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<title>Présentation à la réunion de l'Académie des Sciences de l'Arizona (Annexe C) ‑ Rapport Condon</title>
<link href=".." rel="start" title="Rapport Condon"/>
<link href="../contents.html" rel="contents" title="Sommaire"/>
<meta content="https://www.project1947.com/shg/condon/appndx-c.html" name="url">
<meta content="Kuiper, Gerard (Laboratoire lunaire et planétaire, Université d'Arizona)" name="author">
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<p>29 avril 1967</p>
<p>
  Il est difficile de résumer correctement l'ensemble très complexe des problèmes posés par les rapports d'ovnis. Je
  pense que le docteur <a href="/people/m/McDonaldJamesE/index.html">McDonald</a> rend un service à la science et au
  pays en tentant de mettre en place les standards de signalement et d'analyse ; mais je différerai de lui sur plusieurs
  point particuliers.</p>
<p>
  Mon propre implication avec les rapports d'ovnis remonte à <time>1947</time> lorsqu'ils commencèrent à devenir fameux.
  J'étais alors directeur de l'Observatoire de Yerkes de l'Université de Chicago dans le Wisconsin du Sud, et le <em>Chicago
  Daily News</em> et d'autres journaux me contactèrent souvent pour avoir mon évaluation lorsque les rapports étaient
  reçus par les services de télégraphe. J'enseignais aussi par intermitence au Campus de Chicago et fus approché par des
  étudiants qui avaient eux-mêmes fait des observations intriguantes. Ces derniers signalements étaient généralement
  réglés assez facilement. Plusieurs d'entre eux étaient liés à des observations de la planète <a
    href="/place/systeme/solaire/planete/jupiter">Jupiter</a> observée vers les 4 h du matin entre des <a
    href="/science/crypto/ufo/enquete/meprise/nuage">nuages</a> en déplacement. Je fis aussi moi-même une observation
  d'ovni ! Cela arriva à l'Observatoire McDonald, de jour, alors que j'observais la planète <a
    href="/place/systeme/solaire/planete/venus">Vénus</a> avec le télescope de 82 pouces. Je fus étonné de voir dans le
  ciel diurne un certain nombre d'objets, d'apparence stellaire, avec la luminosité approximative de <a
    href="/place/systeme/solaire/planete/venus">Vénus</a>. De mesures focales rapides avec les [finders] du télescope
  établirent que ces objets étaient à quelques centaines de pieds au-dessus de l'observatoire et se déplaçaient
  approximativement avec la direction et la vitesse du vent. Ils se révélèrent être des araîgnées flottant sur leurs
  toiles au-dessus des Montagnes Rocheuses, provoquant des images de diffraction semblables aux étoiles lorsqu'elles
  étaient vues presque en direction du <a href="/place/systeme/solaire/Soleil/index.html">Soleil</a>.
