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<title>Parapsychologie et soucoupes volantes</title>
<meta
  content="https://web.archive.org/web/20130624104652/http://www.rhedae-magazine.com/PARAPSYCHOLOGIE-ET-SOUCOUPES-VOLANTES-1_a788.html"
  name="url">
<meta content="Revue Psi International n° 4, pp. 90-99" name="copyright">
<meta content="Fouéré, René" name="author">
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<span class="note">Ce texte de René Fouéré est une critique d’une certaine approche "parapsychologique" de "l'Ufologie", notamment des travaux de Pierre Viéroudy (Pierre Berthault) : Viéroudy, P. (1977), Ces OVNI qui annoncent le surhomme. Paris, Tchou . Voir aussi l’Editorial du Bulletin Métapsychique N°7 , Paradynamique et Soucoupisme, Novembre 2010  :  Dans les années 1970, le dialogue entre ufologie et métapsychique fut conflictuel. Pierre Berthault, alias Viéroudy, faisaient des ovnis des « matérialisations » d'états mentaux de personnes douées de facultés psi. Au lieu de se borner à des spéculations à partir d'enquêtes sur des cas spontanés, les ufologues pourraient provoquer des apparitions de soucoupes volantes dans des conditions contrôlées (Viéroudy, 1977). Réactions critiques du côté des ufologues, d'abord parce que la démonstration est loin d'être rigoureuse, mais surtout parce qu'on craint que « ces nouveaux adeptes de la volonté de puissance nietzschéenne [nuisent] grandement à la crédibilité des observations de soucoupes volantes en général », écrira René Fouéré (1978, p. 94). Cette manière de séparer les domaines eut le défaut de marginaliser une <a
  href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a> pourtant mieux établie sur le plan scientifique et académique et laissa de côté une analyse distanciée du phénomène culturel des soucoupes volantes et de ses dérives soucoupistes, un reste dont s'emparèrent des chercheurs dits sceptiques réduisant la "paradynamique" au "soucoupisme".</span>.
<p class="abstract">Nous nous intéressons depuis bien longtemps à cette recherche appelée aujourd'hui <a
  href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a>, qui fut jadis connue sous le nom de métapsychique, nom qui
  tient encore une place majeure dans le titre de la Revue que publie l'<a href="https://www.metapsychique.org">Institut
    Métapsychique International</a>, fondé par Jean Meyer et dont le siège se trouve à Paris, 1, place Wagram.</p>
<p class="abstract2">Cet intérêt, qui est attesté par notre note "Dans la Revue Métapsychique", parue en page dans le N°
  9 (3ᵉ trimestre 1966) de <em>Phénomènes Spatiaux</em>, et que nous n'avons jamais renié, nous a valu d'entretenir des
  rapports ininterrompus, dont certains furent très amicaux, avec des personnalités notoires en ce domaine d'une
  recherche encore assez neuve. </p>
<h2>Parapsychologie et psychologie - la recherche véritable</h2>
<figure class="right side">
  <figcaption>1ère page de l'article d'origine</figcaption>
  <img src="Article.jpg"/>
</figure>
<p>Pour étudier le plus objectivement possible les applications éventuelles de la <a
  href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a>, dont, comme son nom l'indique, les manifestations se situent
  à côté ou en dehors, sinon au-delà, du domaine propre à la <a href="/science/discipline/soc/psycho">psychologie</a>
  commune. il convient d'avoir logiquement une bonne connaissance de cette <a
    href="/science/discipline/soc/psycho">psychologie</a> et de ses pièges. </p>
<p>Or, à lire ce qui s'écrit sur la question, on a l'impression que, chez certains auteurs ou pré­tendus chercheurs, le
  recours exalté, sinon autoritaire, à la <a href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a>, pour justifier
  quelques affirmations aventurées, trahit, chez de telles personnes, une regrettable et grave méconnaissance de leurs
  motivations profondes, des conditionnements archaïques inconscients auxquels elles obéissent sans parvenir à les
  dé­celer et à les identifier. </p>
<p>Elles ne se rendent pas compte que leur soif de prouver telle ou telle thèse, en appelant la <a
  href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a> à leurs secours, cette soif procède de peurs anciennes et
  secrètes, de préjugés millénaires, d'orgueils, fussent-ils collectifs, ou de convictions vétustés.</p>
<p> Elles oublient que, faute d'avoir pénétré tous les replis de sa propre intimité, de s'être rendu transparent à son
  regard intérieur le plus profond, on ne peut connaître ni la signification exacte, ni la valeur réelle des attitudes
  qu'on prend, des objectifs qu'on se donne, des actes qu'on accomplit. Le précepte socratique, <cite>Connais-toi
    toi-même !</cite>, reste le guide le plus sûr de ceux qui veulent savoir ce qu'ils font, pourquoi ils le font, et ne
