time/1/9/7/8/Fouere_DeconcertantesSoucoupesOuLAerodynamiqueBafouee_PsiInternational/index.html
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<title>Déconcertantes soucoupes ou l'Aérodynamique bafouée</title>
<meta content="https://www.rhedae-magazine.com/Deconcertantes-soucoupes-ou-l-Aerodynamique-bafouee_a784.html" name="url">
<meta content="Revue Psi International n° 3, pp. 68-75" name="copyright">
<meta content="Fouéré, René" name="author">
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<p class="abstract">L'étude du <a href="/people/a/AlexisGaston/index.html">Lieutenant-colonel Alexis</a> "A propos d'un
phénomène spatial non identifié dénommé OVNI", étude publiée in extenso dans le n° 48 (2ᵉ trimestre 1976)
de notre revue <em>Phénomènes spatiaux</em>, comporte une section dans laquelle l'auteur présente les thèses sur les
ovnis qui s'affrontaient en France <time>1975</time>.
</p>
<p>Dans cette section, sous la rubrique "La négation du phénomène", il expose sous la forme suivante deux des arguments
majeurs invoqués par ceux qui se refusent à admettre la réalité spécifique et matérielle des soucoupes volantes : <q>Si
ce phénomène était un phénomène physique, il devrait présenter les mêmes caractéristiques et produire les mêmes
effets en raison de la cohérence des lois mathématiques et physiques qui régissent l'Univers ; si c'est un "objet"
issu d'une super civilisation extra-terrestre, il est probable qu'il ne serait pas de formes aussi variées, car le
milieu spatial impose, quel que soit l'état de l'art, l'optimisation des structures aérospatiales</q>.
</p>
<p>Nous avons déjà répondu à ces arguments en disant, en substance, que toutes les affirmations que nous pouvons
formuler sont entièrement relatives à l'état présent de notre science, de notre technique et, en particulier, de notre
connaissance actuelle du milieu spatial. Ce qui nous interdit de prétendre que ces affirmations resteront indéfiniment
valables. En ce qui concerne, plus précisément, le second argument — qui se fonde sur la surprenante variété des
formes des objets observés —, nous avons fait remarquer que l'importance critique que nous attribuons à ces formes et
à leur diversité est en étroit rapport avec le seul mode de propulsion aérospatiale que nous connaissions et dont rien
ne nous assure qu'aucun autre ne viendra jamais le remplacer. Ce qui remettrait en question toutes nos aventureuses
certitudes.
</p>
<p> Nous ne pouvons pas, en effet, savoir ce qui subsisterait de nos objections présentes à l'égard des objets insolites
observés — y compris celle qui tire argument de l'inexistence d'un bang à des vitesses supersoniques en atmosphère
dense — si un mode de propulsion nouveau et révolutionnaire était mis en œuvre par nous-mêmes dans l'avenir.
</p>
<p> C'est pourquoi, nous souvenant de l'histoire des météorites et résolus à faire passer les faits — quand ils nous
paraissent testimonialement bien établis — avant toutes les objections spéculatives, nous n'avons personnellement pas
hésité à reconnaître et même à affirmer que les formes des soucoupes volantes décrites par les témoins pouvaient être
<q>aussi peu aérodynamiques que possible</q>.
</p>
<section>
<h2>Les formes des soucoupes</h2>
<p> Si on laisse de côté certaines formes pouvant passer pour extravagantes, on rencontre, à titre principal, dans les
descriptions des témoins, des objets qui - si l'on s'en tient à leur aspect général — peuvent être lenticulaires,
fusiformes, ellipsoïdaux, ovoïdes, sphériques, cylindriques, en forme de parallélépipèdes rectangles ou même
cubiques ! En ce qui concerne la qualité aérodynamique, les objets d'aspect fusiforme, ellipsoïdal ou ovoïde —
surtout si les sections transversales de ces surfaces restent relativement minces — sont des candidats sinon tous
brillants, du moins admissibles.
