time/1/9/8/0/Dewilde-Mary_NeResitezPasAuxExtraterrestres/11.html
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<title>Une immense base extraterrestre dans l'espace</title>
<link href="10.html" rel="prev" title="Michel Leproust et Nicolas Boileau">
<link href="12.html" rel="next" title="Lettre ouverte aux terriens et à Eric Guerrier">
<link href="index.html" rel="start" title="Ne résistez pas aux extraterrestres">
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<p>Me voici donc rematérialisé a bord de l'engin qui fonce a travers l'espace : je ne ressens ni accélération ni
décélération. A l'intérieur de l'astronef, la stabilité est totale. Durant mes conversations avec ces êtres, j'ai
encore l'impression d'étre un robot. J'ai du mal a me souvenir des questions posées, peut-être est-ce a cause de ces
dématérialisations dont je suis l'objet. Nous avons des sujets de conversations très amicaux, au cours desquels je
leur pose diverses questions auxquelles ils me répondent aimablement. C'est ainsi qu'ils m'ont appris qu'ils voulaient
étre acceptés sur la Terre avant <time>1981</time>. Quant à la boite que j'ai trouvée, et qui a été saisie par les
autorités françaises, les humanoïdes l'ont bien laissée a <span class="place">Quarouble</span> pour prouver leur
existence. Ces êtres viennent de l'espace et utilisent toutes sortes d'énergies qu'ils trouvent dans leur
environnement. A l'intérieur de l'astronef, j'ai vu un grand nombre de cadrans ; mais devant la diversité et la
complexité de ces appareillages, toute explication de ma part serait aussi vaine qu'inutile. L'équipage de l'engin
interplanétaire se compose de 7 individus : 5 hommes et 2 femmes. Ils ont des yeux bruns, des cheveux noirs et leur
peau mate est d'une finesse incomparable. Détail qui pourrait sembler scabreux aux pudibonds mais nécessaire aux
esprits ouverts : je n'ai jamais pu observer la nudité de ces êtres. J'ai insisté pour connaître leur origine : ils
viennent d'une autre planète située à 40 années-lumière de la Terre. Actuellement, ils résident sur une immense base
cachée dans l'espace. Il y a de nombreuses années qu'ils sont dans les environs de la Terre. Ils m'ont également
appris qu'ils avaient vécu sur Terre voici 500000 ans et que notre planète existait déjà depuis plusieurs milliards
d'années. Leur base spatiale à des dimensions énormes, de plusieurs km. Il s'agit d'un satellite artificiel habité.
Les "soucoupes volantes" accèdent à cette base par des sortes de sas. Elles sont garées dans ce que je nommerai des
hangars. Ce satellite peut demeurer immobile ou se déplacer dans l'espace. Il est entièrement recouvert d'une matière
transparente, matière métallique qui le compose comme il compose également les "soucoupes volantes" et qui a
l'apparence de l'aluminium.
</p>
<p>A l'intérieur du satellite, on y voit comme en plein jour. La lumière qui l'éclaire provient de notre Soleil, elle
est captée par une technique scientifique que je ne saurais expliquer et qui favorise l'épanouissement de tout ce qui
vit a l'intérieur de la base, y compris la végétation et l'agriculture. L'atmosphère qui y règne est la même que la
nôtre, une température de 25 ° y est constamment maintenue. La pesanteur est identique a celle de la Terre et, à ce
sujet, je n'ai éprouvé aucun trouble. La vie est reconstituée sur cette base comme sur notre planète, les êtres qui y
vivent font comme chez nous mais avec un très haut degré de perfectionnement. Les "voitures" qu'ils emploient sont des
machines merveilleuses roulant sans bruit, ce qui donne l'impression qu'elles glissent sur un coussin d'air. Dans la
vie courante, la tenue portée par les humanoïdes m'est apparue futuriste. Hors de leur travail, hommes et femmes
portent des tuniques, les hommes ajoutent à leur tunique un pantalon collant. Ces vêtements sont des couleurs très
claires, chatoyantes, ce qui donne un air jeune à ceux qui les portent. Les chaussures sont du type bottillon pour les
hommes et chaussures basses pour les femmes. Celles-ci sont coquettes, elles arborent des bijoux raffinés, couleur
argent, incrustés de pierres multicolores. Les femmes sont jolies, bien proportionnées, mais on dirait des
"femmes-enfants".
