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<title>Réflexions personnelles sur la controverse de l'Effet Mars</title>
<meta name="author" content="Truzzi, Marcello"/>
<meta name="copyright" content="Zetetic Scholar n° 10, 1982, pp. 74-81"/>
<!--#include virtual="/header-end.html" -->
<p>La position éditoriale du <em>Zetetic Scholar </em>(ZS) reste ouverte et cherche à être honnête envers toutes les
  parties dans la controverse sur l'Effet Mars. Et en tant que rédacteur-en-chef du ZS, j'ai essayé d'éviter d'être
  impliqué directement. Mais en raison de mon association passée avec le <a href="/org/us/asso/csicop">Comité pour
    l'Investigation Scientifique des Affirmations du Paranormal (CSICOP)</a>, parce que j'ai publié 2 des critiques
  principales de l'implication du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> dans cette controverse (l'article de Patrick
  Curry dans le ZS n° 9 et l'article de Richard Kammann dans ce numéro), et en raison de mon implication considérable
  dans les correspondances étendues qui ont eut lieu en privé entre la plupart des parties concernées, beaucoup me
  perçoivent aujourd'hui comme un défenseur plutôt qu'un simple médiateur (le rôle que je préfère) dans cette
  controverse. Il devrait se révéler utile, par conséquent, pour moi de mettre en avant certaines de mes opinions
  (peut-être partis-pris) à la connaissance de tous de sorte que les lecteurs du ZS puissent les reconnaître clairement.
  Quels que soient mes propres points de vue, bien sûr, ceux-ci ne devraient pas être confondus avec la position du ZS.
  Je ne parle que pour moi-même et pas pour d'autres de l'équipe éditoriale du ZS. Ce journal continuera d'inciter et
  encourager le dialogue public entre tous les points de vue sur ces sujets.</p>
<p>La controverse de l'Effet Mars a vraiment 2 éléments séparés qui sont malheureusement souvent mélangés. Le
  1<sup>er</sup> élément est la question de savoir si le prétendu Effet Mars est scientifiquement valide. Le
  2<sup>nd</sup>, peut-être l'élément le plus important, concerne la manière dont laquelle cette affirmation
  extraordinaire a été contestée par ses critiques, en particulier le <a href="https://www.comitepara.be">Comité Para
    (CP)</a> belge &amp; le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> basé aux US. Nombre de gens, dont moi-même, pensent
  que l'Effet Mars est invalide tout en pensant aussi que la réaction critique (qualifiée de "sceptique") à
  l'affirmation a été scientifiquement incorrecte et parfois même répréhensible. J'examinerai chacun de ces éléments à
  leur tour.</p>
<section>
  <h2>L'affirmation de "l'Effet Mars"</h2>
  <section>
    <h3>Escalade erronée</h3>
    <p>Le nom-même de "Effet Mars" est impropre. La controverse entoure centralement des données visant à montrer la
      preuve d'une <em>corrélation</em> statistiquement significative et non due à la chance entre des personnes
      emergeant comme champions sportifs et le fait d'avoir <a href="/place/systeme/solaire/planete/mars">Mars</a> dans
      certaines positions au moment de leur naissance. Mais, hélas, les Gauquelins comme leurs critiques ont traité
      cette corrélation comme si elle démontrait une relation causale. Une telle relation causale aurait effectivement
      été particulièrement extraordinaire et au moins à un certain degré aurait apporté du poids à la notion
      "d'influence" planétaire telle qu'on la trouve en <a href="/science/para/astrologie">astrologie</a>. Ainsi, une
      telle affirmation causale n'est simplement non-plausible pour la plupart des scientifiques, mais elle représente
      une sorte d'aide et confort à ce que la plupart des scientifiques considèrent être une <a
          href="/science/pseudo.html">pseudoscience</a> supposée avoir été discréditée par l'astronomie. Gauquelin en
      effet a réouvert une vieille blessure d'une vieille bataille que les <a
          href="/people/astronomes.html">astronomes</a> pensaient avoir gagnée depuis longtemps. Pourtant, en fait, ceci
      exagère grandement les éléments que Gauquelin a en fait mis en avant. Il est fondamental qu'une corrélation
