de ses
parents. À la recherche de la source de ces lumières, McGinnis trouve sur le sol forestier de l'île une dépression
circulaire d'environ <span itemscope itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">13</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span> de diamètre <span
class="source">Lamb, Lee: <em>Oak Island Obsession the Restall Story</em>, Toronto, Ontario: Dundurn, 2006</span>.
En regardant alentour, il constate qu'un certain nombre de chênes entourant la depression ont été enlevés. <s>Il
remarque également un palan suspendu à une branche, juste au dessus du trou peu profond</s>.</p>
<p>Convaincu qu'il s'agit d'un endroit intéressant à explorer, il quitte l'île pour enrôler 2 amis adolescents : John
Smith et Anthony Vaughan, qui l'accompagnent le lendemain pour commencer à creuser sur le site, espérant
probablement trouver un trésor de pirate <span
class="note">Le capitaine William Kidd admit avant sa capture <time>1699</time> avoir enterré une certaine quantité de butin dans la région <span
class="source">Conlin, D : Nova Scotia Museum. Pirates, 2007.</span>.</span> <span class="source"><a
href="https://www.oakislandmoneypit.com">Oak Island Money Pit - The Last Great Unsolved Mystery</a></span>. À
<span itemscope itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">2</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span> de profondeur, McGinnis et
ses amis découvrent une (des?) dalle de pierres, qui s'étend sur toute la surface de l'ouverture <span
class="source">Crooker, W. S.: <em>Oak Island Gold</em>. Halifax, N.S.: Nimbus, 1993</span>). Ils tirent ce
plancher rocheux hors de la fosse, mais ne trouvent que de la terre dessous.</p>
<p>Ils continuent alors de creuser en suivant les murs du trou initial, s'apercevant que celui-ci en s'approfondissant
réduit de diamètre, qui ne fait maintenant plus que <span itemscope
itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">7</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span>. Ils remarquent aussi,
dans l'argile des murs du trou, des traces de coups de pioches.</p>
<p>A <span itemscope itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">10</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span> de profondeur, ils tombent
à nouveau sur une couche, de rondins de bois pourris cette fois-ci. Les rondins s'étendent sur toute la largeur du
trou, formant un plancher de bois. Les extrêmités des rondins sont fermement enfichées dans les murs du tunnel. En
tapant dessus, les amis pensent entendre un son creux, et s'empressent d'enlever les rondins, mais pour ne trouvent
qu'un espace vide de <span itemscope itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">2</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span> de profondeur, et toujours
de la terre en-dessous <span class="source">Lamb: 2006</span>.</p>
<p>Les amis décident malgré tout de continuer à creuser, arrivant jusqu'à <span itemscope
itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">20</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span>, où ils tombent sur un
nouveau plancher de rondins. Après l'avoir enlevé, ce n'est encore qu'à nouveau de la terre qu'ils trouvent, et ils
décident de suspendre leur travail sur le site <span class="source">Harris, R. V.: <em>The Oak Island Mystery</em> (2d ed.). Toronto: Ryerson Press, 1967</span>.