  pas suivre des chemins d'illusion - ces chemins, fussent-ils immémoriaux, en s'imaginant qu'ils y rencontreront une
  vérité dont ils seront, a la du monde, les proclamateurs. </p>
<p>La recherche qui se veut digne de ce nom doit être désintéressée. Elle doit tendre à la découverte de ce qui est et
  non à l'affirmation de ce qu'on voudrait qui fût. Elle est inséparable d'une certaine forme d'humilité. </p>
<h3>Pas de commune mesure entre la soucoupe "appelée" et la soucoupe imprévisible</h3>
<figure class="left side">
  <img src="Article2.jpg"/>
</figure>
<p>Parce que nous gardons sans cesse présentes à l'esprit ces conditions ou dispositions préalables à toute recherche
  véridique et sérieuse, nous ac­cueillons avec beaucoup de prudence et de réserve les affirmations qui se font jour
  périodiquement dans la littérature spécialisée ou dans la presse et qui se voudraient décisives quant aux caractères
  et à la nature du phénomène <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a> ; affirmations
  dont beaucoup. au fil des temps, ont sombré, sous nos yeux, dans un grandissant oubli. </p>
<p>Si par exemple, on vient nous dire que des lumières qu'on a vues dans le ciel n'étaient rien d'autre que des <a
  href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a> qu'on avait délibérément évoquées, ardemment
  appelées, en se fondant sur des considérations passant pour parapsychologiques, nous sommes attentifs à nous garder de
  toute précipitation et nous nous mettons à réfléchir. </p>
<p>Il nous apparaît alors d'emblée, qu'il n'y a, ni sur le plan de la recherche rationnelle, ni même au regard du simple
  bon sens, aucune commune mesure entre une observation faible (I), portant sur de simples lueurs, identifiées
  d'enthousiasme aux <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a> qu’on prétendait faire
  apparaître au nom de la <a href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a>, et la surprise totale, dans
  certains cas angois­sée, de découvrir à quelques mètres de soi, posée au sol ou presque, une soucoupe volante qu'on
  n'attendait absolument pas, à laquelle on ne pensait même pas. à supposer qu'on eût jamais entendu parler d'objets de
  son espèce ! </p>
<p>D'autant moins de commune mesure que la soucoupe découverte au sol ou à très faible hauteur au-dessus du sol peut,
  non seulement revêtir des formes ou produire des phénomènes ne ressemblant à rien de ce qu'on aurait pu imaginer, mais
  encore se trouver entourée de personnages insolites et souvent minuscules. Elle peut même aller jusqu'à laisser sur le
  terrain des traces matérielles surprenantes ou jusqu'à provoquer, dans certains cas, des modifications de ce terrain
  qui sont incompréhensibles et n'ont pu, selon toute vraisemblance, être l'œuvre du ou des témoins de cet atterrissage
  ou quasi- atterrissage.</p>
<h2> Observation ou méprise ?</h2>
<p>Nous ferons en outre remarquer que dans la première éventualité, celle où l'on prend des lumières dans le ciel,
  fussent-elles mobiles et inattendues, pour les <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a>
  qu'on s'entrainait à convoquer, cette identification nous paraît plus imprudente que convaincante et cela pourrait
  friser l'auto-hallucination pure et simple. </p>
<p>Non seulement, en effet, il y eut toujours dans le ciel des phénomènes naturels susceptibles de présenter des aspects
  des plus déconcertants et des plus propres à abuser des témoins non aver­tis, mais, de surcroît, on peut voir
  aujourd'hui dans ce ciel beaucoup de choses que l'homme y lance ou y fait voyager. Des avions, des hélicoptères
  peuvent être munis de phares d'atterrissage, de surveillance ou de recherche si puissants que leurs feux
  réglementaires de navigation passent, à distance, pour inaperçus. En ce qui nous concerne, nous avons eu maintes et
  maintes fois l'occasion de nous en rendre compte. </p>
<h2>Une "évocation" qui aurait pu être inquiétante</h2>
<p>Enfin, si, au lieu de simples lueurs dans le ciel, les évocateurs, les appelants de soucoupes vo­lantes avaient vu
  arriver et s'immobiliser au-dessus de leurs têtes des objets pareils à ceux qu'observèrent Eugène Coquil à Bolazec et
  M<sup>me</sup> Desplantes à <span class="place">Flavigny-sur-Ozerain</span>, ils n'auraient guère été moins surpris ni
  plus rassurés que ces deux témoins qui ne connaissaient rien des <a
    href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a> et n'en avaient appelé aucune <span
    class="source">Pour les cas de Bolazec et de Flavigny-sur-Ozerain, voir René Fouéré : "<a
    href="/time/1/9/7/8/Fouere_DeconcertantesSoucoupesOuLAerodynamiqueBafouee_PsiInternational/index.html">Déconcertantes soucoupes ou l'Aérodynamique bafouée</a>", <em>Revue Psi International</em> N° 3 (1978) pages 68-75.</span>.