      pourrait être valide tout en étant due à n'importe quel nombre de 3 facteurs ; et Gauquelin a simplement démontré
      (au mieux) l'existence d'une corrélation (plutôt qu'effet) avec <a
          href="/place/systeme/solaire/planete/mars">Mars</a>. Vu sous ce jour, ses éléments ne sont vraiment pas <em>aussi</em>
      extraordinaire que ça. Cela reste, bien sûr, une anomalie, et il pourrait être intéressant de chercher ses causes
      ; mais les éléments affirmés génèrent vraiment une grande excitation et une passion si nous sautons prématurément
      à la conclusion que sa validité démonstre un lien causal supportant l'<a
          href="/science/para/astrologie">astrologie</a>.</p>
    <p> Pourquoi, alors, cette corrélation anormale a-t-elle été présentée de manière persistante comme nécessairement
      liée à l'<a href="/science/para/astrologie">astrologie</a> ? En large part, bien sûr, cela est dû au travail de
      Gauquelin originellement centré autour de ses investigations empiriques sur les affirmations de l'<a
          href="/science/para/astrologie">astrologie</a> traditionnelle. Les Gauquelins eux-mêmes pensent qu'ils
      traitent d'une sorte de connexion causale mysterieuse et la naissance possible d'une nouvelle science qu'ils
      appellent neoastrologie. Cependant, Gauquelin a toujours reconnu qu'il pourrait très bien se tromper, que les
      corrélations qu'il trouve pourraient être dues à quelque mysterieux 3<sup>ème</sup> facteur que nous n'avons pas
      été capables d'isoler et d'établir. Mais, peut-être de manière plus significative, certains (mais certainement pas
      tous) astrologues ont accueilli l'affirmation d'un Effet Mars avec grande joie et lui ont offert un soutien à sa
      recherche (e.g., l'utilisation d'ordinateurs), tandis que ses collègues scientifiques "normaux" ont reçu ses
      affirmations avec soit indifférence soit un sevère antagonisme (bien au-delà de ce qu'on obtiendrait normalement
      de pairs critiques en <a
          href="/science">science</a>). Donc, l'alliance de Gauquelin avec certains astrologues est compréhensible et
      largement le résultat de son besoin de trouver un soutien à son travail où qu'il soit. Mais la grande ironie dans
      tout ceci est que la grande majorité du travail de Gauquelin porte de sérieux dommages à l'<a
          href="/science/para/astrologie">astrologie</a> traditionnelle, et qu'il a toujours rendu cela assez clair. Si
      Gauquelin n'avais pas eu le "malheur" de tomber sur quelques corrélations anormales durant sa recherche sur les
      affirmations des astrologues, il serait aujourd'hui salué par ses critiques comme le plus grand démonteur de
      l'astrology que la <a
          href="/science">science</a> aie jamais produite jusqu'ici. Même ses critiques aujourd'hui doivent admettre que
      sa recherche empirique constitue la meilleure preuve contre l'<a
          href="/science/para/astrologie">astrologie</a> traditionnelle qu'on puisse trouver (et , bien sûr, les vastes
      éléments de Gauquelin contre l'<a
          href="/science/para/astrologie">astrologie</a> n'ont rien reçu de comparable à la critique contre les éléments
      dérivés de manière similaire en faveur de l'Effet Mars).</p>
    <p> Bien que nous comprenions facilement que Gauquelin place sa découverte anormale dans le cadre de l'<a
        href="/science/para/astrologie">astrologie</a>, la question la plus intéressante pour le sociologue des sciences
      est : Pourquoi les critiques ont-elles gonflé cette "simple corrélation" en un "effet" qui par là-même accroît
      l'extraordinarité de l'affirmation plutôt qu'il ne la diminue ? Certainement, 2 fonctions émergent d'une telle
      escalade. </p>
    <ol>
      <li> En augmentant l'extraordinarité de l'affirmation, on peut faire appel à une preuve plus forte que ce que
        Gauquelin a à offrir ; si le degré de preuve doit être proportionnel à l'extraordinarité de l'affirmation, cela
        place une plus grande charge de preuve sur Gauquelin. </li>
      <li> L'importance du défi aux critiques est accrue si l'objet de l'attaque est plus important.

        Ceci a 2 composantes.