</p>
<p>Les êtres des 2 sexes voient aussi bien le jour que la nuit. La nourriture est végétarienne. La notion d'argent
n'existe pas. Chacun exécute un travail bien défini mais non rétribué. Nul ne s'en plaint. Leur devise semble étre
<em>Tous au service de chacun et chacun au service de tous</em>. Bien que le mariage n'existe pas, ils ont une notion
de couple, mais celui-ci est très libre. Pour eux, les "rapports physiques" ne posent pas de problème, ils les
pratiquent naturellement, sans excès ni vices, sans aucun comportement d'exclusivité ni d'agressivité.
</p>
<section>
<h2><time>1978</time>, deuxième voyage sur la base spatiale</h2>
<p><time>1978</time>, on opéra sur moi une 2ᵉ dématérialisation. Même processus que la première fois. Je me suis
finalement retrouvé a bord de la base que je connaissais déjà. On m'a emmené dans un laboratoire pour la
régénération des cellules et l'immunisation contre certaines maladies. Lors de mon premier voyage, j'avais déja subi
ce traitement, je n'étais d'ailleurs pas le seul dans ce cas tout comme moi, les humanoïdes passaient à la
désinfection et à la régénération. Je me suis complètement déshabillé. 3 êtres m'ont parlé en français (beaucoup
d'entre eux apprennent nos langues). Ces 3 personnages étaient un chef (toujours celui de Quarouble, mais aucun
grade ne le distinguait des autres), une femme et un homme. Le laboratoire était de forme ronde avec un plafond en
dôme. Il était ultra-sophistiqué et comportait énormément d'appareils complexes. Je me suis soumis à des tas
d'examens avant de m'étendre sur une table rembourrée. On plaça un tube dans ma gorge, tube dans lequel les
humanoïdes pouvaient manipuler leurs instruments. Ce tubage indolore ne m'a pas donné envie de vomir. Une analyse de
mon sang fut effectuée par la femme cela consista à prélever quelques gouttes tirées de mon index et du lobe de
l'oreille droite. L'instrument était une sorte de petite coupole transparente avec une aiguille. Les résultats de
l'examen - incompréhensibles pour moi - apparaissaient en relief sur ce qu'on pourrait appeler un écran mural.
Celui-ci, encastré dans la paroi de la salle, mesurait 1,20 m de hauteur et 1,50 m de large environ. Les parois de
la pièce étaient blanches, comme laquées. Quand ils travaillent dans leur laboratoire, ces êtres sont vêtus d'une
combinaison couleur grise, mate, foncée. La même pour les 2 sexes. Ils m'ont alors dit qu'ils me grefferaient un
nouveau bras.
</p>
<p>- <q>Qui sera le donneur ?</q> ai-je demandé. <br> - <q> Nous allons vous le montrer</q> ; me fut-il répondu.
</p>
<p>On me présenta tout d'abord un humanoïde qui me montra la jambe qu'on lui avait greffée huit ans plus tôt (temps
terrestre). C'était un véritable travail d'artiste chirurgien : les cicatrices étaient a peine visibles et l'homme
se servait merveilleusement de sa jambe.