</p>
<p>Les objets de forme lenticulaire ne soulèvent, non plus, aucune objection majeure. L'appareil Avro-car VZ-9V de
l'AVRO Aircraft (Canada), qui utilisait l'<a href="https://fr.wikipedia.org/wiki/Effet_Coand%C4%83">effet Coanda</a>,
était de forme lenticulaire et, en France, René Couzinet réalisa un prototype d'aérodyne lenticulaire. Le projet
d'aérodyne à propulsion <a href="/science/discipline/hard/nat/mat/phys/MHD.html">magnétohydrodynamique</a> de R. H. B.
Winder, publié dès la fin de <time>1966</time>, et celui, récent, de <a href="/people/p/PetitJeanPierre/index.html">Jean-Pierre
Petit</a> et Maurice Viton, se rapportent également à des engins lentiformes. Il y aurait lieu de signaler aussi
bien d'autres projets antérieurs, et moins sophistiqués, d'aérodynes en forme de lentilles. On a même essayé, en
<time>1975-04</time>, dans un vieux hangar d'aviation, à <span class="place">Cardinal (Bedfordshire)</span>, un
prototype de ballon lenticulaire de 9 mètres de diamètre, baptisé "Sky Ship", ballon qui avait eu déjà en
<time>1912</time> à <span class="place">Oakland (Californie)</span> un prédécesseur qui fut détruit par incendie.
</p>
<p>Les objets cylindriques ou en forme de parallélépipèdes rectangles sont aérodynamiquement médiocres. Le cas de la
sphère — en artillerie, le boulet a été remplacé par l'obus ! — est franchement mauvais, mais celui du cube est le
pire de tous. C'est un véritable défi à l'aérodynamique, dont il bafoue toutes les règles. Un défi qui a pourtant
été jeté, car il paraît bien établi — et nous avions eu jadis la stupeur de nous en rendre compte — que des
"<a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a>" cubiques, ou peu s'en faut, ont été
observées.
</p>
<p>Nous dirons de même que nous avons eu connaissance à ce propos de 3 observations en chaîne se confirmant les unes
les autres.
</p>
</section>
<section>
<h2>La soucoupe carrée de Bolazec</h2>
<figure class="right side">
<img alt="L'ovni phographié à I-Petry en Crimée" src="Bolazec.jpg"/>
</figure>
<p><time>1966-01</time>, un de nos correspondants, M. Lévêque, résidant à Pléneuf, nous adressait un article, paru
dans <em>Le télégramme de Brest et de l'Ouest</em>, relatant une étrange rencontre faite, dans la nuit du <time>1966-01-15/1966-01-16</time>
, par un jeune menuisier de 23 ans, Eugène Coquil, résidant à Bolazec, rencontre dont nous avons fait état, sous le
titre "La soucoupe carrée de Bolazec ou le tracteur volant", dans le n° 7 (1<sup>er</sup> trimestre
<time>1966</time>) de <em>Phénomènes Spatiaux</em>. Revenant de Sérignac et circulant au volant de sa
<em>Dauphine</em> sur la route Morlaix-Callac, le jeune homme s'approchait, vers 04:00 du matin, du carrefour
Bolazec-Plougras lorsqu'il aperçut dans un champ des faisceaux lumineux de couleur rouge.
</p>
<p> Comme aucun autre véhicule ne pouvait accéder à cet endroit, il pensa qu'il s'agissait d'un tracteur en difficulté
et, arrêtant sa voiture, se rendit sur les lieux. C'est alors que, stupéfié, le témoin vit le présumé "tracteur"
passer par-dessus un talus dans un silence total ! Se rendant compte qu'il se trouvait devant quelque chose
d'insolite, il fut effrayé et alla se réfugier dans sa voiture, suivi par le mystérieux objet qui resta immobile à
quelques mètres au-dessus de la <em>Dauphine</em>, sans que le témoin entendît le moindre bruit et pût ressentir le
plus léger souffle ou en percevoir l'effet sur les herbes proches. Il eut très peur, dans ce silence, durant le
survol de sa voiture. Finalement, l'objet alla se poser sur un terre-plein de l'autre côté de la route.
</p>
<p>Eugène Coquil décrivit cet objet comme ayant une base carrée, de 3,50 m de côté, et portant quatre colonnes
lumineuses — une à chaque angle — qui ressemblaient aux feux arrière d'une "404", mais dont la lumière était
identique à celle des enseignes lumineuses au néon !