  On peut même penser que ces évocateurs imprudents, ces modernes sorciers, n'au­raient pas été enclins, en pareil cas à
  renouve­ler de sitôt leur aventureuse tentative ! </p>
<p>Le moins qu'on puisse dire de ces prétendues observations, faites dans des conditions si artificielles et avec tant
  de préméditation, c'est qu'el­les sont de nature à jeter le discrédit sur celles effectuées, imprévisiblement et
  honnêtement, par des témoins qui ne cherchaient absolument pas à voir ce qu'ils ont vu, à contraindre à se manifester
  devant eux des objets auxquels ils ne pensaient en aucune façon et dont ils pouvaient même ignorer l'existence. A
  telle enseigne que, dans certains cas, la découverte soudaine ou l'apparition subite de tels objets les a effrayés et
  mis en fuite. </p>
<h2>Danger de la passion en matière de recherche</h2>
<p>En effet, les gens qui sont quelque peu psychologues se méfient à juste titre de rapports d'observations insolites
  venant de témoins qui avouent leur désir, leur passion, de découvrir cette sorte d'engins. Nous disons bien : à juste
  titre, car notre longue expérience en la matière - nous nous occupons du sujet depuis plus d'un quart de siècle ! -
  nous a appris que c'est dans les rapports de passionnés de <a
    href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a>, de ceux qui veulent en voir à tout prix, qu'on
  trouve le plus de méprises, de confusions. La plupart de leurs témoignages sont sans valeur réelle et s'effondrent
  presque immédiate­ment quand ils sont soumis à un examen compétent.</p>
<p> On peut donc dire qu'au regard des gens ré­fléchis et, plus encore, des scientifiques qualifiés, une observation
  faite par un prétendu témoin, qui reconnaît qu'il désirait intensément rencontrer une soucoupe volante, paraîtra
  toujours quelque peu suspecte.</p>
<p> Si l'on a quelque expérience de la vie et quelque mémoire de ce qu'on a fait soi-même, on sait très bien qu'un être
  humain qui a un vif désir de quelque chose est plus que tout autre enclin à prendre ce qu'il voit pour ce qu'il
  cherche - surtout quand une vérification directe et décisive, est malaisée ! Il est tout prêt à s'abuser quant à la
  nature de ce qui se présente à lui et, dans sa satisfaction, son enthousiasme, il n’est guère exigeant en matière de
  preuves. </p>
<p>Or, en raison même de la technique qu'ils utilisent et qui nécessite des dispositions intérieures préalables et
  particulières dans lesquelles il faut se mettre, qu’il faut s'entraîner à acquérir et qui comportent la volonté
  délibérée d'évoquer des <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a>, de les contraindre à
  se manifester, ceux qui cherchent à les faire apparaître, en se livrant à ces espèces d'incantations inspirées de la
  <a href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a>, ressemblent inévitablement à plus d'un égard à ces gens
  frustes, dont nous venons de parler, qui ont été pris tout à coup, de façon banale, du désir, de la passion
  irraisonnée, de voir ces mêmes soucoupes, qu'ils appellent de leurs vœux ardents.</p>
<p> Dans un cas comme dans l'autre, qu’il s'agisse d'une recherche qui se flatte d'être parapsychologique ou d'une
  simple marotte, on cherche quelque chose qu'on espère trouver et qu'on se réjouira de découvrir. Désir, espoir : on
  n'est pas dans l'état d'expectative désintéressée du chercheur authentique. </p>
<p>Dès lors, les observations faites par les premiers, à la faveur d'évocations que n'auraient pas reniées les sorciers
  d'autrefois, seront accueillies avec la même suspicion, la même méfiance que celles rapportées par les seconds. </p>
<h2>Une méfiance justifiée - les "nuits d'observation"</h2>
<p>Comme nous l'avons dit plus haut, cette méfiance a un caractère naturel, car elle repose sur des bases psychologiques
  valables. Et, qu'elle vienne de gens simplement réfléchis ou qu'elle soit ressentie par la plupart des hommes de
  science, elle est, dans de nombreux cas, par­faitement justifiée. </p>
<p>C'est une des raisons pour lesquelles nous avons particulièrement recherché dans la masse des témoignages qui sont
  parvenus à notre connais­sance, ceux portés par des gens qui n'avaient pas la passion des <a
    href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a> ou, mieux encore, ignoraient tout à leur sujet.