</p>
<p>
  J'ai également eut connaissance de rapports de première main circulant en Californie du Sud lors de visites au Mont
  Palomar. Dans cette région, il y avait un culte qui organisait des réunions au lever ou coucher du <a
    href="/place/systeme/solaire/Soleil/index.html">Soleil</a> pour l'observation d'ovnis, dont les détails étaient
  vraiment étonnants. Les astronomes de Palomar furent accusés apr des membres du culte de garder leurs secrets sur les
  ovnis observés et capturés (dont l'un était le diaphragme de Hartmann en forme de boule de 18 pieds de diamètre
  utilisé pour tester le télescope Hale de 200 pieds !). Je pris connaissance du rôle de M. <a
    href="/people/a/AdamskiGeorge/index.html">Adamski</a> qui vivait au pied du Mont Palomar et qui s'était associé avec
  <a href="/people/l/LeslieDesmond/">un anglais qui était écrivain</a>. Ensemble, ils produisirent un livre, <em>Les
  soucoupes volantes ont atterri</em>, qui devint un <em>best seller</em>. [The lore] concernant les auteurs de ce livre
  qui visitèrent souvent le Mont Palomar fut le sujet de beaucoup de conversations entre les équipes de service de
  Palomar et du Mont Wilson, et révélèrent beaucoup sur la fiabilité ou le manque de fiabilité dans les éléments
  présentés.</p>
<p>
  Je devrais corriger une déclaration qui a été faite selon laquelle des scientifiques s'étaient éloignés des rapports
  d'ovnis par peur du ridicule. En tant que scientifique pratiquant, je veux déclarer catégoriquement que n'est un
  non-sens. La recherche d'un scientifique est auto-dirigée. Il sait combien est limité et tronqué le temps qu'il peut
  consacrer à la recherche, parmi ses nombreux autres devoirs. Il sélectionne son domaine d'investigation non pas en
  fonction de pressions, mais parce qu'il voit la possibilité de faire une avancée scientifique significative. Nous
  vivons une période de croissance explosive de la science et le scientifique a des douzaines de choix. Sa sélection se
  fait de manière très similaire à celle d'un randonneur qui choisit un chemin dans le versant dangereux d'une montagne
  ou à travers la jungle. À tout moment, il se bat contre le temps et il sait que sa réputation scientifique est en jeu.
  Si son jugement était le bon, il obtiendra des résultats et sera loué par ses collègues. Une scientifique
  considererait la découverte d'une preuve de vie sur une autre planète comme peut-être la plus grande contribution
  qu'il puisse faire et qui pourrait lui apporter le prix Nobel. Mais il n'y a pas de raison pour lui de chasser tous
  les <a href="/science/crypto/ufo/enquete/meprise/feufollet">feux-follets</a>. Un scientifique choisit son domaine de
  recherche parce qu'il croit qu'il contient de réelles promesses. Si par la suite son choix se révèle mauvais, il le
  vivra très mal et cherchera à affiner ses critères avant de recommencer. Ainsi, si la société trouve que la plupart
  des scientifiques n'ont pas été attirés par le problème ovni, l'explication doit être qu'ils n'ont pas été
  impressionnés par les rapports d'ovnis. Dans mon cas particulier, après avoir examiné plusieurs douzaines d'entre eux
  au cours des 20 dernières années, je n'ai rien trouvé qui fut digne de plus d'attention. Chaque scientifique doit,
  bien sûr, prendre de type de décision par lui-même. Toute personne curieuse ou impressionnée a le privilège de les
  suivre et est libre de solliciter l'intérêt d'autres.</p>
<p>
  Le sujet des signalements d'ovnis peut être mis en perspective en considérant 2 cas relativement analogues :
</p>
<ol>
  <li>l'annonce de la découverte d'organismes extraterrestres vivants dans des météorites ; et</li>
  <li>l'affaires des "canaux" martiens.</li>
</ol>
<p>
  La plupart des gens, même des scientifiques, n'ont qu'une faible appréciation de l'hostilité extrême à la vie dans
  l'espace ; et la plupart d'entre nous, de par l'éducation et la tradition culturelle, aimeraient croire que la vie sur
  Terre n'est pas la seule. Chaque brindille dans le vent qui pourrait aller dans le sens de l'existence de la vie
  ailleurs est saisie et l'objet de vénération, si ce n'est d'un nouveau culte.