</p>
<p> Drôle de machine volante, apparemment pilotée ou télécommandée, dont les constructeurs, s'agissant pourtant d'un
engin susceptible de se déplacer en atmosphère dense, semblaient avoir mis au rencart toute considération
aérodynamique ! Mais d'autres anomalies, telles que l'absence de bruit et l'absence de souffle, nous laissent à
penser qu'un tel véhicule utilisait un système de propulsion et de sustentation sans aucun rapport avec ceux que
nous aurions pu mettre en œuvre. À noter que, si l'on peut faire abstraction des qualités aérodynamiques, la forme
cubique présente les plus grandes facilités d'occupation et d'aménagement.
</p>
<p> Nous nous sommes personnellement entretenu avec Eugène Coquil et rien, absolument rien, ne nous permet de douter
du sérieux, de l'honnêteté ou de l'équilibre mental de ce témoin.
</p>
<p>Évoquant le moment où l'étrange objet avait survolé silencieusement sa voiture, il nous a dit : <q>Croyez que
j'avais les cheveux raides sur la tête !</q> Toutes les personnes de notre connaissance qui ont interrogé Eugène
Coquil ont été aussi convaincues que nous-mêmes de sa sincérité et de son désintéressement.
</p>
</section>
<section>
<h2>Une lecture a la parole</h2>
<p>Lorsque nous avions eu connaissance de l'incident, nous n'avions pas pu nous rendre sur place, mais nous avions
suggéré à Hervé Marec, alors rédacteur à l'hebdomadaire <em>Noir et Blanc</em>, d'envoyer un reporter sur les lieux.
Ce reporter, M. Jean Alligny, écrivit un article, peu différent de celui du <em>Télégramme</em>, qui parut dans <em>Noir
et Blanc</em>.
</p>
<p>À la suite de cette publication, l'hebdomadaire reçut d'une lectrice de la Côte d'Or une lettre assez étonnante
qu'Hervé Marec nous autorisa à faire paraître et dont nous reproduisons le texte ci-après :
</p>
<blockquote>
<p>Le 4-5-66</p>
<p>Flavigny-sur-Ozerain, Côte d'Or Monsieur,</p>
<p> Je vous adresse ces lignes pour vous dire ma surprise en parcourant votre n° 1094 de <em>Noir et Blanc</em>,
février 1966.
</p>
<p>La soucoupe volante de Bretagne n'est pas une nouveauté, car en avril 1954 mon mari et moi-même, en rentrant vers
17:00 d'une excursion botanique, avons été très surpris, et presqu'épouvantés, alors que le ciel était très clair,
le temps très calme et personne dans la campagne au-dessus de la montagne, à 500 m de la première ferme du
village. « J'étais à peu près à 8 mètres en avant de mon mari et, brusquement, sans avoir rien vu, ni entendu le
moindre bruit, un véritable déraillement de chemin de fer. « Je me retourne et je vois mon mari sous une énorme
masse carrée de fer arrêtée à 3 m au-dessus de lui. Me trouvant un peu en avant, j'ai très bien vu des raies de
fer, et pas de roues, ni fenêtre — il est vrai qu’il faisait grand jour. Je n’ai pas eu le temps de dire à mon
mari que tout était déjà disparu, sans aucun bruit, et pas plus visible que lorsqu'il était descendu sur nous.
</p>
<p>C'était la journée, nous avons eu moins peur que si c’était arrivé la nuit. Je vous prie de croire que nous avons
été drôlement secoués.
</p>
<p>Puis, comme le dossier des soucoupes volantes était resté ouvert, j'ai cru bien faire de vous conter la chose.
Maintenant je suis la seule à avoir vu cette chose, car mon époux est décédé il y a 5 ans, mais mes enfants
étaient au courant et, dès qu’ils ont vu votre article, j'ai eu le numéro et j'ai très bien reconnu la chose d'il
y a 12 ans, c'est exactement pareil.
</p>
<p>Si ma lettre vous importune, excusez-moi... et sachez que le 15 juin prochain, j'entrerai dans mes 80 ans. « Avec
mes meilleures salutations ».