        <ol type="a">
          <li> Il y a peu d'intérêt à l'attaque d'une simple corrélation qui ne débouche qu'à discréditer une
            anomalie mineur. La Corrélation de <a href="/place/systeme/solaire/planete/mars">Mars</a> n'est
            significative en tant que question que si elle est liée aux prétentions des astrologues, les véritables
            cibles des critiques s'étant rallié au "combat de la <a
                href="/science/pseudo.html">pseudoscience</a>". </li>
          <li> En attaquant l'astrologie et exploitant l'hostilité contre cette "superstition irrationnelle",
            les critiques se font ainsi connaître et seront vu comme des "héros" par ceux qui voulant voir de telles
            "absurdités" écrasées et le public "éduqué". </li>
        </ol>
      </li>
    </ol>
    <p>Mais une telle escalade de l'affirmation de base est vraiment inexcusable pour des critiques scientifiques, dont
      le 1<sup>er</sup> devoir dans le traitement d'une affirmation extraordinaire devrait être de chercher à minimiser
      son caractère extraordinaire chaque fois que cela peut raisonnablement être fait. Un partisan d'une anomalie
      pourrait avoir de bonnes raisons (pratiques comme théoriques) d'interpréter son anomalie ayant une significativité
      maximum ; mais les critiques d'une anomalie ont une obligation de "couper à sa taille" de manière à ne pas
      exagérer son importance. Ici l'opposé semble avoir eu lieu, et cela a débouché sur des accusations selon
      lesquelles les données devaient être fausses parce que l'affirmation était depeinte comme non-crédible. En
      gonflant l'affirmation, il devient plus important que tout de la discréditer. Cela semble avoir débouché sur des
      tentatives irresponsables de démonter l'affirmation.</p></section>
  <section>
    <h3> Le statut de l'affirmation</h3>
    <p> Les éléments actuels indiquent fortement que : </p>
    <ol type="a">
      <li> une Corrélation avec <a href="/place/systeme/solaire/planete/mars">Mars</a> était trouvée de manière
        valide par Gauquelins, </li>
      <li>une corrélation a été trouvée dans plusieurs reproductions par les Gauquelins en utilisant des
        échantillons différents</li>
      <li> une corrélation semblable a été trouvée dans des reproductions par le CP et la <em>1<sup>ère</sup>
      </em>étude des Gauquelins menée par Kurtz-Zelen-Abell (KZA). </li>
    </ol>
    <p>Concernant (a) et (b), la question-clé concerne la validité des données des Gauquelins. Il a été déclaré de
      manière répétée et à tort qu'il n'y avait aucune manière de vérifier ces données. Non seulement les Gauquelins ont
      publié toutes leurs données (et donc les calculs peuvent être facilement vérifiés), ils ont conservé tous les
      documents d'origine des registres de naissances, et ceux-ci ont été mis à la disposition de tous chercheurs
      sérieux. En fait, les Gauquelins ont incité les critiques à véfifier ces données (voir la proposition de Gauquelin
      dans ce numéro du ZS). Il devrait aussi être noté que de vérifier les données ne nécessiterait pas de vérifier
      chaque cas individuel ; il suffit de ne regarder que les champions sportifs pour lesquels <em>il y a eu</em> une
      corrélation avec <a
          href="/place/systeme/solaire/planete/mars">Mars</a> (seulement 23 % environ des champions sportifs).
      Cependant, ceci est largement une fausse question. En se basant uniquement sur le travail de Gauquelin, un
      critique peut dire à raison que les éléments ne sont simplement pas suffisamment solides tant qu'il n'y a pas de
      reproductions indépendantes, et ceci ne nécessite pas de remettre en question les données des Gauquelins. En <a
          href="/science">science</a>, nous adoptons une position agnostique, attendons-pour-voir et parlons d'éléments
      comme "non-convaincants" plutôt que de sauter à la conclusion que quelque chose de faux est présent. Si vous ne
      croyez pas que ce que quelqu'un vous dit a réellement eu lieu, vous pourriez penser qu'il s'est trompé est
      insister sur avoir d'autres témoins sans traiter le narrateur d'origine de menteur. Une fois qu'un critique
      déclare que le travail de Gauquelin est faux, alors ce critique a la charge de la preuve sur lui de montrer <em>comment</em>
      il est faux. Cela n'a tout simplement pas encore été fait avec succès, et donc nous devons continuer avec la
      présomption que les données des Gauquelins sont légitimes. Les affirmations avancées par les Gauquelins sont
      falsifiables, mais les accusations vagues et non-argumentées de certains critiques sur la fausseté des données ne
      le sont pas. <em>Toutes</em> les déclarations prétendant à un statut scientifique doivent être falsiflables,
      qu'elles soient faites par des partisans ou des critiques.</p>
    <p> Bien que le CP et KZA puissent souhaiter réanalyser leurs données d'une manière questionnant l'existence d'une