</p>
<p>
  Dans la détection d'organisms dans des chutes de météorites comme dans le fait d'établir que les ovnis pourraient
  venir de l'espace, nous avons la dfficulté que <i>nos zones de test, la Terre et son atmosphère, sont littéralement
  remplies d'organisms et de gadgets ; et que l'atmosphère elle-même montre des phénomènes météorologiques et
  électriques en changement permanent.</i> Le problème est plus difficile que de trouver une aiguille dans une botte de
  foin ; c'est rechercher une brindille extraterrestre, souvent sur la base de rapports de croyant en une brindille
  extra-terrestre. Les annonces d'abord enthousiastes de découverte d'organismes extra-terrestres dans des météorites
  sont aujourd'hui attribuées à des contaminations terrestres. Le scientifique "impopulaire" qui a commencé a remis en
  cause cette "preuve" comme déraisonnable a été combattu ; mais société a souffert de "la perte d'un rêve" et certains
  de ses membres pourraient nourrir une rancœur envers ceux qui ont détruit le rêve.</p>
<p>
  Les canaux de <a href="/place/systeme/solaire/planete/mars/index.html">Mars</a> furent signalés par Schiaparelli, un
  scientifique italien réputé du siècle dernier, qui en fit la base de grandes spéculations sur la présence d'une vie
  intelligente sur <a href="/place/systeme/solaire/planete/mars/index.html">Mars</a>. Ces idées furent récupérées par
  des personnes enthousiastes ayant un intérêt littéraire aux <a href="/org/us/index.html">USA</a> et développées par la
  suite. Les observateurs prudents avec de meilleurs télescopes qui continuèrent à dénoncer les "canaux" comme des
  illusions d'optique furent sévèrement critiqués. Cette controverse décrédibilisa la <a
    href="/science">science</a> planétaire et affaiblit son statut dans les universités. À ce jour les effets n'en sont
  pas dissipés et affectent même négativement les programmes de la <a
    href="/org/us/nasa/">NASA</a> au travers d'un soutien scientifique académique inadapté. <i lang="en">Mariner 4</i>
  semble avoir réalisé ce que ces observateurs prudents de la moitié du siècle dernier n'ont pas réussi à faire,
  c'est-à-dire réduire à néant dans l'esprit du public le mythe des canaux de <a
    href="/place/systeme/solaire/planete/mars/index.html">Mars</a> avec tout ce qu'ils impliquaient. Ceci indique, s'il
  était nécessaire, que même les rapports de <a href="/people/scientifiques.html">scientifiques</a> peuvent parfois se
  révéler prématurés ou fous et qu'aucun sujet n'est aussi bien établi que lorsqu'une investigation scientifique
  continue et prudente n'est pas superflue.</p>
<p>
  Avant d'en terminer avec le sujet des canaux martiens, il est instructif de voir comme le culte a été perpétué dans la
  littérature semi-professionnelle pendant des décennies. Durant de nombreuses années, W. H. Pickering, le frère du
  fameux astronome de Harvard E. C. Pickering, rassembla les observations amateurs de canaux martiens et publia les
  résultats dans 44 rapports dans <i lang="en">Popular Astronomy</i>. Les observateurs amateurs furent "notés" en
  fonction du nombre de "canaux" qu'ils avaient repérés. Il y eut ainsi une prime au signalement de beaucoup de canaux.
  Pickering lui-même les compara à l'un de ces rapports de <i>Popular Astronomy</i> avec des haies qu'il avait vues
  alors qu'il survolait les Açores, spéculant que les canaux martiens étaient des haies conçues pour éviter que le sable
  et la végétation s'envolent d'une zone à l'autre (les "haies" faisaient souvent des centaines de miles de long et 25 à
  100 miles de large).
</p>
<p>
  Qu'est-ce qui, alors, peut être considéré comme une "vérité" scientifique et un standard adapté pour trouver cette
  vérité ? Comme cela affecte-t-il la position du scientifique sur les ovnis ? Je pense que la plupart des scientifiques
  ont pour un ou deux de leurs collègues plus âgés une telle haute considération qu'ils limitent largement leur standard
  ou leur référence à eux. En physique, dans les années 1920s ou 1930s, Niels Bohr eut cette distinction en Europe, et
  plus tard <a href="/people/f/FermiEnrico/index.html">Fermi</a> aux USA.