  En sorte qu'il n'y avait aucun conditionnement préalable de recherche sur la question, de leur esprit et que, ce
  qu'ils avaient vu, avait été pour eux une complète surprise. </p>
<p>Notre disposition d'esprit nous a paru d’autant meilleure et d'autant mieux fondée que nous avons pu nous rendre
  compte, au cours des années, que les observations les plus fortes, les plus significatives et les plus précises quant
  aux aspects et à la structure du phénomène, celles qui ont été les plus riches et nous en ont le plus appris sur la
  question, ont été faites, comme nous l'avons maintes fois dit, par des témoins qui ne s'attendaient absolument pas à
  voir ce qu'ils ont vu et qui, a fortiori, n’avaient aucun désir de le voir, puisque, ne soupçonnant même pas que cela
  pût exister, ils ne pouvaient souhaiter le rencontrer. </p>
<p>Avec le temps, une espèce de conviction statistique s'est établie dans notre esprit à cet égard et c'est, en
  particulier, l'une des raisons pour lesquelles nous n'avons eu aucun désir d'organi­ser, dans notre groupement, ces
  "nuits d'observation" dont les résultats Vérifiés nous ont paru, sur le plan de la recherche pure, sans aucun rapport
  avec le nombre des participants. Toute considération publicitaire mise à part, ce qu'on pourrait appeler le rendement
  informati­que de pareilles opérations s'est révélé, à nos yeux, des plus médiocres. </p>
<p>Les observations "provoquées" nuiront au crédit des observations "fortes".</p>
<p> Dans ces conditions, au risque de passer pour un empêcheur de danser en rond ou un polémiste - ce qui n'est
  absolument pas le cas puis­que nous nous bornons à exprimer honnêtement notre inquiète pensée, nous dirons que
  l'entreprise de détection, d'appel et d'observation des <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes
    volantes</a>, dans laquelle se lancent ces nouveaux adeptes de la volonté de puissance nietzschéenne, nous paraît de
  nature à nuire grandement à la crédibilité des observations de <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes
    volantes</a> en général. </p>
<p>Car, en raison de la mise en œuvre d'une telle entreprise, les observations fortes, sérieuses et significatives,
  faites par des témoins involontai­res et honnêtes, vont risquer de se trouver noyées dans une masse d'autres
  observations, systématiquement recherchées et qui auront toutes chances d'être abusivement valorisées parce que
  soumises à un examen hâtif par des gens qui, pressés de démontrer l'excellence de leurs méthodes, seront dénués de ce
  patient dé­sintéressement sans lequel il n’y a pas de vérita­ble recherche. Rien ne nous assure d'ailleurs que les
  connaissances qu'ils pourront avoir au sujet du problème des <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes
    volantes</a> seront à la mesure de celles qu'ils auront dans le domaine de la <a
    href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a>. </p>
<p>Leurs observations intentionnelles susciteront dès lors une légitime méfiance chez ceux qui ne seront pas mêlés à
  cette entreprise, et cette méfiance ne manquera pas de rejaillir sur les ob­servations spontanées des témoins
  involontaires. UNE </p>
<h2>Fâcheuse coïncidence</h2>
<p>Il y a donc tout lieu de craindre qu'en définitive cet emploi imprudent des connaissances parapsychologiques
  connaissances dont nous ne contestons pas la valeur dans le domaine qui leur est propre créera un brouillard
  supplémentaire au cœur d'une recherche déjà bien difficile et contribuera par-là à détourner de la prise en
  considération et de l'étude du phénomène <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a> les
  hommes de science les plus réfléchis. </p>
<p>Cela survient, hélas ! à un moment où, grâce à l’effort méritoire et au courage de certains savants à l'esprit
  ouvert, le monde scientifique commençait à prendre conscience de la réalité objective du phénomène, de la crédibilité
  d'observations faites, dans les meilleures conditions, par des témoins dignes de foi, dont certains étaient
  techniquement qualifiés. </p>
<p>Un intérêt s'éveillait à l'égard des faits singuliers rapportés par ces témoins dont les déclarations n'étaient