      Corrélation avec Mars, reste le fait que leurs études ont reproduit le propre travail de Gauquelin. C'est-à-dire
      que, si l'analyse appliquée aux études de Gauquelin est appliquée aux données utilisées par le CP et par KZA, ces
      résultats appuient la prétention d'une Corrélation avec Mars. Dans le cas du CP, ils ont mis en question le niveau
      de chance théoriquement attendu utilisé par Gauquelin dans son propre travail et conclu que leur étude n'a par
      conséquent pas montré de preuve d'un Effet Mars. Mais il est apparent qu'il s'agit d'un raisonnement <em>post
        hoc</em> de leur part puisque le même raisonnement aurait pu être appliqué au propre travail de Gauquelin en
      premier lieu. S'ils avaient raisonné de cette manière à l'origine, ils n'auraient jamais considéré nécessaire de
      reproduire le travail de Gauquelin. Ils auraient pu expliquer ses résultats de la même manière qu'ils ont expliqué
      le leur (bien sûr, cela ne prouve pas que la critique du CP du niveau de chance utilisé est incorrecte ; mais cela
      démontre que c'était une critque qui n'aurait dû être "réalisée" qu'après qu'ils aient eu des résultats qui
      autrement les auraient forcés à admettre un soutien à l'Effet Mars).</p>
    <p> Dans le 1<sup>er</sup> test KZA, il est clair que l'échantillon total qu'ils ont utilisé a bel et bien montré un
      Effet Mars. Ce n'est qu'à travers la réanalyse de ces données (séparation d'échantillon, etc.) que celles-ci
      peuvent être rendues impropres à une démonstration de la corrélation prétendue (une réanalyse que Kammann, Dennis
      Rawlins et d'autres ont critiqué). Bien que KZA atteignent des conclusions différentes de celles de Gauquelin
      (tout comme le CP), les résultats de leurs données constituent univoquement une reproduction de la propre
      découverte de Gauquelin. Ils n'ont pas reproduit son analyse, mais ils ont certainement reproduit son propre
      schéma de données (nous ne devrions pas mélanger reproduction d'une étude et reproduction des résultats de de
      données, et nous ne devrions pas mélanger reproduction des résultats de données avec reproduction de l'analyse de
      ces données).</p>
    <p> Donc, que ces reproductions aient ou non des failles semblables à celles qui pourraient être présentes dans les
      premières études de Gauquelin, ils constituent de fait des reproductions de son travail. Toutes ces reproductions
      pourraient être tout aussi imparfaites que le travail de Gauquelin, mais les critiques ayant affirmé à plusieurs
      reprise que le travail de Gauquelin n'avait pas été répété par d'autres n'énonçent tout simplement pas
      correctement les faits. Et le fait que les "failles" supposémment trouvées lors de ces reproductions —
      débouchant sur de nouvelles analyses pour écarter la corrélation avec Mars —
      suivent plutôt que précèdent les données que ces critiques ont produites mais qui appuient la corrélation avec
      Mars, suggère fortement que les critiques sont vraiment en train de rationaliser des conclusions embarrassantes.
      Clairement ces réplications ont été initiées par les critiques dans l'attente qu'aucune corrélation significative
      avec Mars n'émergerait dans leurs études ; car jusqu'à ce que les résultats arrivent soutenant Gauquelin, ces
      "failles" n'avaient pas été remarquées.</p>
    <p> Que pouvons-nous, alors, conclure de toute ceci ? </p>
    <ol>
      <li>Que l'Effet Mars est vraiment l'affirmation d'une corrélation, une anomalie bien moins extraordinaire —
        et nécessitant donc bien moins d'éléments probants — que l'affirmation d'une incroyable relation
        causale. </li>
      <li>Que les éléments existant pour la corrélation avec Mars apparaissent de manière persistance si nous acceptons
        la méthodologie de base proposée par Gauquelin. </li>
      <li>S'il y a quelque chose de fondamentalement mauvais dans la méthodologie de Gauquelin, cette erreur n'a pas été
        clairement indiquée ou démontrée de manière à convaincre les sceptiques d'une telle prétendue erreur (e.g., même
        des critique de l'Effet Mars comme George Abell, Dennis Rawlins et Richard Kammann ont dit ne pas comprendre le
        raisonnement avancé par le CP, et Ray Hyman a soulevé des critiques de l'étude KZA assez semblables à celles
        avancées par Richard Kammann). Ces investigations indépendantes qui ont été menée dans les données de Gauquelin
        (e.g., par Hans J. Eysenck, mais nous devrions nous rappeler que des vérifications ont aussi été menée par le CP
        et par Paul Kurtz) indiquent qu'aucune irrégularité n'y est présente (il pourrait aussi être mentionné que ces
        "critiques" des analyses de Gauquelin ayant circulé de manière privée ont été vues par nombre d'entre nous, mais
        que ces critiques
        — e.g., celles de Lawrence Jerome et Colin James — n'ont pas été adoptées par leurs collègues