</p>
<p>À une personne proposant sérieusement que 100 ou plus des 10000 ovnis enregistrés sont arrivés sur <a
    href="/place/systeme/solaire/planete/terre/index.html">Terre</a> depuis l'espace, on devrait poser quelques
  questions. Une est que parmi les planètes de notre Système Solaire (autres que la Terre) seule <a
      href="/place/systeme/solaire/planete/mars/index.html">Mars</a> semble avoir une possibilité éloignée pour abriter
  la vie. L'atmosphère très tenue (pression au sol d'environ 1 % de l'atmosphère terrestre) et l'absence d'oxygène en
  liberté, couplé au très faible contenu de vapeur d'eau et la pénétration de radiations quasi-ultraviolettes à la
  surface martienne, se combinent presque certainement pour exclure <a
      href="/place/systeme/solaire/planete/mars/index.html">Mars</a> en tant que terre propice à l'émergence d'"êtres" é<i>nergétiques</i>
  qui pourraient construire et piloter des "véhicules spatiaux". Si au contraire on considère que les ovnis viennent
  d'en-dehors du système solaire, on trouvera que l'endroit le plus proche possible serait des planètes accompagnant des
  étoiles à plus de 4 à 10 <a href="/science/discipline/hard/nat/univ/astro/AnneeLumiere.html">années-lumières</a>
  d'ici. Comme il est impossible de dépasser la vitesse de la lumière et ou même l'approcher avec des énergies finies,
  on doit admettre que les voyages spatiaux dureraient des décennies ou des siècles. Il est alors difficile d'imaginer
  comment il put y avoir eut un accroissement soudain en quelques années ; également, comme une civilisation pourrait se
  permettre autant de missions par an, toutes vers <i>une</i> planète éloignée. Ceci est ici certainement et entièrement
  inconcevable. De plus, pourquoi des êtres intelligents voudraient-ils examiner des déserts éloignés (comme dans le <a
    href="/org/us/region/nm/index.html">Nouveau-Mexique</a>) au lieu de preuves évidentes d'intelligence sur <a
      href="/place/systeme/solaire/planete/terre/index.html">Terre</a>, telles que de grandes villes. Egalement,
  pourquoi ce développement éloigné interviendrait justement alors que notre propre développement d'appareils et de
  véhicules spatiaux prend place au sein de notre durée de vie dans l'univers sur plus de 10 milliards d'années. De
  plus, pourquoi aucun ovni n'a-t-il été observé par des groupes d'observateurs compétents travaillant depuis de
  nombreuses années dans des pays tels que l'<a href="/org/uk/index.html">Angleterre</a> (Membres de l'Association
  Astronomique Britannique).
</p>
<p>
  Enfin, il a été déclaré à cette réunion que le <a href="/org/us/ic/cia/projet/Robertson">Rapport Robertson</a> était
  malheureux et qu'il avait été utilisé pour supprimer des preuves. Comme il est admis même par les défenseurs des ovnis
  que quelque 99 % sont terrestres et basés sur des erreurs d'interprétation, il doit avoir semblé adéquat pour un
  groupe responsable conseillant le gouvernement de prévenir l'hystérie à une époque où nos forces militaires
  expérimentent de nouveaux équipements, les scientifiques utilisaient de nouveaux types de ballons et d'autres
  appareillages atmosphériques, et que les tensions internationales étaient élevées. Comme c'est le <a
    href="/org/us/dod/index.html">Département de la Défense</a> qui a la responsabilité de se prémunir contre une
  invasion aérienne non désirée, il est logique et adapté qu'ils aient la responsabilité de recherche les appareils et
  autres appareillages aériens non prévus ; et il semblerait adapté pour le <a
    href="/org/us/ic/cia/projet/Robertson">Rapport Robertson</a> de contenir une déclaration selon laquelle aucun
  appareil hostile n'a jusqu'ici été observé.

