time/1/9/7/2/02/LDLN-116/FiDUFO.html
<!--#include virtual="/header-start.html" -->
<title>FIDUFO (LDLN 116)</title>
<meta name="Jean-Claude Vauzelle">
<meta content="LDLN n°111" name="copyright">
<!--#include virtual="/header-end.html" -->
<p class="abstract">FICHIER INFORMATIQUE DE DOCUMENTATION SUR LES U.F.O.</p>
<section>
<h2>Le point</h2>
<p>Le lecteur de <a href="/org/eu/fr/asso/ldln">LDLN</a> se souvient <a href="/time/1/9/7/1/04/LDLN-111/FiDUFO.html">que
nous avons présenté dans le n° 111</a> (<time>1971-04</time>) un projet nouveau intitulé Fichier Informatique de
Documentation sur les UFOs. Depuis la parution de cet article FIDUFO a enregistré de nombreuses propositions de
collaboration. Elles prouvent à quel point la création d'une banque de données sur ce sujet s'avère nécessaire et
souhaitée par tous ceux que le phénomène OVNI préoccupe. Nous voudrions préciser ici dans quel esprit nous entendons
travailler, et comment nous comptons nous organiser.</p>
<p>FIDUFO constitue en quelque sorte le premier échelon d'une recherche collective et bénévole et, de ce fait, pose
des problèmes originaux que nous entendons partager avec tous ceux qui collaborent à cette extraordinaire
entreprise.</p>
<p>FIDUFO n'est pas le produit de quelques cerveaux abstraits à la recherche d'une vérité inaccessible, mais veut être
un système informatique simple, auquel chacun peut collaborer. Le travail à réaliser est considérable, mais la somme
des petits travaux de chacun constituera un outil d'analyse tout à fait original et objectif dont nous sommes en
droit d'attendre beaucoup.</p>
</section>
<section>
<h2>La qualité d'un fichier</h2>
<p>Très succinctement, les qualités d'un fichier peuvent se grouper en cinq thèmes :</p>
<ol>
<li><a href="#Exactitude">Exactitude</a></li>
<li><a href="#Ouverture">Ouverture</a></li>
<li><a href="#Homogeneite">Homogénéité</a></li>
<li><a href="#Utilite">Utilité</a></li>
<li><a href="#Simplicite">Simplicité</a>.</li>
</ol>
</section>
<section>
<h2>Exactitude</h2>
<p>Les informations contenues dans le fichier doivent être aussi exactes que possible. Certains aide-mémoire déjà
constitués préfèrent répéter autant de fois un cas qu'il y a de sources différentes rapportant des éléments
différents. Cette attitude se justifie du fait que d'une source à l'autre plusieurs informations diffèrent parfois
au point qu'un doute s'élève sur l'identité des cas. Dans la mesure du possible, si l'on est certain qu'il s'agisse
du même cas on notera les différentes caractéristiques, même contradictoires. Il ne faut pas de plus interpréter
l'information à coder. Ceci est évidemment très délicat, le vocabulaire utilisé est fonction du <a
href="/people/witness">témoin</a> et de sa formation (l'un parlera de tuyère, l'autre d'échappement, un autre de
flamme, etc.). On ne peut éviter totalement les erreurs, et si l'enquêteur doit travailler avec le maximun de soin,
l'indexeur, puis le codeur, se doivent de ne rien modifier.</p>
<p>II nous semble important, en effet, de rentrer avec le maximum de soin et d'exactitude les informations connues.
C'est pourquoi, d'une part, FIDUFO reste indissolublement lié à <a href="/org/eu/fr/asso/ldln">LDLN</a> et son
réseau d'enquêteurs ; d'autre part, priorité sera donnée aux cas français sur lesquels nous pouvons travailler avec
le maximum de précision et d'objectivité.</p>
<p><b>N.D.L.R.</b> — M. Vauzelle nous permettra ici d'intervenir pour préciser notre pensée personnelle sur le
problème qui nous est commun.</p>
<p>Il y a une différence fondamentale entre un <a href="/time/Catalogues.html">catalogue</a> de faits et un fichier.