        critiques qui les ont trouvées non-convaincantes ou dans l'erreur). </li>
      <li>Le propre travail de Gauquelin a resisté à l'approche critique ainsi largement décuplée contre lui par des
        critiques responsables. </li>
      <li>En suivant les procédures normales de la <a href="/science">science</a>, nous devrions accepter les éléments
        appuyant la corrélation avec Mars tout en reconnaissant que ces éléments pourraient encore être revus par de
        nouvelles recherches et analyses de données qui pourraient l'établir comme invalide. Mais la charge de telles
        reproductions et réanalyses doit maintenant reposer sur les critiques de la corrélation avec Mars. La
        corrélation avec Mars pourrait ou ne pourrait pas être vraiment présente, mais la question repose au final sur
        les raisons données pour chaque conclusion. Jusqu'ici, la question contre l'Effet Mars repose largement sur du
        raisonnement erroné. La charge de la preuve est sur celui qui affirme, et Gauquelin a accepté cette charge en
        menant ses études. Et si des affirmations extraordinaires nécessitent des preuves extraordinaires, la recherche
        méticuleuse de Gauquelin (qui va bien plus loin que la norme scientifique d'ouverture puisque toutes ses données
        sont publiquement accessibles), plus la reproduction par ses critiques, constitue certainement de tels éléments
        probants extraordinaires (en particulier si nous reconnaissons que l'affirmation d'une corrélation plutôt que
        d'une causalité n'est simplement pas si extraordinaire).</li>
    </ol>
  </section>
  <section>
    <h3> L'étude du CP</h3>
    <p> Le CP belge, comme je l'ai fait remarqué ci-avant, a reproduit l'expérience de Gauquelin et ses résultats mais
      ont argué que ceux-ci n'appuient pas ses conclusions parce que le CP met en question la validité du niveau de
      chance théorique attendu que Gauquelin a utilisé pour comparer avec son (et leur) groupe de champions sportifs. Il
      est essentiel de noter que, avant tout, le CP univoquement a accepté la base de données d'athlètes qu'ils ont
      utilisée. Il a été avancé qu'il avait été demandé à Gauquelin de recueillir les données pour eux sur ces champions
      sportifs, et ceci a été élevé pour mettre en question l'authenticité de l'échantillon. Mais : </p>
    <ol>
      <li> le CP a choisi les athlètes </li>
      <li> Gauquelin a simplement agit en capcité de secrétaire, à leur demande, en écrivant aux registres de
        naissances</li>
      <li>les données des registres furent directement transmises au CP</li>
      <li>ces documents restent disponible pour véifications</li>
      <li>le CP a presque certainement vérifié cette documentation puisqu'ils ont platement adopté les données et
        explicitement ont exonéré Gauquelin de toutes accusations liées à une erreur de sa part concernant ces
        données. </li>
    </ol>
    <p>Ainsi, les questions posées sur ces données par Paul Kurtz et George Abell sont clairement non-pertinentes à
      moins qu'ils remettent vraiment en question les déclarations du CP qui sont du même côté que Gauquelin sur cet
      aspect spécifique.</p>
    <p> La raison principale que le CP has a donné pour écarter l'interprétation pro-Effet Mars de leur propre étude
      concerne la question du niveau de chance théoriquement attendu que Gauquelin a utilisé avec lequel comparer
      l'échantillon de champions sportifs. Cette explication n'est à ce point toujours pas claire pour presque toutes
      les critiques de l'Effet Mars en dehors de celles associées au CP. Ceci pourrait être dû à des problèmes de
      traduction, et ce sera finalement clarifié une fois qu'une traduction autorisée sera disponible (le ZS cherche
      maintenant à obtenir une telle traduction en anglais). Cependant, en principal, l'argument d'origine du CP a eut
      du mérite puisque nous n'avions pas de fondement empirique <span class="note">indépendent des propres données de Gauquelin sur les non-athlètes qui soutenait son attente théorique</span>
      pour savoir quel taux de chance il devrait y avoir pour les non-athlètes (la population générale). Ce qui a été
      largement survolé est que le test Zelen (l'étude KZA) a été construit pour éviter ce problème-même puisque
      l'approche Zelen utilisait un groupe de contrôle de non-champions empirique (plutôt que théorique). Dans le test
      KZA test, les non-champions démontraient empiriquement une Effet Mars d'environ 17 %, le niveau-même que Gauquelin
      et d'autres attendaient théoriquement. Ainsi, le test KZA semblerait démontrer — si ce n'est rien d'autre
      —
      que le test du CP montrait vraiment des éléments en faveur de l'Effet Mars et que l'interprétation du CP est
      probablement mauvaise. A la lumière du test KZA, le test du CP corrobore clairement l'interprétation de Gauquelin.