</p>
<p>M<sup>me</sup> Georges Desplantes Flavigny-sur-Ozerain, Côte d'Or</p>
</blockquote>
<p>Comme nous l'avons dit en commentant cette lettre lors de sa parution dans le n° 8 (2ᵉ trimestre 1966)
de <em>Phénomènes Spatiaux</em>, il n'y a aucune raison de douter du témoignage de Mme Desplantes, qui reconnaît
dans la soucoupe de Bolazec l'objet qu'elle-même et son mari avaient vu quelque douze ans plus tôt. Nous avons
toutefois fait remarquer que la soucoupe de Mme Desplantes avait fait, en apparaissant, un bruit violent tandis que
celle d'Eugène Coquil était restée étrangement silencieuse. Mais, puisque Mme Desplantes disait que, bruyamment
survenue, sa soucoupe avait disparu silencieusement, il n'était pas exclu qu'elle pût être tout à fait semblable à
celle de Bolazec. Rien ne nous assure, en effet, que l'atterrissage ou le quasi-atterrissage de cette dernière ait
été silencieux.
</p>
</section>
<section>
<h2> 28 juillet 1966 : un étrange incident...</h2>
<p> Nous aurions pu penser qu'en fait d'observations en France de soucoupes "carrées" les choses allaient en rester
là, étant donné le caractère assez exceptionnel de ce genre de soucoupes. Il n’en fut rien cependant : une
3<sup>ème</sup> surprise nous était réservée. Par des coupures de plusieurs journaux qui nous furent adressées, nous
allions être informés d'un étrange incident survenu le 28 juillet 1966, vers 22:45, à la Momonière de Montsoreau,
dans le Maine-et-Loire.
</p>
<p>Nous reproduisons ci-dessous, en les réduisant quelque peu, la relation de cet incident et le commentaire que nous
en avons fait.
</p>
<blockquote>
<p>« M. et Mme Lacoste, des photographes de Saumur qui ne croyaient pas aux soucoupes volantes, se rendaient le 28
juillet au soir sur les hauteurs de Montsoreau, où ils ont acheté une parcelle de terre, pour y admirer le
paysage.
</p>
<p>« Nous faisions le tour de notre parcelle de terre, raconte M<sup>me</sup> Lacoste, lorsque soudain j'ai vu une
boule rouge dans le ciel. J'ai cru tout d'abord qu'il s'agissait d'une étoile filante, mais plus la boule
s'approchait de la terre, plus la lueur qu'elle dégageait devenait aveuglante ».
</p>
</blockquote>
<p>Son mari pensa à une <a href="/science/crypto/ufo/enquete/meprise/rentree/meteore/index.html">météorite</a>. «
Lorsque la boule atteignit la terre, toutes les vignes furent embrasées, c'était extraordinaire, poursuit Mme
Lacoste. Mais ce qui le fut davantage encore, c'est que la boule remonta. Elle se trouvait à quelques mètres du
sol. Elle resta dans cette position quelques instants puis remonta. À vrai dire, elle paraissait téléguidée et.
Lorsqu’elle s'éleva une nouvelle fois, nous avons alors pensé qu'il pouvait s'agir d'un engin militaire participant
à des manœuvres ». M. et Mme Lacoste tentèrent même de s'approcher de l'engin, qui effectuait des manœuvres à 300
ou 400 m de leur terrain.
</p>
<blockquote>
<p>« Nous n'étions pas rassurés, mais nous voulions voir de plus près. Nous étions à peine montés dans la voiture
que la boule disparut derrière un bois. Nous vîmes encore des rayons lumineux à travers les arbres, puis ... plus
rien ».
</p>
</blockquote>
<p>L'apparition avait duré trois ou quatre minutes, et les témoins n'avaient perçu aucun bruit. Aucune manœuvre
militaire n'ayant eu lieu ce jour-là, l'hypothèse d'un engin militaire paraît devoir être écartée.
</p>
<blockquote>
<p>Mais le dimanche suivant, M. Alain Rouiller, viticulteur à Montsoreau, a découvert dans un champ de blé <q>un
carré très bien dessiné où le blé a littéralement été écrasé</q>, carré qui <q>se situe bien à l'endroit même où
le mystérieux engin a évolué</q>. Le cultivateur a constaté avec surprise qu'aucun passage ne conduisait à ce
carré. Selon <em>Le Courrier de l'Ouest</em>, M. Rouiller aurait bien constaté que le blé couché <q>était
recouvert d'une huile jaunâtre</q>.