</p>
<p>- <q>Vous bénéficierez de la même greffe pour votre bras, mais il faudra nous aider mentalement.</q> me dit-on. <q>Allons
voir maintenant votre donneur.</q></p>
<h2>Hibernation et vie organique en conserve</h2>
<p>Je fus saisis par une soudaine angoisse en me demandant ce qu'on allait me faire voir : des êtres vivants ou morts
? Le chef appuya sur un bouton situé sur la cloison et deux panneaux glissèrent sans bruit : nous entrames dans ce
qui ressemblait a une morgue. Je vis alors des bacs transparents, sans liquide, dans lesquels logeaient des corps
apparemment dépourvus de vie. Plus grands que mes compagnons humanoïdes, ces corps étaient nus, de race blanche -
sauf un Noir - tous avaient les yeux fermés. Puis, je remarquai qu'il y avait aussi de petits corps mesurant 1 m 20
et dont certains membres étaient amputés. Hormis cela, ils semblaient normaux, on eut dit qu'ils dormaient ; mieux
encore : ils apparaissaient extrêmement reposés, voire béats. Je constatai que ces corps (tous sans exception)
avaient la tête reliée, par une sorte de fil, a une "machine" qui se trouvait dans le fond de chaque logement ou ils
reposaient. Je ne pus réprimer un mauvais frisson : l'un des corps avait été décapité, mais la cicatrisation était
"belle". Je remarquai aussi différentes cicatrices sur maints endroits des corps, comme si on avait soigné ou
prélevé des organes. A propos de ces corps, mon impression é tait la suivante : ils étaient morts, mais on les
maintenait en état de "servir" des greffes. On m'expliqua alors - Il y a des corps qui sont en hibernation depuis
dix ans, et même davantage... S'interrompant un court instant pour désigner mon donneur, le chef poursuivit - Cet
homme a les mêmes caractéristiques que toi, groupe sanguin, morphologie, etc. Selon moi, l'âge de cet homme se
situait entre trente-cinq et quarante ans. Ayant demandé la provenance de ces corps, il me fut répondu - L'origine
est la Terre. Pour nous, ils peuvent servir. On ne m'a pas précisé si ces corps étaient arrivés sur la base spatiale
morts ou vivants, ni de quelle manière on les avait récupérés. Dans un laboratoire voisin, j'apercus - de loin - ce
qui me parut é tre des animaux, enfermés dans de grandes cages, des singes notamment.
</p>
</section>
<section>
<h2>Une promenade dans les rues de la base spatiale</h2>
<p>Nous sommes sortis de ce laboratoire pour repasser a la désinfection : pièce très éclairée dans laquelle nous
sommes restés plusieurs minutes. Toutes les pièces que j'ai visitées sur la base sont dépourvues d'ampoules
électriques : la lumière émane de partout et de nulle part, elle est plus vive a l'intérieur qu'a l'extérieur de
celle-ci. A la fin des examens et de cette visite à la "morgue", on m'invita a me promener avec ceux qui m'avaient
accompagné jusqu'alors. Dans une rue, j'ai rencontré des gens étranges, entendu des paroles incompréhensibles : on
ne me montrait nulle animosité, on m'adressait au contraire des sourires et des gestes amicaux. Sans doute suis-je
passé aux yeux de ces êtres pour un personnage bizarre, peut-être a cause de mes vêtements et de ma taille assez
grande. Les habitations, uniformes, du genre collectif, sont divisées par des artères de moyenne largeur 6 à 7 m,
avec un sol grisâtre mais très propre. La ville doit étre vaste et populeuse. Bien que n'ayant pu voir qu'une rue,
j'ai rencontré un grand nombre d'individus, j'ai vu des arbres et des espaces verts certainement cultivés. A l'heure
ou ces lignes sont rédigées, je suis allé deux fois sur cette base spatiale : la première fois <time>1977</time>,
avant la mort de ma femme, et la seconde <time>1978</time>. Je devrais y retourner bientôt pour y séjourner trois
mois de temps terrestre, c'est le temps qu'il faudra, m'a-t-on dit, pour greffer mon nouveau bras. Depuis
l'expériences auxquelles j'ai été soumis sur la base spatiale, le moignon de mon bras - qui était très atrophié - a
beaucoup repris de volume, et beaucoup de personnes peuvent en témoigner. Si je retourne sur la base, si la greffe
réussit, ce sera la preuve é clatante de ma sincérité, mais surtout la preuve qu'ILS existent. J'aurais aimé parler
de l'appareil qu'on plaça dans ma tête, a bord de l'engin, lors du 2ᵉ atterrissage à
<span class="place">Quarouble</span>, mais ce n'est pas encore le moment. Mon souhait le plus cher, le plus
important, est que les terriens accueillent avec bienveillance ceux qui m'ont contacté, car cela dépend du sort de
la planète. ILS SONT PACIFIQUES ET LEUR BUT EST DE FRATERNISER AVEC NOUS.