  visiblement pas motivées par des intentions vénales, ni par une ambition personnelle ou une soif de notoriété. Ni même
  par le désir de prouver une thèse quelconque. Il s'agissait bien plutôt, pour ces témoins d'attirer, tout simplement,
  par ces déclarations, l'attention de leurs semblables et, en particulier, de gens plus qualifiés qu'eux-mêmes, sur ces
  faits qu'ils n'avaient pas le moins du monde appelés ni at­tendus, mais par lesquels ils avaient été grandement
  surpris, sinon troublés. </p>
<p>Survenant dans ce climat nouveau, alors que, chez des scientifiques de plus en plus nombreux, le refus systématique
  d'examen par lequel le phénomène avait été d'abord accueilli tendait à faire place graduellement à une attitude plus
  favorable, toute cette opération, auréolée d'une <a href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a> qu'on
  pourrait qualifier de nietzschéenne, nous paraît des plus inquiétantes ? Pour le proche avenir de la recherche
  scientifi­que en matière de <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a>. </p>
<p>Non sans nous faire craindre qu'elle puisse avoir aussi de regrettables répercussions sur le légitime crédit qu'avait
  pu acquérir, présentée par d'éminents esprits, des chercheurs prudents, mesurés et objectifs, ta <a
    href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a> elle-même. </p>
<p>Cette tentative inconsidérée coïncide en outre, et fort malencontreusement, avec la création, en France, au sein du
  <a href="/org/eu/fr/cnes/index.html">CNES</a> et à l'initiative de Claude Poher, du premier service scientifique, le
  <a href="/org/eu/fr/cnes/gepan/index.html">GEPAN</a>.</p>
<h2> Un très vieux préjugé</h2>
<p>Mais, en achevant ce propos, revenons-en à ce que nous disions à son commencement. Les promoteurs d'une telle
  entreprise ont-ils conscience de leurs véritables motivations ? </p>
<p>Pourquoi ce besoin d'affirmer et, si on le peut, de prouver que le phénomène soucoupes volan­tes n'est pas vraiment
  de nature technique et matérielle, n'est pas objectif au même titre qu'une sonde spatiale ou une météorite, mais se
  réduit à un tissu de phénomènes parapsychologiques ? </p>
<p>Vouloir prouver cela, n'est-ce pas au fond, vouloir prouver que, à l'insu d'esprits mal informés des miracles de la
  <a href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a> - de la <a
    href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a> telle que la conçoivent ses adep­tes les plus passionnés et
  les plus imprudents -, le phénomène <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a> est un
  phénomène d'origine purement humaine, que ses vrais responsables se trouvent sur et seulement sur cette planète, qui
  est leur planète natale. Que ce sont des hommes d'ici, même si quelques-uns d'entre eux sont déjà parvenus ou sont en
  ins­tance de parvenir à la surhumanité ! </p>
<p>Pour expliquer les observations, faites par de naïfs témoins, d'objets apparemment tangibles, d'aspect très insolite,
  capables de vitesses, d'ac­célérations et de manœuvres stupéfiantes, point n'est besoin d'imaginer que des êtres
  intelli­gents aient pu venir de l'espace visiter notre pla­nète en faisant usage de machines de leur propre
  fabrication, comme nos propres cosmonautes ont visité la Lune au moyen d'engins sortis de nos ateliers ! </p>
<p>L'homme, rien que l'homme, l'homme seul ou le surhomme, cela suffit. Le reste n'est qu'imaginations superflues !</p>
<p>La Terre est le seul astre vivant au monde, le seul astre capable de porter une vie à la mesure de la nôtre. Hors
  d'ici, l'univers est biologiquement mort. Personne ne peut venir des étoiles nous disputer le privilège de vivre, de
  penser et de créer. Les lumières du ciel ne sont qu'une nocturne tapis­serie que nous avons seuls la gloire de
  contempler. Laissons des illuminés confier à nos sondes spatiales des messages destinés à des extra­terrestres ! C'est
  lancer des bouteilles à la mer sur un océan où il n'y a pas d'autres vaisseaux. </p>
<p>L'homme n'a rien à redouter des autres mondes et de leurs habitants imaginaires. Il n'a à craindre que lui-même.