      En ce sens, le test du CP et le test KZA sont contradictoires. Kurtz et Abell ont choisi de rester silencieux sur
      ce fait et ont trompé leurs lecteurs en les laissant penser que les conclusions du test du CP sont congruentes
      avec leurs propres conclusions négatives sur l'Effet Mars (pour les détails sur le test du CP, je vous renvoie aux
      échanges entre Gauquelin et J. Dommanget dans le ZS n° 9 et ce numéro).</p></section>
  <section>
    <h3> La CSICOP Connection</h3>
    <p> KZA a mené 2 études séparées, la 1<sup>ère</sup> a été publiée dans l'<em>Humanist</em> (le test KZA ou Zelen),
      la 2<sup>nde</sup> fut publiée dans le <em>Skeptical Inquirer</em> (le test U.S.). Lorsque Dennis Rawlins a
      d'abord apporté des accusations contre ces études dans son article de <em>Fate</em> ("sTarbaby"), la réaction
      initiale des Conseillers du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> fut qu'il ne s'agissait simplement pas du
      tout d'étude du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a>, simplement d'études menée par 3 membres du <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a>, dont 1 se trouvait être son président et 1 autre un Conseiller. Il faut
      rapidement mis en avant que cette défense était complètement mauvaise dans la mesure où le 2<sup>nd</sup> test
      était concerné puisque le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> avait clairement soutenu le test U.S., payé
      pour lui, et en avait adopté le crédit via des déclarations publiques à l'époque où il fut publié. Personne
      n'avait proclamé que tous les membres du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> devraient être tenu responsables
      des tests liés au <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a>. Les accusations ont été faites contre la direction du
      <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a>, son Conseil Executif, et principalement par d'anciens collègues du <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> qui souhaitaient porter ces failles à l'attention des membres du <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> en général. La direction du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> n'a
      cessé d'essayer de faire comme si les critiques attaquaient le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> plutôt
      qu'eux-mêmes. Ils ont essayé de faire comme si nous en tant que critiques sortions pour détruire plutôt que
      réformer le <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a>, une peinture complètement fausse des motivations des critiques.
      Malheureusement, cette peinture des critiques a apparemment été acceptée par la plupart des collègues du <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> puisqu'ils ont ainsi été plus que remarquablement indifférents à toute
      l'affaire (et cette indifférence a en fait été citée par Paul Kurtz et Hendrick Frazier comme une bonne raison
      pour laquelle d'autres éléments sur cette controverse ne devraient pas apparaître dans le <em>Skeptical
        Inquirer</em>. Le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> s'intéresse à l'éducation du grand public mais est
      peut-être moins intéressé à l'éducation de ses membres). Le fait que le Conseil du <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> ait récemment placé une annonce dans le <em>Skeptical Inquirer</em>
      (suite à la critique publique de Rawlins) selon laquelle le <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> ne mènerait ou n'approuverait plus de recheche, est facilement lu comme
      l'admission, en fait, qu'ils aient soutenu la 2<sup>nde</sup> étude KZA (le test U.S.), et que c'est une erreur
      qu'il ne recommettront pas (une malheureuse manière de gérer cet embarras puisque une des raisons à l'origine de
      la création du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> était qu'ils puissent mener des recherches et pas
      simplement encourager qu'elles soient menées par d'autres).</p>
    <p> Si le lien entre le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> et le test des U.S. est clair, le lien entre lui et
      la 1<sup>ère</sup> étude KZA est loin de l'être. Il a été avancé à plusieurs reprises par les Conseillers que
      cette 1<sup>ère</sup> étude n'avait même pas été soutenue par le <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a>. Cette défense n'est pas congruente avec les faits. Il est certainement
      vrai que l'étude KZA fut publiée dans <em>The Humanist</em> et pas même dans le <em>Skeptical Inquirer</em>. Mais
      ce qui est rapidement survolé est que dans ces premiers jours du <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> (lorsqu'en fait j'étais co-président du <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> et au Conseil) il n'y avait absolument aucune distinction claire entre
      l'American Humanist Association et le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a>. L'AHA était le soutien et créateur
      du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> (le financement pour initier le <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> vint de l'AHA). Paul Kurtz fut rédacteur-en-chef de <em>The
        Humanist</em> comme président du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a>. Le financement semble avoir été
      totalement imbriqué. Le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> n'est devenu une organisation séparée qu'après