</p>
</section>
<section>
<h2>Des précisions importantes</h2>
<p>On s'en sera rendu compte, je ne suis pas un écrivain professionnel, outre ce fait, il m'est souvent difficile
d'établir et de respecter une juste chronologie des événements ; cela tient a ce phénomène que Roger-Luc Mary
appelle "catharsis" : certains souvenirs me reviennent en mémoire par le truchement de brusques pulsions. Mon ami
parapsychologue aurait pu corriger ce "désordre" lors de la rédaction du manuscrit, mais il a préféré céder le pas a
la spontanéité de ce phénomène dont tous les contactés sont l'objet. Voici donc quelques précisions importantes qui
ont "jailli" en moi et que j'ai notées rapidement
</p>
<p>Lors du premier atterrissage du 10 septembre, alors que j'étais paralysé par le rayon lumineux, les êtres
s'approchèrent de moi pour me regarder ils me firent comprendre qu'ils ne me voulaient pas de mal et qu'ils
reviendraient me voir. Comment me le firent-il comprendre ? Par télépathie, je ne vois pas d'autre réponse. Ensuite,
ils m'ont touché, comme pour voir comment j'étais constitué. Je fus véritablement malade après ce premier contact et
mon chien Kiki ne le fut pas moins il ne bougeait plus, il était comme paralysé. Aprés l'avoir frictionné, il
redevint normal.
</p>
<p> Le 11 septembre au matin, le train qui venait de Fresnes-sur-Escaut via Quiévrechain, provoqua, comme je l'ai dit,
un enfoncement de la voie ferrée, une sorte de cuvette allongée sur plusieurs mètres : cet enfoncement résultait de
l'intense chaleur dégagée par l'engin lors du décollage. Le journal Radar est venu sur les lieux quelques jours plus
tard, mais les traverses qui comportaient les marques avaient mystérieusement disparu ! Fort heureusement, elles
furent filmées au préalable. On ne put relever la moindre trace de pas car le terrain était très sec. A propos des
traces, je tiens a préciser ceci : on m'a souvent représenté dans la presse par une photographie ou je suis de face,
accroupi sur la voie ferrée avec, devant moi (ainsi que sur ma droite en gros plans verticaux) des cercles blancs
ceux-ci représentent l'emplacement des traces laissées par l'engin et non l'emplacement supposé des humanoïdes.
</p>
<p> Les inspecteurs de la police de l'Air prélevèrent plusieurs kilos de pierres du ballast, lesquelles étaient
friables ou calcinées. Je n'ai jamais été tenu au courant des résultats d'analyse. Il y avait comme des traces de
fusion et de brûlé sur les rails enfermés dans un cercle. Il s'agissait, en l'occurrence, d'entailles de 35 a 40 mm
de long sur une surface de 4 cm2 pour une profondeur de 10 mm environ. Seuls deux ingénieurs de la SNCF se seraient
livrés a ces calculs pour le compte de la police ou d'un autre service du même genre . Ils auraient également
effectué des calculs quant aux pressions exercées sur les traverses. Le résultat de ces calculs me semble aberrant
on a estimé a trente tonnes le poids de l'astronef A cet égard, examinons l'avis de l'ufologue Marc Thirouin fait
tout d'abord une pertinente remarque : <q>Les ingénieurs de la SNCF, venus examiner ces empreintes, ont déclaré que
la pression qu'elles révèlent correspond à un poids de 30 t : ces ingénieurs pourraient-ils dire a partir de
quelles bases ils ont calculé ce poids ?</q></p>
<p>Voyons maintenant ce qu'en pense <span class="people">Marc Thirouin</span>. <q> Je me demande comment de tels
experts ont pu sérieusement parler de pression sur les traverses, alors que de toute évidence, ce que j'ai eu devant
les yeux correspondait, au contraire, à la trace d'un arrachement. Le creux de 10 'mn environ est non pas dû à un
impact ou autres enfoncements du bois, mais à une perte de matière. Sur chaque empreinte on distingue nettement 2
coupures parallèles de 45° sur chaque extrémité des traverses. La forme et l'orientation des coupures terminales
semblent suggérer l'action de 2 appendices tranchants s'enfoncant dans le bois ; l'un vertical pour assurer
l'immobilisation latérale de l'engin, l'autre en oblique pour l'empécher de s'élever. S'il en est ainsi, l'engin
devrait - quelles que fussent ses dimensions - étre trés léger puisqu'il suffirait pour l'amarrer d 'un "verrou" de