</p>
<p>L'objet a été vu. Non à Montsoreau même, mais à la Momonière de Montsoreau, un hameau proche de la localité.
L'observation a eu lieu à 22:45, par nuit noire et vent nul. Il n'y avait pas d'orage. L'objet, descendu comme
une étoile filante, s'est arrêté brusquement, <q>se dandinant sur lui-même</q>, avant d'atterrir. Après un premier
atterrissage, il est remonté pour atterrir une 2<sup>nde</sup> fois. On n'a constaté ni bruit, ni odeur, ni
chaleur, ni anomalie électrique, ni magnétisation d'objets. La lumière diffusée était féerique. L'objet, d'un
rouge orangé, paraissait solide, mais ne présentait aucun détail. Sa vitesse a été estimée supérieure à celle d'un
avion à réaction.
</p>
<p>Selon M. Rouiller, la surface écrasée mesurait 2,50 m sur 3 m. Le blé avait été étrangement écrasé, l'espace
marqué était nettement délimité. Pour rendre compte de l'empreinte <q>on peut imaginer</q>, nous dit M. Rouiller,
<q>une table parachutée les pieds en l'air</q>. La découverte n'ayant été faite que plusieurs jours après
l'observation de M. et Mme Lacoste, on n'a pas cru utile de procéder à une analyse chimique. L'opinion qu'il y
avait <q>une huile jaunâtre</q> sur le chaume des graminées a été prêtée à M. Rouiller. En fait, cette opinion a
été émise par d'autres et M. Rouiller lui-même ne la partage pas.
</p>
<p>Il semble que, de Montsoreau, nous soyons très curieusement ramenés à Bolazec, et la correspondance entre les
deux observations paraît d'une précision stupéfiante. Eugène Coquil parlait d'un engin carré de 3,50 m sur 3,50 m.
Alain Bouiller parle d'une empreinte rectangulaire de 2,50 m sur 3 m. La forme géométrique et l'ordre de grandeur
y sont. Est-ce la « soucoupe » de Bolazec qui est venue marquer de son empreinte le champ de blé de Montsoreau,
ou l'une de ses sœurs quadrangulaires ?
</p>
</blockquote>
</section>
<section>
<h2>Le "surnaturel" en question</h2>
<p>Similitudes étonnantes dans cette série de 3 observations! Si étonnantes même qu'on serait tenté de parler de
répétitions d'un même phénomène, les deux dernières observations, celles de Bolazec et de la Momonière de
Montsoreau, ayant été très rapprochées dans le temps.
</p>
<p>Ajoutons que tout cela s'est passé sur le seul territoire français métropolitain qui ne représente que 1/270<sup>ème</sup>
de la surface des terres émergées. D'autre part, comment imaginer que la boule de la Momonière de Montsoreau aurait
pu être une <a href="/science/crypto/ufo/enquete/meprise/rentree/meteore/index.html">météorite</a> ? Les météorites
n'ont pas coutume de repartir quand elles ont touché le sol, et encore moins de laisser des traces rectangulaires !
</p>
<p>Au surplus, si le blé a été couché, il n'a pas été brûlé. Inutile de dire que l'hypothèse d'un débris d'engin
spatial terrestre serait tout aussi invraisemblable.
</p>
<p>Ces 3 observations, difficilement contestables, nous paraissent présenter une convergence aussi indéniable que
surprenante. Et elles portaient toutes sur des objets qui, soit à la vision directe, pour les deux premières, soit
d'après les empreintes laissées, pour la 3<sup>ème</sup>, se présentaient sous forme de cubes ou de parallélépipèdes
rectangles ne différant guère de cubes.