  C'est si l'on peut dire ! - très rassurant.</p>
<p> En ce qui nous concerne, nous n'éprouvons pas le besoin d'être, à ce prix, rassuré. Nous ne se­rions même pas fâché,
  que le ciel fut autre chose qu'une tapisserie d'étoiles, et nous allons nous permettre de rapporter à nos lecteurs un
  mot qui nous a paru fort spirituel et qu'ils pourront peut-être, comme nous, apprécier.</p>
<p> Il est dû à un astronome anglais Martin Ryle le­quel, répondant à ceux qui objectaient que nous n’avions pas de
  preuves de l'existence de civili­sations extra-terrestres dans l'espace cosmique, déclara : <cite>L'absence de preuve
    n'est pas la preuve de l'absence</cite>.</p>
<p>Les <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a> seraient-elles trop nombreuses pour venir
  de l'espace ? </p>
<p>D'aucuns ont tendance à dire qu'il y a trop de <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes
  volantes</a> pour qu'on puisse les suppo­ser d'origine spatiale. </p>
<p>Nous répondrons d'abord qu'on en trouverait sûrement bien moins si tant de gens n'avaient la fièvre d'en découvrir et
  si l'on vérifiait plus soigneusement. lu qualité, la crédibilité des témoignages, la spécificité des
  observations. </p>
<p>Nous objecterons ensuite, que nous ne savons absolument pas ee que peuvent signifier, sur le plan cosmique, nos
  adverbes terriens de quantité. Jusqu'à quel nombre d'observations est-ce peu, et à partir de quel autre nombre est-ce
  beaucoup ? Notre science, encore si chétive, de l'univers est-elle vraiment en mesure de porter de telles
  appréciations et sur quelles bases ? </p>
<p>Selon des estimations dont François Biraud et <a
  href="/people/r/RibesJeanClaude/index.html">Jean-Claude Ribes</a> ont fait état dans leur ouvrage
  <em>Le Dossier des Civilisations Extra­terrestres </em> il y aurait des dizaines de millions de planètes terriennes
  dans la Galaxie dont fait partie notre soleil ! C'est invérifiable, bien sûr, mais, après tout, ce pourrait être
  approximativement vrai.</p>
<p> Supposons un instant que, grâce à de possibles court-circuit topologiques de l'espace-temps, que notre science est
  en mesure d'envisager (voir dans le n° 34 de <em>Phénomènes Spatiaux</em>, du 4<sup>ème</sup> trimestre 1972.
  l'article "De vous à moi" de <a href="/people/l/LePoerTrenchBrinsley/index.html">Brinsley Le Poer Trench</a>), mais
  dont elle est bien loin d'avoir la preuve expérimentale - et, a fortiori, la maîtrise technique -, les voya­ges
  interstellaires aient pu devenir, pour certai­nes civilisations extra-terrestres, aussi faciles et rapides que le sont
  aujourd'hui nos propres voyages autour de notre planète natale. </p>
<p>Dans ces conditions, il pourrait y avoir de très nombreux voyageurs de l'espace, issus de mil­lions de planètes et la
  fréquence d'observation terrestre du phénomène <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a>
  pourrait n'avoir, à ce niveau, rien de tellement surprenant. </p>
<p>Mais on a dit aussi que notre <a
  href="../../../../../../place/systeme/solaire/planete/terre/index.html">Terre</a>, qui n'est pour la science moderne
  qu'un grain de poussière dans l'univers - un texte ancien de la littérature sacrée de l'Inde la qualifiait déjà de
  <cite>grain de sable sur la plage de l'univers</cite> -, ne méritait pas l'honneur de visites spatiales aussi
  nombreuses.</p>
<p> Nous ne manquerons pas de redire à ce propos, que dans la recherche concernant les <a
  href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a> - un phénomène derrière lequel semble se profiler
  une intelligence technicienne -, il faut se garder avec le plus grand soin d'une tendance qui est. sur le plan
  méthodologique, dangereuse, mais si naturelle et compréhensible qu'on la re­trouve chez la plupart des chercheurs,
  fussent-ils scientifiquement qualifiés, et que personne n'est sûr d'en être à l'abri quelque souci qu'il ait de s'en
  protéger. C'est la tendance à projeter nos propres dispositions d'esprit, nos propres conditionnements culturels, nos
  propres intentions et motivations, sur des êtres dont la pensée réelle, la représentation effective du monde et les
  internions véritables nous sont totalement inconnues. </p>
<p>Certes, le fait même que, selon des déclarations émanant d'honnêtes témoins, la plupart des "extraterrestres"
  observés près des <a href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a> sont organiquement du type
  humanoïde et pilotent des machines que leur espèce a dû fabriquer, nous donne à penser qu'ils peuvent jouir de
  facultés intellectuelles semblables aux nôtres. Mais, même si c'était le cas, cela ne nous permettrait aucunement de
  préjuger de leur représentation du monde et de leurs intentions. </p>