quelques millimétres tous les 40 ou 80 cm environ. Comment s'est donc posé l'engin : sur les rails ou les traverses
?</q> <span class="people">Marc Thirouin</span> tente de répondre a cette question <q>On peut, il est vrai, supposer
que le disque portait de tout son poids sur les rails (et non, comme l'imaginent les experts, 13 cm plus bas). Mais
dans cette hypothèse on conçoit moins bien l'utilité des grappins, c'est pourquoi, personnellement, je préfère la
première hypothèse. Celle-ci présente en outre l'avantage de nous ouvrir une perspective sur la masse de l'engin. Il
est certain, en effet, que ce système de fixation au sol, assez fragile étant donné le peu de résistance du bois, ne
peut convenir qu'a un engin de fable masse, de faible inertie. Il est probable qu'un disque de 30 t, en état
d'équilibre gravitatique, arracherait de tels ancrages après quelques secondes de traction modérée. Je laisse aux
experts le soin de calculer la masse limite en fonction du nombre de grappins, de leur pénétration dans le bois et
de la résistance de celui-ci. Connaissant cette masse limite, et les dimensions minima de l'engin, d'après
l'estimation la plus défavorable du témoin, il devient possible de calculer un maximum de densité moyenne et de dire
s'il est ou non de l'ordre des densités moyennes de nos avions, hélicoptères ou fusées. Si cet ordre est nettement
inférieur, il est probable - soit que les matériaux dont l'engin est construit ont une "légèreté propre" dont notre
technique n'a aucune idée. (A moins que les S.V. ne soient des ballons, mais je ne le pense pas.) - soit que ses
constructeurs ont réalisé non pas seulement l'antigravitation (simple neutralisation ou suppression de la pesanteur)
mais la neutralisation ou la suppression de la masse et, par conséquent, de l'inertie. Ceci serait en contradiction
avec le principe de notre physique classique suivant lequel la masse est inhérente a la matière et en mesure
véritablement la quantité. Il vaudrait la peine de vérifier a la faveur de cette expérience Si le bien fond‚
de ce principe ne saurait absolument pas étre remis en cause.</q> Sur ce sujet, l'avis de <span class="place">Roger-Luc Mary</span>
mérite aussi attention. Il me semble que <span class="people">Marc Thirouin</span> est bien proche de la vérité
quand il parle de neutralisation de la masse. Je retiens surtout la CONTRADICTION (apparente) du principe classique
selon lequel la masse est inhérente a la matière : cela est vrai, mais seulement pour nous, terriens, qui ne
connaissons pas encore le "revers" de la matière. Non seulement ce domaine devrait étre remis en question mais de
sérieuses recherches prouveraient l'existence d'une particule élémentaire qui, pour l'instant, se cache dans le spin
(champ magnétique) de l'électron ; or, cette particule élémentaire pourrait bien engendrer des particules
primordiales capables de modifier les structures de la matière. Ceci n'est pas l'aboutissement d'un rêve poétique et
je m'en expliquerai, très sérieusement, dans mon prochain ouvrage les Germes de la Connaissance. Quant au problème
de "l'ancrage" évoqué par Dewilde et <span class="people">Marc Thirouin</span>, il n'en demeure (pour l'instant) pas
moins obscur, et il le demeurera tant que nous nous entêterons a chercher une solution dans une logique qui est la
notre, mais certainement pas celle d'intelligences supérieures. Notre raisonnement, s'il est souvent " scientifique,
n'est jamais celui du cœur, de l'âme, de la spiritualité, que l'on appelle cela comme on voudra : CELA EST. Nous
feignons de l'ignorer mais, objectera-t-on, ce n'est pas en se grisant du parfum d'une fleur et en regardant les
étoiles qu'on trouvera si un astronef pèse 30 t ou 30 g ! Je n'entretiendrai pas une polémique aussi stupide et
conclurai ainsi : c'est en rêvant <q>aussi au pied d'un arbre que - par hasard ! - Newton vit tomber une
pomme...</q>
</p>
<p> Lors de mes rencontres avec les humanoïdes, ceux-ci me reprochèrent souvent la manière dont je me conduisais
vis-à-vis des gens de notre planète. Ils m'expliquèrent enfin à quoi avaient servi les 2 atterrissages à Quarouble.