Le <a href="/time/Catalogues.html">catalogue</a> recueille des informations, <strong>mais ne les vérifie
pas</strong> (en général). Elles peuvent être erronées dans les détails ou relater des faits journalistiques plus
ou moins fantaisistes. Le fichier, lui, <strong>se doit de coder des informations vérifiées</strong>. D'où la
nécessité de s'assurer de cette vérification ou de la provoquer.</p>
<p>Il est bien évident que les cas français sont plus faciles à vérifier, le réseau des 800 enquêteurs LDLN étant pour
ce faire à la disposition du fichier.</p>
<p>S'il y a des enquêtes étrangères excellentes (il n'est pas question de catalogue) qui peuvent être codées
avantageusement et en toute certitude d'exactitude, il n'en reste pas moins que si des détails font défaut, le
recours pour se les procurer n'existe pas. Priorité donc aux cas français, d'autant plus que le fichier s'organisant
aussi sur le plan international, peut donner à des échanges d'informations locales, déjà indexées, ou même codées
avec plus d'exactitude que nous ne saurions le faire de l'extérieur. Tout cela concourt à cette priorité dont parle
notre ami Vauzelle, et nous insistons sur la plénitude du terme. Si la mise au point du code a constitué un énorme
travail parfaitement réussi, et dont FIDUFO est à féliciter, si l'organisation du travail matériel est un pari
qu'est en train de gagner FIDUFO, le plus dur reste à réaliser : la liaison entre ceux qui fichent les détails et
ceux (les enquêteurs) qui vont chercher sur les lieux, ou sur documents, les détails qui font défaut et qui existent
cependant. C'est à ce prix qu'un fichier constituera une œuvre scientifique pouvant être d'une très grande utilité
pour la recherche, et non un codage de faits douteux avec des détails si minces que son exploitation n'offre plus
actuellement d'intérêt : d'autres chercheurs l'ayant réalisée et publiée.</p>
</section>
<section>
<h2>Ouverture</h2>
<p>Si l'on veut rentrer dans les détails, il n'est pas possible de les prévoir tous. La nature des observations
évolue, et il n'est pas toujours possible de faire rentrer tel fait ou telle caractéristique dans une classification
pré-établie. Il est donc nécessaire de pouvoir créer à tous moments de nouvelles rubriques, sans qu'il y ait pour ce
faire à modifier les cas déjà codés. Cette nécessaire souplesse explique la double articulation mise au point :</p>
<ol type="a">
<li>RUBRIQUES regroupées selon les grands thèmes se retrouvant dans tous les comptes rendus : données temporelles,
géographiques, objets, passagers, témoins, phénomènes associés, enquête et résultats.</li>
<li>CARACTERISTIQUES : dans chaque rubrique, on peut énoncer un nombre non limité de détails pour lesquels un code
est prévu laissant de très larges possibilités.</li>
</ol>
</section>
<section>
<h2>Homogénéité</h2>
<p>La décomposition en rubriques a été faite de manière à ce qu'il n'y ait pratiquement aucune difficulté pour savoir
dans quelle rubrique doit être placé un détail. Si une hésitation apparaît, il est préférable alors de faire figurer
ce détail dans chacune des rubriques en question.</p>
<p>Que l'on considère cependant ce que pourrait être un détail, par exemple : dans la rubrique "passager description"
(1) <q>Personnage ventru sorti d'un disque muni d'un cylindre qui se rentre au décollage</q>.</p>
<p>Il n'est évidemment pas question dans la rubrique « passager » de prévoir tous ces détails qui mêlés à d'autres sur
le passager n'ont pas la même « valeur » d'information que par exemple : <q>personnage vêtu d'une chemise rouge</q>.
</p>
<p>Nous préférons décomposer le (1) en différentes informations :</p>
<ul>
<li><q>Personnage ventru</q></li>
<li><q>appareil discoïdal</q></li>
<li><q>détails de forme</q> : cylindre proéminent</li>
<li><q>phénomènes associés pendant</q> : cylindre rentré qui ont déjà une « valeur semblable » du fait qu'elles ne
rendent compte que d'un détail.</li>
</ul>
<p>Il est alors prévu des liens qui permettent de restituer une information telle que (1), en préservant aux
différentes informations contenues dans les rubriques une homogénéité suffisante.</p>
</section>
<section>
<h2>Utilité</h2>
<p>L'homogénéité, comme la nature des rubriques, et celle des caractéristiques, ont été réglées en fonction d'une
utilisation dans des recherches futures. Ces recherches ont été naturellement pressenties et portent sur :</p>
<ul>
<li>Corrélations entre caractéristiques.</li>
<li>Classification automatique selon des caractéristiques données : découvrir les grandes catégories, étudier les
exceptions (typologie du phénomène).</li>
<li>Filtrage des observations : quelles sont les observations frauduleuses ; on peut imaginer que des erreurs de
témoignages cachent la forme réelle du phénomène — le cas est fréquent en physique, où les erreurs de mesure
dépassent en amplitude le phénomène réel étudié.</li>
</ul>
<p>À cette liste chacun peut ajouter ses propres idées de recherches. En ceci l'élaboration du fichier n'est que la
première étape d'une recherche collective beaucoup plus étendue.</p>
</section>
<section>
<h2>Simplicité</h2>
<p>D'une manière générale la méthode élaborée relève d'une technique très savante dite des "mots-clé". Il suffit en
effet au codeur de savoir décomposer le cas en rubriques et de placer chaque détail pertinent, vérifié, dans la ou
les rubriques qui le concerne. Ce premier travail est le plus long, mais le plus simple. Avec un peu d'habitude, il
est même rapide.</p>
<p>Cette qualité de simplicité est essentielle. C'est elle qui permet à celui qui ne possède ne serait-ce qu'une ou
deux soirées par mois de participer efficacement au développement de ce projet.</p>
</section>
<p>J.-C. VAUZELLE<br> Secrétariat FIDUFO</p>
<p><b>NDLR</b>. — Le texte comportait des détails d'organisation qui, intéressant plus spécialement la quarantaine de
participants actuels, ont été supprimés en accord avec les responsables qui en feront une diffusion particulière.</p>
<p>Nous ne saurions insister auprès de tous ceux qui désirent se rendre utiles, afin qu'ils participent à l'élaboration
de ce fichier. Dix petites fiches l'an... un grain de sable, une goutte de rosée dans l'océan des loisirs, et
cependant ce petit effort répété mille fois suffit pour terminer le fichier... Pensez-y et soyez généreux de votre
temps.</p>
<p>Un gros effort est aussi demandé aux enquêteurs, mais c'est à ce prix que la recherche progressera, et qu'ils
acceptent la recherche du détail, voire de l'enquête, que FIDUFO sera conduit à leur réclamer.</p>
<fieldset>
<p><strong>RENDEZ-VOUS UTILE EN AIDANT FIDUFO</strong></p>
<p>S'adresser à J.-C. VAUZELLE</p>
<address>6, rue Scarron 92 - FONTENAY-AUX-ROSES</address>
<p>(timbre réponse S.V.P.)</p>
</fieldset>
<!--#include virtual="/footer.html" -->