      que le 1<sup>er</sup> test ait été initié, principalement parce que Paul Kurtz avait quitté son poste de
      rédacteur-en-chef à <em>The Humanist</em>. Ce mélange des affaires de l'AHA et du <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> était bien connu et une raison majeure de mes propres premiers problèmes
      avec le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> car j'avais depuis le début désapprouvé ce que je voyais comme un
      manifeste autoritaire publié par Kurtz contre l'<a
          href="/science/para/astrologie">astrologie</a> dans <em>The Humanist</em>, une publicité qui promouvait en
      fait l'initiation du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a>. Certainement, dire maintenant qu'aucun lien sérieux
      n'existait entre le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> et le test KZA d'origine est un raisonnement <em>post
        hoc </em>remarquable, plus pratique qu'exact.</p>
    <p> Mais quelle que soit la relation exacte entre le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> et ces expériences
      anti-Effet Mars, reste le fait clair que le Conseil du <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> a généralement permis au public de croire que ces études sont
      compétentes et que les critiques levelled par Rawlins et d'autres ont trouvé leur public. Leur silence a
      généralement été interprêté comme un consentement, et ceci a été intentionnel. En d'autres mots, de mon point de
      vue, la direction du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> s'est engagée dans une évasivité des accusations de
      leurs critiques tout en recourrant à des attaques <em>ad honinem</em> (en particulier contre Pawlins) et en
      cherchant à faire comme si c'était la "mission" du <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> et non comme leur propre gâchis qui était attaqué. Ceci est une tragédie
      puisque la principale critique contre la manière dont le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> avait abordé
      cette affaire n'était pas venue d'alliés de Gauquelin mais de collègues <a
          href="/science/methode/Rationalisme.html">rationalistes</a> qui étaient sceptiques sur la validité de l'Effet
      Mars. En court, le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> a été — de mon point de vue —
      coupable de la <a href="/science">science</a> très pathologique qu'ils étaient disposés à attaquer. Au lieu
      d'exemplifier une approche rationnelle d'une affirmation d'anomalie, le <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> s'est abaissé à considérer la protection de l'orthodoxie et de sa propre
      réputation comme plus importante que de trouver la vérité. Les enquêteurs sont en fait devenus les inquisiteurs
      que certains craignaient qu'ils deviennent. C'est une grande perte car le monde a vraiment besoin d'un groupe de
      critiques responsable pour contester les véritables absurdités et <a
          href="/science/pseudo.html">pseudosciences</a> en compétition avec la <a
          href="/science">science</a>.</p>
    <p> Tout ceci n'est pas pour dire que le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> n'a pas par ailleurs fait du bon
      travail. Ni que je suggère que la plupart des erreurs commises par son Conseil ont été intentionnelles. Ce qui est
      triste dans tout cela est que des hommes <em>honorables</em> pourraient faire de telles erreurs, souvent
      probablement avec de bonnes intentions et peut-être de short-sighted high motives. Voir leurs efforts comme une
      Grande Croisade Contre l'Irrationnel. Je pense qu'ils se sont simplement emportés, se sont trouvés sur la
      défensive, et ont alors essayé à tort de rationaliser ou ignorer les erreurs — le tout au nom du Bon Combat
      et pour la Juste Cause. Hélas, comme Coya l'a bien dit : <q>Le sommeil de la raison produit des monstres</q>.</p>
    <p> Finalement, sur cette question, il devrait être noté qu'un certain nombre de Collègues du <a
        href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> furent outragés par le comportement du Conseil, et ces Collègues
      démisionnèrent. Quelques autres ont fait part de leur préoccupation. Quelques-uns des Consultants Techniques du <a
          href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> démisionnèrent également. Mais la grande majorité des Collègues reste
      apathiques ou soutient le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> (là-dessus, voir le premier sondage par Robert
      McConnell, dont les résultats sont publiés dans ce numéro). Donc nous sommes loins de voir des demandes de
      reformes de la part des membres du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICO</a>.</p>
  </section>
</section>
<section>
  <h2> Et ensuite ?</h2>
  <p> Le <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> a récemment changé les membres de son Conseil Executif. Peut-être cela
    produira-t-il des changements. George Abell a fait circuler un memo privé dans lequel il reconnait nombre des
    erreurs dont Eannann l'accuse. Peut-être cela pourrait-il prendre la forme d'un document public. Peut-être, comme je
    l'ai demandé, une telle admission publique des erreurs pourrait être signée conjointement par Abell, Kurtz et Helen.
    Cela rendrait l'air beaucoup plus respirable.</p>
  <p> Un nouveau test sur la Corrélation avec Mars a été initié, cette fois pour être mené par ses critiques français.