Le 1er avait pour but de se servir de moi comme sujet d'expérience afin de me tester. Le 2nd fut la réalisation
pratique de leur expérience : faire de moi et d'autres des sujets leur permettant de les faire connaître à travers
le monde, avant la rencontre finale. Devant la prolifération des contactés, un nouveau type de contact n'est pas à
exclure. Cela pourrait correspondre à un Plan. Dans une forme nouvelle, plus impressionnante, plus spectaculaire,
les Extraterrestres - au sens général du terme - veulent peut-être frapper l'imagination collective par d'autres
manifestations avant la rencontre finale. Voici maintenant quelques détails à propos de leur astronef, la fiabilité
de celui-ci leur permet de voyager aussi bien dans l'espace que sous l'eau. Lors d'un atterrissage, un humanoïde
demeure toujours à bord de l'engin, dans l'éventualité d'un décollage rapide. A l'intérieur comme à l'extérieur,
l'appareil est absolument silencieux. L'engin et les êtres qu'il transporte sont invulnérables. L'astronef est
protégé par un champ magnétique invulnérable et infranchissable : cette cuirasse est continuelle quel que soit le
lieu eau, terre ou ciel. Le moyen de propulsion ne s'arrête jamais. A la suite d'une dématérialisation dont je fus
l'objet, je me suis retrouvé a bord de l'engin qui a décollé pour rejoindre sa base spatiale. J'étais dans le poste
de pilotage avant de passer par la porte située dans la cloison. Arrivé dans l'autre compartiment, on me fit asseoir
sur un siége-couchette préparé a mon intention : il était adaptable a mon corps. Je me suis allongé selon un certain
angle tandis qu'une certaine appréhension me gagnait. Je fus stupéfait par le spectacle qui se déroula très vite
sous mes yeux ébahis : une transformation complète de l'intérieur de l'engin s'opérait. Assis derrière le petit
pupitre central, le pilote commande les diverses opérations de décollage le poste de commandement (humanoïde et
siège compris) s'avance alors en direction du grand pupitre situé le long de la coupole. Des panneaux sur le
pourtour du poste de pilotage font apparaître divers cadrans et appareils. La cloison centrale se transforme dés
lors en une sorte de "tube" évasé aux extrémités. Cette espèce de grand "tube" rond et vertical se situe au centre
de l'habitacle. L'évasement supérieur du tube rejoint la coupole et une jonction s'opère, le tube "colle" au dôme
qui comporte une ouverture circulaire, laquelle permet une source d'aspiration. L'évasement inférieur adhère au
plancher, Bien que proche du " tube, je n'ai ressenti aucune chaleur. La surface du "tube" était lisse, de même
couleur et de même aspect que le reste de l'appareil "aluminium mat foncé". Il me semble que le diamètre central de
cet organe atteignait 50 cm pour la tubulure et 80 cm pour les parties évasées. Selon mes impressions, la fonction
de cette "tuyère" servait à capter diverses sources d'énergies subtiles de notre atmosphère ; énergies servant a la
propulsion de l'engin. La modification de la cloison transformée en "tube" fit apparaître une partie réservée aux
membres de l'équipage. Je vis des couchettes inclinables, confortables et épousant parfaitement la forme du corps de
l'étre qui l'occupait. Elles étaient situées sur le pourtour de la coupole.