<p>Dans la seule espèce humaine, il y a des diversi­tés culturelles fantastiques ! Il serait des plus aventureux de
  postuler qu'en ce qui concerne sa conscience du monde et de lui-même un "extra­terrestre" est un Français moyen ou un
  Américain moyen ! Sans parler d'éléments d'incompréhensibilité que des développements scientifiques, qui seraient sans
  commune mesure, pourraient introduire. Si, par impossible, un habi­tant du moyen-âge devenait, pendant quelques
  minutes seulement, le spectateur de certaines de nos activités techniques, que pourrait-il en saisir ? Et s'il
  s'emparait d’un magnétophone, cet appareil ne risquerait-il pas de devenir pour lui un instrument vraiment magique,
  une authenti­que création du diable ? </p>
<p>Dans ces conditions, et si on y réfléchit un peu, on se rendra compte que dire que les "extra­terrestres" feraient
  trop d'honneur à notre planète s'ils la visitaient si souvent, c'est raisonner à vues humaines sur des êtres dont nous
  ne savons rien, c'est leur prêter nos propres attitudes. C'est s'abandonner à des propos imprudents, inconsidérés,
  d'inspiration presque mondaine et en toute rigueur, injustifiables.</p>
<p> D'autant plus injustifiables que, même en sup­posant que les "extra-terrestres" puissent penser à la manière d'un
  Français ou d'un Américain moyens, d'autres hypothèses pourraient être avancées, toute question d’honneur ou de
  considération mise à part, pour expliquer une fréquence des visites jugée excessive.</p>
<p> La <a href="../../../../../../place/systeme/solaire/planete/terre/index.html">Terre</a> pourrait être, par exemple,
  la première planète que pour des raisons de simple voisinage, des habitants d’une autre planète auraient pu aborder
  lors de leur première tentative, réussie, d'exploration interstellaire. </p>
<p>Mais une <a href="/time/Vagues.html">"vague" de visites</a>, très momentanée historiquement parlant, disons
  susceptible de durer quelques années, pourrait avoir lieu pour de tout autres raisons. On pourrait se trouver devant
  un épisode d'un voyage, "touristique ou d'exploration", à l'échelle spatiale, comportant des "escales" dont la durée
  serait en ra­port avec la longueur du voyage. </p>
<p>Des visites rapidement consécutives pourraient être motivées par une certaine recherche scienti­fique dans laquelle
  l'étude du monde terrestre présenterait, pour des raisons qui nous seraient inconnues, un intérêt particulier. En
  définitive, il serait préférable d'observer ce qui se passe, sans préjugé, sans idée préconçue, pour l'amour de cette
  observation même, sans prétendre à lui chercher des explications prématurées et trop humaines, alors qu'il y a si peu
  d'années qu'on a pris conscience du phénomène, pour l'étude duquel nous n'avons encore mis en œuvre que des moyens
  d'observation qui ont été ridicules en comparaison de ceux que nous aurions pu déployer si toute la communauté
  scientifique et tous les gouvernements du monde avaient pris au sérieux cet insolite phénomène. De toute manière, en
  ce qui nous concerne personnellement, nous n'affirmons rien. Nous di­sons simplement que, sur un plan méthodologi­que
  et de recherche, il convient, ne fut-ce qu'à titre d'hypothèse, de laisser entr'ouverte une fenêtre spatiale. </p>
<p>Des manifestations parapsychologiques doublent-elles d'authentiques visites spatiales ? </p>
<p>Des manifestations parapsychologiques d'origine terrestre et d'authentiques visites spa­tiales pourraient coïncider,
  s'enchevêtrer. Pour reprendre une expression du R. P. Laberthonnière, nous ne sommes pas contraints à des <cite>choix
    meurtriers</cite>. Il faut poursuivre l'étude pour l'amour de cette étude même, considérer, sans parti pris, sans
  vouloir préjuger du résultat final, tout, l'éventail des possibilités. Peut-on être assuré d'ailleurs qu'en l'espace
  d'une vie humaine un résultat qu'on pourrait qualifier de final pourrait être atteint en pareille matière ? Encore une
  fois, on ne doit négliger aucune voie de recherche, la voie qui passait pour la moins indiquée au jugement de certains
  pouvant, à l'expérience, se révéler comme étant la plus in­téressante et la plus fructueuse. </p>
<p>Nous devons d'autant plus retenir l'hypothèse de visites spatiales que, sur la seule planète que nous connaissions,
  et qui est la nôtre, les habi­tants intelligents de cette planète ont nourri de­puis des siècles et, finalement,
  réalisé le désir de sortir de leur astre natal. Leurs sondes spatiales s’approchent maintenant des confins du système
  solaire. Et si, demain - un demain à la mesure de l'histoire -, les hommes trouvaient les moyens techniques de
  s'ouvrir les routes du voyage interstellaire, qui peut affirmer que les plus hardis d'entre eux ne s'élanceraient pas
