time/1/9/8/0/Dewilde-Mary_NeResitezPasAuxExtraterrestres/01.html
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<title>Une force de la nature</title>
<link href="." rel="start" title="Ne résistez pas aux extraterrestres">
<link href="02.html" rel="next" title="Contactés, mes amis... Marius Dewilde vous parle !">
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<p> Hors du commun, <span class="people">Marius Dewilde</span> l'est sans conteste. Cette force de la nature, bien
qu'elle fut contactée par une race végétarienne et sage, ne pratique pas la naturopathie, ni la "sagesse "d'ailleurs.
Sans doute le lui reproche-t-on hors de nos 3 dimensions. En tout cas, il émane de cet homme, né <time>1921</time>,
un naturel qui ressemble a de la bonne matière brute. Il recèle ce que Nietzsche appelle : <q>La saine raison
animale</q>. D'emblée, précisons un point important : ce livre ne vise qu'un but, cerner la vérité et la pénêtrer si
possible. Il n'est donc pas question de "flatter" Marius Dewilde ou de le "rabaisser" aux yeux du public, mais plutôt
de produire un travail qui tient davantage du journalisme (mon ancienne profession) que de la littérature
sophistiquée. A ce sujet, je remercie Marius Dewilde qui me dit sans ambages <q>Si tu as envie de "casser du sucre"
sur moi, ne te gène surtout pas ! L'important, c'est d'écrire la vérité.</q></p>
<p>Première prise de contact vivifiante au cours de laquelle vient spontanément le "tu" qui tue l'inessentiel.
Marie-Claire et moi avons devant nous un homme qui ne craint pas les "apparences" un être qui se montre, cœur ouvert,
dans sa totale vérité, en boudant l'euphémisme, je me suis souvent demandé pourquoi un pauvre con de mon espèce avait
été contacté par des êtres aussi intelligents ! Rétablissons immédiatement une échelle de valeurs : Marius Dewilde est
un aventurier, et j'attache a ce mot la plus grande importance : nous voici dès ce 1er chapitre confronté a un
problème de sémantique et, comme je le craignais, on risque de ne pas me comprendre. <span class="people">Jean-Yves Casgha</span>,
cher ami érudit à l'esprit ouvert, au secours <q>La langue, on le sait, est un instrument de communication qui évolue
et dont le rôle est de fournir des informations accessibles a tous sur un élément donné, au détriment parfois d'une
certaine précision. Vous entendez par exemple tous les jours l'adjectif "valable" à n'importe quel propos, et si
l'on veut signifier qu'un homme est "remarquable" ou bien "intéressant" ou bien "intelligent" ou bien "réputé" ou
bien "honorable" ou bien dix autres adjectifs, "valable" vient recouvrir toutes ces nuances. C'est ce qu'on appelle
"l'économie du langage". C'est ce que j'appelle appauvrissement</q>.
</p>
<p>Donc, un aventurier n'est pas obligatoirement un perceur de coffre-fort mais un homme qui déteste l'ennui,
l'habitude, le confort d'une émolliente sécurité, c'est un homme qui prend des risques, opère des choix, c'est un
homme épris de liberté, qui lutte, tombe, se redresse, fonce et s'assume pleinement. C'est un homme qui inspire
l'admiration ou la haine, jamais le mépris, car on voudrait être ce qu'il est un aventurier qui brave a peu prés tout.
Des exemples ? Il y en a a la pelle : Henri de Monfreid, Colomb, Giordano Bruno, Henry Miller, Boris Vian, Jacques
Brel et... pourquoi ne pas le citer... un être prodigieux qui est allé jusqu'au bout des choses et dont l'ignoble
effigie demeure visible dans n'importe quelle église, vendue en pendentif ou accrochée dans l'appartement de tout bon
catholique. J'ai dit que je serai sans tendresse, et notamment pour les "marchands du temple" : c'était ma manière
d'expliquer ce qu'est un aventurier. Un tel homme, dans sa 60ème année, compte tenu de sa riche expérience, ne peut
pas être un "pauvre imbécile" même si notre belle culture ne l'a pas touché de son aile qui vole souvent bien bas.