</p>
<p>Le nombre et la disposition des couchettes sorties sont en fonction du nombre d'individus. Les sièges sont tous
identiques 4 ou 5. Chacun d'eux pivote sur un axe central fixé au plancher. Leur conception est aussi simple que
confortable. Le dossier épouse la forme du corps jusqu'à la tête, sa matière est rembourrée. Il y a aussi des tables
en même "métal" que l'engin. A bord, la nourriture est absorbée sous forme de cachets déshydratés. Je n'ai pu
connaître les divers et mystérieux systèmes de fermeture porte, combinaison, casque, etc. Sans doute ne veulent-ils
pas tout dévoiler d'un seul coup, peut-être pour faciliter une assimilation et une meilleure compréhension de leur é
trange et fantastique civilisation. J'ai cependant appris qu'une équipe de recherche scientifique procédait à des
manipulations génétiques sur la base spatiale. Quand je leur ai demandé comment ils avaient acquis Science et
Sagesse, il me fut répondu : <q>Notre race ayant subi de graves catastrophes provoquées par nous-mêmes, nous avons
décidé de prendre une nouvelle orientation, ce qui nous amena à nous pencher sur les origines de la Vie. Notre but
vise désormais une amélioration constante de notre race, à des fins nobles et justes humanitaires, pourrait-on
dire. Nous procédons à une meilleure évolution de l'individu, sur tous les plans, sans pour autant modifier son
psychisme par des "appareillages" : une prise de conscience est bien meilleure et plus naturelle qu'une quelconque
intervention technique. Dans le seul domaine de la biologie, nous avons sur vous une avance supérieure à 1000 ans.
En biologie, les Terriens balbutient encore.</q> Dans le laboratoire que j'ai pu voir sur la base spatiale, le
modernisme des appareillages médicaux est sans comparaison avec les nôtres. Un simple exemple : un diagnostic est
établi par un ordinateur qui conserve en mémoire les données reçues, une simple introduction de plaque perforée
permet la reprogrammation du sujet qui obtient également tous les renseignements qui lui sont nécessaires. Lors d'un
examen sur la base spatiale, un appareil à la masse impressionnante m'engloba, ce qui permit de voir sur l'écran
mural mon être ainsi décomposé : squelette, muscles et circulation sanguine. En prélevant une cellule d'un individu
ou d'un animal, mort ou vivant, ces scientifiques d'un autre monde peuvent reconstituer entièrement un autre
spécimen ils nomment cette opération fantastique EXONAZE ou CLONAGE. A partir de ce procédé, ils ont pu recréer un
mammouth sur leur planète, en laquelle, je le précise, je ne suis jamais allé. Ils travaillent sur une expérience
qui a déja connu des succés : ils veulent pouvoir évoluer dans l'eau, à de très grandes profondeurs, sans
appareillage respiratoire. Des équipes de plongeurs sont constamment entraînés pour cette expérience. Au cours d'un
repas pris sur la base spatiale, j'ai constaté que ces êtres étaient végétariens et qu'ils attachaient beaucoup
d'importance à l'hygiène nutritive. J'ai mangé de la "viande" qui n'en était pas. Cela me fut servi comme un petit
bloc dur, en fait déshydraté, sur lequel on versa un produit incolore, ce qui eut pour effet d'augmenter le volume
du bloc et d'en faire un met savoureux. La viande, m'a-t-on dit, était en opposition avec l'organisme humain et
rendait ce dernier agressif. Quant à la boisson, j'ai bu un liquide dont la consistance et le goût ressemblaient à
du vin ; mais la encore, ce n'était pas du vin. Il semblerait que leur alimentation soit principalement tirée de
l'eau de mer, et il n'est pas impossible qu'ils se "ravitaillent" sur notre planète.