</p>
<p>Ces soucoupes "carrées" ne furent d'ailleurs pas les seules dont il ait été fait mention. Car, ayant exprimé dans
<em>Phénomènes Spatiaux </em> notre surprise de l'observation d'un objet aérien de forme aussi paradoxale, nous
reçûmes de M. Heinrich Ragaz et de notre défunt ami René Hardy des informations portant sur d'autres cas,
relativement nombreux, d'observations de soucoupes "carrées". Nous ajouterons que, dans le tableau "Flying Saucers"
publié en 1958 par Fred Keziah, d'Arlington (Virginie), on trouve, parmi de très nombreuses formes de soucoupes
volantes observées, la forme cubique. Ce qui confirme non seulement les indications qui nous furent données par
Heinrich Ragaz et <span class="people">René Hardy</span>, mais encore ces observations françaises sur lesquelles
nous avons nous-mêmes enquêté et dont nous venons de parler.
</p>
<p>À notre avis, il n'y a, dans les observations de Flavigny-sur-Ozerain, de Bolazec et de la Momonière de Montsoreau,
aucun relent parapsychologique. Leurs témoins — nous avons personnellement rencontré Eugène Coquil — n'étaient
absolument pas à la recherche de visions, d'apparitions. Ce n'étaient ni des méditants, ni des contemplatifs se
livrant à d'ardentes évocations intérieures qui auraient pu, à leurs yeux, se "matérialiser" au dehors, et qui plus
est, laisser des traces pour autrui. Ils n'étaient en quête de rien d'insolite, de "surnaturel", et ce qui leur est
arrivé les a tous grandement surpris.
</p>
<p>Eugène Coquil rentrait d'une soirée passée à Sérignac. M<sup>me</sup> Desplantes revenait, avec son mari, d'une
excursion botanique. Quant à M. et M<sup>me</sup> Lacoste, ils étaient venus faire le tour d'une parcelle de terrain
qu'ils avaient achetée. Enfin, M. Rouiller ne s'attendait pas à voir, dans un champ de blé, ce trou qu'il y a
découvert. Et si, d'aventure, ces divers témoins avaient pensé à une machine aérienne, on a peine à croire qu'ils
pussent l'imaginer cubique ! Surtout, on comprendrait mal que, s'ignorant les uns les autres, ils se fussent trouvés
tous trois d'accord pour lui prêter une forme aussi aberrante, aussi éloignée de celles de tous les engins volants
créés par l'industrie de leur temps et dont ils avaient pu garder le souvenir.
</p>
<p>Il nous semble donc impossible que les témoins de Flavigny-sur-Ozerain, de Bolazec et de la Momonière de
Montsoreau, n'aient pas effectivement vu ce qu'ils ont décrit, n'aient pas été les observateurs objectifs de
"soucoupes" volantes "carrées". Or, nous l'avons dit, pour des véhicules aériens, la forme cubique ou celle d'un
parallélépipède rectangle presque cubique sont, du point de vue de la qualité aérodynamique, parmi les plus
mauvaises qui soient et, dans le cadre de nos propres techniques de propulsion, elles conduiraient, en atmosphère
dense, aux rendements les plus déplorables.
</p>
<p> Ce qui nous contraint à penser que, si les soucoupes sont effectivement des machines — et il est bien difficile
d'en douter —, leurs constructeurs ne se sont pas souciés de la qualité aérodynamique de leur profil. Dans ces
conditions, s'ils n'ont pas pour autant renoncé à tirer le meilleur parti de leurs engins, même en atmosphère dense,
ces engins doivent être mus par un système de propulsion qui nous est inconnu et au regard duquel les considérations
aérodynamiques sont sans intérêt, n'entrent pas en ligne de compte. Un tel système de propulsion doit, en
conséquence, exclure le choc direct des molécules gazeuses du milieu ambiant contre l'extrémité antérieure du mobile
et leur frottement contre ses parois latérales. L'existence même des soucoupes "carrées" tend donc à prouver que des
constructeurs inconnus, mais que nous supposons attentifs au rendement de leurs véhicules aériens dans tous les
milieux, ont découvert et mis en œuvre un système de propulsion qui nous échappe, mais qui pourrait être un système
de propulsion "à la <a href="/people/p/PlantierJean/index.html">Plantier</a>", c'est-à-dire un système de propulsion
"par champ" éliminant les impacts moléculaires sur les parois et rendant inutile la recherche d'un profil
aérodynamique optimal.
</p>
</section>
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