</p>
<p>Plusieurs semaines plus tard, les amis reviennent sur le site de la fosse avec leurs pelles et pioches. Cependant,
après des heures de travail sous le soleil de juin, excavant à nouveau <span itemscope
itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">10</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span> de terre, ils retombent à
nouveau After sur une couche de rondins enfichés dans les murs d'argile du trou <span class="source">Harris, G., &
MacPhie, L.: <em>Oak Island and Its Lost Treasure</em> Halifax: Formac Pub, 2005</span>.</p>
<p>McGinnis et ses compagnons continuent encore sur <span itemscope
itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">5</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span>, avant d'abandonner. John
Smith (le plus âgé) cependant, achètera le terrain contenant la fosse.</p></section>
<section>
<h2>Onslow Company</h2>
<p><time>1803</time> Simeon Lynds (petit-fils d'une famille d'immigrés irlandais installée en Nouvelle Écosse en
<time>1761</time>, dont le père, Thomas Lynds, épousa <time>1774</time> Rebecca Blair, 5ème fille du pirate
William Blair) rejoint l'excursion des chasseurs du trésor du "puit de la fortune" (<i lang="en">"money pit"</i>)
constituée <time>1795</time> <span
class="source">Harris, R. V.: <em>The Oak Island Mystery</em> (2d ed.). Toronto: Ryerson Press, 1967</span>. Il
s'associe dans cette entreprise aux colonel Robert Archibald, capitaine David Archibald et au sheriff Thomas Harris,
formant la Onslow Company.</p>
<figure class="right side">
<img src="/time/1/8/0/4/moneypitstone.gif" alt="La tablette codée, qui aurait été trouvée à 90 pieds de profondeur">
<figcaption>La tablette codée, qui aurait été trouvée à <span itemscope
itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">90</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span> de profondeur
</figcaption>
</figure>
<p><time>1804</time>, sur <span class="place">Oak Island (Nouvelle Ecosse)</span> l'équipe de la Onslow Company
constituée <time>1803</time> revient sur le site de la fosse mystérieuse du "puit de la fortune". Lynds et ses
hommes commencent par enlever le remblai de l'excavation précédente.</p>
<p>Tout comme l'équipe précédente ils remarquent les traces dans les parois d'argile tous les <span itemscope
itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">10</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span>, là où se trouvaient les
rondins de bois, jusqu'aux <span itemscope itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">25</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span> initialement creusés par
l'équipe précédente. Ils continuent jusqu'à <span
itemscope itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">30</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span>, où un des hommes touche
quelque chose de solide : il s'agit d'une nouvelle couche de rondins <span
class="source">Lamb, Lee: <em>Oak Island Obsession the Restall Story</em>, Toronto, Ontario: Dundurn, 2006</span>.
Cette fois, cependant, les hommes remarquent des morceaux de charbon, éparpillés sur la plate-forme. Ils
entreprennent d'enlever les rondins, et continuent de creuser.</p>
<p><span itemscope
itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">10</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span> plus profond, ils
retrouvent une nouvelle couche de rondins, cette fois-ci sans charbon, mais joints par une sorte de sève. Ils
continuent de creuser, jusqu'à tomber sur une nouvelle plate-forme de rondins, mais cette fois-ci recouverte de
fibres brunes et emmelées de noix-de coco <span
class="source">Harris, G., & MacPhie, L.: <em>Oak Island and Its Lost Treasure</em> Halifax: Formac Pub, 2005</span>,
ce qui est plus que troublant puisqu'on ne trouve pas de noix de coco au Canada, mais plutôt aux Caraïbes, une zone
d'activité de pirates bien connue. De plus, il est connu que ces fibres étaient utilisées lors de long voyages en
mer pour protéger les biens de valeur.</p>
<p>Les hommes continuent alors de creuser, sans que trouver rien d'autres que 2 nouvelles couches de rondins pendant
<span itemscope itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">30</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span>.</p>
<p>Enfin, à une profondeur de <span itemscope itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">90</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span>, l'équipe aurait trouvé une
tablette de pierre rectangulaire (<span itemscope itemtype="https://schema.org/QuantitativeValue"><span
itemprop="value">2</span> <span itemprop="unitCode" content="FOT">pieds</span></span> de long, 15 pouces de
large), portant une inscription codée avec des symboles étranges constitués de lignes et points. Malgré son poids
considérable (175 livres), l'équipe aurait remonté la pierre pour l'étudier <span class="source">Kempton, A. T. (révérend): < Snow, Edward Rowe: <em>True Tales of Buried Treasure</em> 1949, p. 32) < Lamb, 2006</span>.
</p>
</section>
<section>
<h2>Truro Syndicate</h2>
<p><time>1843</time>, le Syndicat Truro creuse un 2nd puit à côté du premier. Ils traversent du chêne, une couche
de métal, une autre couche de métal et enfin une couche d'épicéa à 32,3 m. Ils pensent avoir touché un coffre au
trésor
.</p>
</section>
<section>
<h2>Oak Island Treasure Company</h2>
<figure class="right side">
<img src="/time/1/8/9/7/OakIsland.jpg"
alt="Installation de la Oak Island Treasure Company au Money Pit, cette année-là">
<figcaption>Installation de la Oak Island Treasure Company au Money Pit, <time>1897</time></figcaption>
</figure>
<p>Ils creusent jusqu'à traverser une couche de fer à 38,4 m.</p>
<p>A 46 m ils traversent une couche de pierre peu dure puis une couche de chêne, et enfin du métal épars et un
fragment de parchemin où on peut lire les lettres v et i.</p>
</section>
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