</p>
<p>Je terminerai mon récit par quelque chose qui ne m'est pas agréable à formuler, je dois néanmoins le faire : Notre
Monde est proche d'un cataclysme terrible, d'une catastrophe géologique, voire une guerre : de toute manière, il y
aura des millions de morts Si l'inconscience de certains individus qui président à ces sombres destinées ne réagit
pas TRES VITE ET D'UNE MANIERE EFFICACE.
</p>
<p>Je voudrais en dire davantage mais, parfois, mon cerveau est comme "bloqué", ce qui rassurera les psychiatres et
tous ceux qui jouent la politique de l'autruche : les uns et les autres allégueront que je suis fou. Quant aux
"religieux" et autres sectes, ils se précipiteront sur la Bible pour citer l'Evangile : il n'y aura pas de faux
prophètes ! Or, je ne prophétise pas, je transmets un message, et a propos de celui-ci, son contenu réside dans la
Sagesse, la Fraternité et la Paix. Ce message est le fruit de tragiques expériences vécues par des êtres qui étaient
ce que nous sommes et qui veulent nous éviter 1e pire. Une prise de conscience à l'échelle planétaire doit s'opérer,
afin que nous puissions comprendre la gravité d'une situation dans laquelle nous nous sommes placés. Aux yeux des
Extraterrestres, nos problèmes sont puérils et ne regardent que nous. Nous devrions les régler : ceci est une
question de volonté et de compréhension, mais c'est surtout une question d'AMOUR, et n'avons-nous pas déja crucifié
un homme qui nous parlait d'AMOUR ? C'est cependant l'AMOUR qui devait conférer aux humains une dimension pacifique
quand les Extraterrestres interviendront pour nous aider, pour nous sauver, pour nous instruire, pour nous aimer.
Ils m'ont dit qu'une guerre bactériologique pourrait amener, à plus ou moins longue échéance, des effets désastreux
sur notre race. Ces effets produiraient une disproportion toujours plus croissante de l'un des 2 sexes, autrement
dit, la disparition du genre humain et de la vie sur notre planète. Ne serait-ce pas une mise en garde, un grand
avertissement plutôt qu'une "prophétie" ?
</p>
</section>
<section>
<h2> Chronologie des événements survenus en France, a Quarouble et dans sa région, <time>1954-09-10</time></h2>
<section>
<h3>Vendredi 10 septembre 1954</h3>
<p>1er témoignage, 20 h 30. Prés du hameau de <span class="place">Mourieras, commune de Bugeat, en Corréze</span>,
un témoin, M. Mazaud (décédé) fait une rencontre amicale avec un humanoïde. Puis l'engin décolle et s'éloigne en
direction de Limoges.
</p>
<p>2e témoignage, un peu plus de 20 h 30. <span class="place">Limoges, Haute-Vienne</span>, plusieurs témoins
observent au-dessus de la ville le passage (d'Est en Ouest) d'un disque rouge suivi d'une traînée bleutée.
</p>
<p>3e témoignage, quelques minutes avant 22 heures. <span class="place">La Villeneuve-en-Chévné</span>,
Seine-et-Oise (nouveau département des Yvelines). Le témoin (décédé en avril 1979) observe un objet ovale et
lumineux.
</p>
<p>4e témoignage, 22 h et quelques minutes. <span class="place">La Briquette</span>, lieu-dit de la commune de
Marly, au sud de Valenciennes (département du Nord). Un témoin observe un engin.
</p>
<p>5e témoignage, un peu plus de 22 h. Entre <span class="place">Fresnes-sur-Escaut</span> et <span class="place">Bruay-sur-Escaut, département du Nord</span>,
a six kilomètres de Quarouble, M. Bernard Petitjean, résidant a Valenciennes, roulait en voiture en compagnie du
Dr Hu
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