Marius Dewilde possède un regard, ce qui n'est pas donné à tout le monde : ses yeux profonds, étonnamment limpides,
reflètant une intelligence sensitive que son intellect traduit mal. La souffrance - et Dewilde a terriblement souffert
- ne passe pas au travers d'un être sans l'épurer, même s'il semble "impur" a priori. Ce colosse amputé du bras droit,
cet ancien braconnier (oui, hélas, il tuait comme un chasseur !), ce fumeur invétéré qui ne dédaigne pas le "calva" ce
gitan aux cheveux longs, embroussaillé de barbe et qui porte un anneau à l'oreille selon la tradition "manouche" cet
"égrillard" qui sait encore apprécier les jolies femmes, cette masse de muscles, de chair, d'os et de sang, masque un
pur diamant, visible pour qui sait voir. Ce diamant fut probablement perçu par ces fameuses Intelligences Supérieures
que l'on nomme "extraterrestres" d'où les multiples ennuis dont fut victime Marius Dewilde, ce libéral qu'on ne
pouvait "emprisonner" et qui résistait à tout : même a plus fort que lui !
</p>
<section>
<h2>Michel Leproust, l'ami fidèle</h2>
<p>Une fois de plus, mon adage préféré, que je rapporte dans presque tous mes ouvrages, prend ici une nouvelle
confirmation : il y a accord dans tout contraste. Dans l'ombre de Marius Dewilde - qui est aussi savoureux que
tonitruant - évolue un homme calme, doux, pondéré, discret, poli et efficace : Michel Leproust (qui, sublime hasard,
emploie un langage proustien pour s'exprimer) classe le courrier, y répond, tient à jour une impressionnante
documentation sans laquelle ce livre n'aurait pu être rédigé. Il est à la fois l'artisan d'un diaporama se
rapportant à l'affaire de Quarouble, et l'ange-gardien à l'épée flamboyante qui filtre les visiteurs. Car Michel
Leproust s'est donné, entre autres missions, celle de protéger son ami "Mano" trop confiant selon lui. A ce propos,
ce n'est pas sans un certain sourire intérieur que, de bonne grâce, je me suis soumis au subtil sondage de Michel
Leproust qui voulait savoir qui j'étais. Quand j'ai répondu à ses questions en tentant de lui définir qu'aucune
espèce de lucre ne m'animait (j'ai menti, bien sûr, j'espère que ce livre nous rapportera beaucoup d'argent !),
Michel Leproust s'est précipité sur son magnétophone pour enregistrer ma déclaration. Sage et prudent monsieur
Leproust, mû par de rares sentiments d'amitié qui vous honorent, je vous rassure une nouvelle fois en ces pages
cette affaire est trop grave, trop sérieuse, pour que je la tourne en dérision, et si parfois quelque "humour "
vient s'y glisser, nul ne saurait en prendre ombrage : ni vous, ni Mario, ni même ceux que je ne vois pas mais qui -
me semble-t-il - me soufflent des tas de choses a l'oreille, lesquelles ne sont pas toujours "tristes" (Quelle
imagination débordante !). Nos petits hommes aux yeux bridés auraient-ils le sens de l'humour ? Ne nous égarons pas,
je vous laisse la parole monsieur Leproust (il est très sensible au "monsieur" chacun ses vices !) dites-nous
comment vous avez rencontré Marius Dewilde. <q>Ce fut par le truchement de Pierre Delval qui dirigeait, a Grenoble,
un groupement d'étude en publiant un bulletin intitulé <em>Phénomènes Inconnus</em>. Passionné par l'ufologie,
j'ai rencontré Marius Dewilde en septembre <time>1972</time>, à <span class="place">Tours</span>. L'affaire de
Quarouble avait laissé chez Marius Dewilde des traces d'amertumes dues au reflet d'une certaine mentalité, ce qui
m'émut au plus haut point car j'avais le sentiment que cet homme était d'une sincérité absolue. Aujourd'hui, j'ai
la preuve formelle que Marius Dewilde n'a rien inventé, au contraire, il n'a pas tout dit. Nous pensons, lui et
moi, qu'il est temps de ne plus rien dissimuler.</q></p>
</section>
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