    Ils rassembleront toutes les données et suivront, nous dit-on, les recommandations pour inclusion avancées par
    Gauquelin. S'il obtiennent des résultats positifs, personne ne pourra blâmer Gauquelin. Mais si leurs résultats sont
    négatifs, je gage qu'ils rendrons tous leurs documents accessibles aux sceptiques face à leur travail de la même
    manière que Gauquelin l'a fait pour ses critiques.</p>
  <p> A un certain degré, la négligence des critiques dans le traitement de l'affirmation de l'Effet Mars claim ont
    amené à ce que Gauquelin soit considéré un peu comme un martyr par certains.</p>
  <p> Une contre-réaction semblable suivit la réponse, comme à celle de vigils, des scientifiques aux affirmations
    extraordinaires de <a href="/people/v/VelikovskyImmanuel">Immanuel Velikovsky</a>. La <a
        href="/science">science</a> n'a pas besoin de ces sortes de héros , martyrs ou chevaliers blancs. Le meilleur
    antidote à de la mauvaise <a href="/science">science</a>, a dit un éminent Collègue du <a
        href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a>, est de la bonne <a href="/science">science</a>. Si en fait Gauquelin
    représente un cas de mauvaise <a href="/science">science</a>, si nous cherchons à invalider l'Effet Mars,
    laissez-nous nous attaquer au problème avec de la bonne <a href="/science">science</a>. Et si d'une manière ou d'une
    autre nous trouvons que l'Effet Mars est réel, réjouissons-nous plutôt que de nous lamenter ; car nous aurons trouvé
    quelque chose de nouveau et un défi dans la nature, quelque chose qui pourrait nous aider à mieux remodeler la carte
    incomplète que nous en faisons. N'est-ce pas là ce dont il s'agit quand on parle de bonne <a
        href="/science">science</a> ?</p>
  <p> La controverse de l'Effet Mars reste non résolue. Bien que cet essai ait essayé d'apporter quelque clarification
    sur ces sujets, il se peut qu'il n'y soit pas parvenu. Mais je garde foi en la <a
        href="/science">science</a> en tant que système auto-correctif, et j'incite et invite les avocats de chaque
    partie à présenter leurs arguments et éléments probants dans des forums publics. Beaucoup de la controverse a eut
    lieu sous la forme de lettres semi-privées et memoranda circulant de manière sélective. La <a
        href="/science">science</a> demande de l'ouverture, donc j'espère que nous verrons bientôt un échange complet
    des opinions dans les forums publics. J'ai incité la direction du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> à
    répondre aux accusations qui ont été faites et leur ont offert un espace dans le ZS à cette fin. De la même manière,
    j'ai incité tous les Collègues à participer au dialogue et les ai informés à ce propos. Peut-être le prochain numéro
    du ZS contiendra-t-il leurs réponses. Quels que soient mes propres points de vue, je pense que les lecteurs du ZS
    (dont nombre soutiennent farouchement le <a
        href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> par ailleurs) peuvent honnêtement se forger leurs propres conclusions.
    Même eux d'entre nous qui sont critiques du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> ne sont pas entièrement
    d'accord sur toutes les questions qui ont été soulevées. De même, je ne pense pas que tous les défenseurs (ou même
    tous les Conseillers) du <a href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a> ont la même pensée. Mais ce n'est qu'à travers un
    dialogue rationnel et public que nous pouvons approximer une vision vraie de ce qui se passe. Que nous soyons
    "zététiciens" ou "chercheurs sceptiques", nous pouvons-nous pas coopérer comme des vrais scientifiques et insister
    sur les normes d'ouverture et de désintérêt ? Nous devons au moins essayer de le faire.
  </p></section>
<section>
  <h2>Une postface (28/11/82)</h2>
  <p>En ré-examinant ce qui précède, je vois que peu de mention a été faite de la 2<sup>nde</sup> étude associée au <a
      href="/org/us/asso/csicop">CSICOP</a>, le test U.S.. Il doit être clairement noté que ce test U.S., s'il est
    accepté comme tel, ne démontre <em>pas</em> l'Effet Mars. Cependant, comme Patrick Curry en a discuté dans le ZS n°
    9, cette étude a de sérieux problèmes méthodologiques en raison de la controverse sur ses sources de données et de
    la selection des processus utilisés. A la date ou ces lignes sont rédigées, KZA n'a pas répondu aux critiques de
    Curry (et Gauquelin). Jusqu'à ce que ces réponses se fassent connaître, ou qu'aucune réponse n'apparaisse certaine,
    je renvoie simplement les lecteurs à l'article de Curry pour une évaluation indépendante. Pour ma part, je trouve
    les critiques générale de Curry raisonnables et convaincantes.</p>
  <p> Tout au long de cette affaire, l'information m'est parvenue que KZA préparaient une possible réponse à leurs
    critiques qui pourrait être bientôt publiée. J'espère que cette information se révèlera exacte, et une telle réponse
    reste plus que bienvenue.</p></section>
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