</p>
<p>
  Il est réitéré que nul plus grand progrès en science ne peut être fait qu'au travers de la découverte d'un phénomène
  totalement nouveau. Cependant, c'est seulement lorsque des observations d'ovnis seront faites qui convainquent un
  nombre de scientifiques compétents que quelque chose de réellement significatif est intervenu, qu'ils abandonneront
  leurs programmes en activité et redirigeront leurs efforts. La quasi-absence actuelle de participation scientifique ne
  peut que refléter le fait que les rapports ont fait défaut.</p>
<p>
  Encore une fois, si quelqu'un propose que les rapports d'ovnis méritent un examen scientifique, on doit également
  admettre que dans aucun autre domaine de recherche le scientifique n'est si handicapé par un assemblage étrange et
  décourageant de "données". Plus de 90 % de ces rapports se révèlent être des <a
    href="../../../../../../../enquete/dossier/canular/">canulars</a> ou de piètres signalements d'événements bien
  connus ou triviaux. Dans ces circonstances un résidu inexpliqué de peut-être 10 % n'est pas une base pour croire à des
  miracles. Il est plus raisonnable que ce résidu soit si déformé ou incomplet qu'il défie toute analyse.

</p>
<p>
  S'il s'agissait d'une période dans la science d'ennui exceptionnel, il serait peut-être encore possible d'éveiller
  l'intérêt ; mais avec le progrès incroyable actuellement fait dans tous les domaines des sciences naturelles et de la
  biologie, seuls quelques scientifiques professionnels ressentiront l'appel de la jungle.

</p>
<p>
  Le Département de la Défense ayant l'obligation et les moyens d'observer les appareils spatiaux étrangers et des
  appareillages similaires, et ce Département ayant également accès à l'information sur les "appareils" expérimentaux,
  ce canal d'information semble être le seul logique pour apporter une mesure de fiabilité et de santé sur ce sujet.
  Jusqu'à ce que 100 sauf 1 cas soient établis être d'un intérêt scientifique, le sujet entier restera fantaisiste pour
  la plupart des scientifiques en exercice. Ils pourraient citer <a href="/people/e/EinsteinAlbert">Einstein</a>, dont
  l'opinion fut demandée sur les rapports d'ovnis : <q>Je suis sûr qu'ils ont vu quelque chose.</q></p>
<p>
  En évaluant les rapports d'ovnis, on doit garder à l'esprit le manque d'expérience de la plupart des observateurs à
  rapporter précisément et objectivement les phénomènes naturels. Ainsi dans les rapports, les observations elles-mêmes
  peuvent être enterrées sous des interpretations qui reflètent le cadre de référence mental des rapporteurs. Une grande
  partie de la génération actuelle a été abreuvée de science-fiction, <i>et les rapports d'ovnis reflètent non seulement
  les images ainsi acquises, mais aussi sa déconsidération cavalière pour la loi naturelle</i>. Les générations
  précédentes ont eu des histoires différentes et ont cru et rapporté avoir vu des sirènes sur des rochers, et plus
  récemment, des serpents de mer.
</p>
<p>
  Il est étonnamment difficile d'imaginer des études scientifiques de phénomènes naturels rares. L'expérience du Réseau
  Smithsonian Météoritique Prairie, organisée via de nombreuses stations équipées avec les appareils photos les plus
  modernes et soutenant un équipement électronique, illustre ce point : aucune météorite n'a jusqu'ici été récupérée de
  la masse des excellentes trajectoires photographiques obtenues sur une période de 3 ans. De la même manière, aucune
  donnée adéquate n'existe encore sur les boules lumineuses (un phénomène connu depuis au moins un siècle) et autres
  phénomènes atmosphériques de plasma. Néanmoins, un effort spécial pourrait être fait au Département de la Défense ou à
  l'<a href="/org/us/faa/index.html">Agence Fédérale pour l'Aviation</a>, largement avec les installations déjà
  existantes,
  pour obtenir des enregistrements fiables de tous objets ou phénomènes non attendus qui pourraient intervenir dans
  notre atmosphère. Cela éclaircirait la jungle d'incertitude, d'espérances, de désillusion, et de frustration actuelle
  ; et amènerait probablement à de nouvelles découvertes sur notre environnement.

</p>
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