  sur ces routes et n'iraient pas visiter les autres ter­res tournant autour des soleils voisins ?</p>
<p> Rien ne nous assure évidemment que ce qui a été l'instinct de notre espèce ait pu être celui d'au­tres espèces
  spatiales, mais rien ne nous interdit non plus de le penser. </p>
<p>D'autant que, sur le plan matériel, l'univers paraît manifester une certaine uniformité de composition et
  d'organisation, uniformité qui n'entraîne nullement, tant s'en faut, et un simple coup d'œil jeté sur notre planète
  suffirait à nous en convaincre, l'uniformité des points de vue, des motivations et des structures de
  civilisations.</p>
<p> Bien que s'exprimant sous des formes intellec­tuelles et mettant en œuvre des moyens techni­ques les armes ne
  sont-elles pas une sorte de "matérialisation" de l'instinct de détruire ? -, cet instinct d'évasion de la planète
  natale pourrait être une espèce d'instinct biologique et cosmique. Si l'on concevait l'univers comme une réalité
  vivante, une sorte d'organisme géant, un instinct de cette sorte pourrait, assumer une fonction dans le devenir d'un
  tel univers. Les rencontres et les échanges entre humanoïdes de provenances spatiales différentes s'établiraient en
  effet, entre les planètes d'origine de ces humanoïdes, des relations nouvelles et complexes, susceptibles d'accroître,
  à un certain niveau psychologique et matériel, la cohésion organi­que de l'univers, l'interdépendance entre ses
  constituants condensés que sont les planètes.</p>
<p> Il ne serait donc pas inconcevable que l'évasion planétaire de la vie hautement organisée fût un phénomène spatial
  pour ainsi dire naturel et universel, un exploit depuis longtemps accompli, et peut-être massivement, par des espèces
  extra-terrestres plus vieilles, plus savantes ou plus favorisées sensoriellement que la nôtre. </p>
<p>En tout état de cause, dans l'intérêt même de l'étude méthodique du phénomène <a
  href="/science/crypto/ufo/FlyingSaucers.html">soucoupes volantes</a> et si - selon le vœu du regretté Dr Mc­Donald,
  vœu dont la réalisation fut, dès l'ori­gine du G.E.P.A., l'objectif majeur de ce groupe­ment - on veut intéresser à
  cette étude la com­munauté scientifique tout entière, il nous paraît nécessaire de commencer par une recherche simple,
  prudente, s’attachant essentiellement à l'aspect matériel des faits. Une recherche qui ne prendrait en compte les
  phénomènes parapsychologiques qu'en cas de nécessité majeure et seulement dans le cadre d'une étude plus avan­cée du
  phénomène, lorsque les objectifs primordiaux auraient été atteints. C'est-à-dire lorsque, en recourant à des
  témoignages fiables, solides et précis, à des enregistrements de mesures instrumentales indiscutables, à des analyses
  de do­cuments photographiques authentifiés, de traces éventuelles, etc., on aurait convaincu les gens sérieux, les
  hommes de science à l'esprit ouvert, de la réalité physiquement tangible du phénomène- et de la nécessité de mettre en
  œuvre pour son étude approfondie tous les moyens de détection, d'observation et d'analyse, d'en­quête et de poursuite,
  dont dispose pré­sentement l'humanité, dans tous les pays. </p>
<p>Soit dit en passant, ii n'y a pas lieu de s'étonner que les phénomènes parapsychologiques puis­sent être observés
  lorsque des soucoupes volan­tes se manifestent et, du moins à première vue, cela ne confère pas un caractère spécial à
  ces objets. </p>
<p>En effet, les phénomènes parapsychologiques n'ont pas attendu l'apparition des soucoupes vo­lantes pour se signaler à
  l'attention des hommes, puisque ces phénomènes furent, observés, de temps immémorial, à propos d'événements tout à
  fait communs. Ce sont même ces observa­tions singulières faites à l'occasion d'incidents plus ou moins graves de la
  vie banale, qui ont été l'origine de ces recherches qu'on a jadis ap­pelées métapsychiques et que, de nos jours, on
  nomme plus volontiers parapsychologiques.</p>
<p> Si aux siècles passés, la <a href="/science/para/psi/index.html">parapsychologie</a> avait eu le crédit qu'on lui
  accorde aujourd'hui, on peut penser que d'éminents savants, tels que Gassendi, Lémery, Lalande, Cadet, Fougeroux,
  Lavoisier et Bertholon, n'auraient pas manqué de devancer, par un usage très particulier de cette discipline, certains
  de nos modernes auteurs. </p>
<p>S'entêtant à nier à ces époques l'origine spatiale des météorites, ces savants ne se seraient peut-être pas privés de
  dire, avec beaucoup d'assurance, que ces pierres tombées du ciel n'étaient rien d'autre que des phénomènes de
  poltergeist, provoqués par de mauvais plaisants dotés de fa­cultés paranormales !</p>
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